Je sors d’une AG de société dans laquelle je suis (très) minoritaire. Il y a les AGs classiques, où le Procès-Verbal a été rédigé par avance, et ça roule, il y a quelques questions, et puis on vote les résolutions dans la foulée et c’est plié. Et puis il y a les AGs comme ce soir. J’ai envie de relire L’art de la guerre, de Sun Tzu. Notamment pour :
- L’importance du terrain de bataille. Reconnaître les lieux avant (là, c’était impossible), choisir sa place sur le terrain (très important).
- L’importance de l’élément de surprise. Comme dans le dernier samouraï. Montrer ce que l’on veut que l’autre voie, planquer ses renforts.
- L’importance du temps. Laisser certaines discussions s’enliser, certains esprits brûler leurs cartouches. Garder l’oeil sur son chemin, respirer intérieurement, et quand il s’agit de s’avancer, le faire précisément, posément, poser des jalons, et ne rien lâcher. Et au besoin, frapper comme la foudre. Mais comme le dit le Dragon dans Fone Bone : « ne joue pas un as là où une paire de deux peut suffire ».
- L’importance du moral des troupes, donc l’importance des troupes. Être plusieurs, marcher de conserve, et rallier des soldats isolés. En imposer par ce côté « je sais où je vais, je ne parle pas à tort et à travers ».
Mon contentement ce soir (mais tout cela n’est pas fini) est à l’aune de ma préparation, et de mes angoisses, des derniers jours.