Grande pensée (3)
J’aimerais tourner un film (ou écrire une histoire ou composer des chansons) où rien ne serait un problème : il n’y aurait pas de tristesse, pas de drame, juste des doutes, parce que le doute est moteur. Il n’y aurait pas de problème qui ne soit pas résolvable pour peu qu’on y mette un peu de bonne volonté, un peu d’amour des autres, un peu d’empathie. Je ne veux pas dire que je rêve à un monde futile, ou un monde idéal. Je souhaiterais démontrer, à travers un film (ou une histoire ou des chansons), que ce monde n’est pas si irréel que ça, et que nos vies sont essentiellement jalonnées de problèmes mineurs. Ces problèmes mineurs, il faut savoir les identifier, puis les regarder en face et leur dire « Non mon gars, tu ne m’inquiètes pas vraiment, tu n’es qu’un problème mineur » et le problème s’en irait tout penaud et voilà pour lui.
Bien sûr, il y a aussi, plus rarement qu’on ne le croit, des problèmes majeurs. Ceux-là, on ne peut pas les supprimer, de toute façon ils font partie de ce processus d’amélioration continue qu’on appelle nos vies, et c’est ainsi qu’il faut les accueillir.
Le titre du film ? Boh, c’est un problème mineur… On pourrait l’appeler « Réservoirs de bonheur », ou bien « Nous sommes tous des lacs de montagne », ou encore « Ne te casse pas la tête, Vieux ».
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.
Le roman, dans l’ordre, est là.