C’est du n’importe quoi

Vendredi, j’avais une réunion de travail avec mon éditeuse. Vers la fin de la réunion, quand on avait déjà traité les dossiers « Côte Rotie », « Tourte à poils et à plumes », et « Comment écrire un best-seller, par exemple un roman de finance porno », elle m’apostropha. « Non mais oh, c’est quoi ce billet sur les mails, t’as que ça à faire, de compter tes mails ?! »
J’en ai avalé de travers ma gorgée de calva (c’est un médicament, j’ai la voix fatiguée à force de faire cours).
J’ai donc décidé de revenir à des thibillets beaucoup plus graves, pondérés, argumentés.
Et ça commence dès le prochain. Je ne vous parlerai donc pas des 20 km de Paris, qui ne méritent pas qu’on s’y attarde : il faisait beau, et ça faisait 20 km, voilà. Je ne vous parlerai pas non plus d’Elissalde ou de Chabal, tout le monde en a parlé. J’attends vendredi soir, et d’ici là, je fais comme tout le monde, je reviens à mon petit quotidien, loin des rêves fédérateurs.

Publié dans Réflexions | Commentaires fermés sur C’est du n’importe quoi

Gestion des mails – phase 2, l’analyse

Après un peu plus d’une semaine de mesure de mes flux de mails entrants et sortants (genèse ici), j’ai quelques chiffres. Ceci est mesuré sur une semaine calendaire, soit 5 jours de travail (le week-end, je reçois peu de mails, et j’en envoie encore moins), et cela exclut :

  • les spams qui n’avaient pas été stoppés auparavant (4-5 spams arrivent à passer chaque jour, mais j’ai éduqué Thunderbird, et ils vont directement dans la corbeille) ;
  • les listes de diffusion auxquelles je suis abonné (les différentes listes OpenOffice, la liste du MBA Exec 2005), qui sont autoamtiquement filtrées vers des sous-dossiers.
  • Mes autres adresses e-mail.
  • les chiffres suivants sont donc « propres ».

Sur 5 jours de travail :

  • J’ai commencé avec un Stock* de 31 mails (*rappel de la taxonomie dans le thibillet sus-cité)
  • J’ai envoyé 97 mails, soit un Flux Sortant* de 20 par jour
  • J’ai reçu 175 mails extérieurs, soit 35 par jour, auxquels je rajoute les 97 mails que j’ai envoyés – et dont je suis automatiquement en copie – ça fait 272 mails, soit un Flux Entrant* de 54 mails par jour.
  • Je n’ai pas répondu à tous les mails, tout simplement car certains étaient pour info, ou étaient la fin d’une conversation.
  • J’ai terminé la période d’observation avec 19 mails dans le Stock.

Analyse et commentaires :

  • Sur 175 mails, 97 ont nécessité une réponse, soit un mail sur deux. La mesure n’est pas tout à fait exacte, car je ne suis pas qu’en mode réactif : il y a de nombreuses fois où j’ai lancé moi-même un sujet.
  • En 5 jours, j’ai gagné 12 mails de stock, c’est dire la lenteur de ce travail quand 90% du temps consiste à répondre à des mails entrants.
  • Je suis donc rassuré : sur une semaine-type, ma Vélocité* est supérieure au Flux entrant*, et j’entame le Stock*

Etape suivante : la not-to-do list de l’e-mail.

Publié dans Productivité | Commentaires fermés sur Gestion des mails – phase 2, l’analyse

Les mots oubliés II

J’avais parlé des mots oubliés. Il y a une autre catégorie, ce sont les expressions qui signifient (signifiaient) quelque chose, mais qui sont passées dans le langage courant alors même que l’on ne vit plus ces situations.

  • Aller au charbon.

Je me dis qu’il faudrait remplacer ces expressions par des idées plus récentes, plus appropriées. Genre « aller vendre son business model ». J’en ai une autre :

  • Change de disque.

Qu’est-ce qu’on peut dire, maintenant que la musique est grandement dématérialisée ?
« Skippe en shuffle » ?

Publié dans Réflexions | Commentaires fermés sur Les mots oubliés II

Not to do list

Presse-citron avait évoqué ce terme, en citant sa source, mais c’était dans le sens « liste des choses que je m’interdis de faire ». Je pense à autre chose.

C’est parti d’une discussion à Berlin, la veille du marathon. On listait les conseils, les recommandations, avant une telle course. Mais nous avons pris très vite le contre-pied, et je me suis rendu compte que souvent, une manière beaucoup plus illustrative, percutante et, lâchons le mot, pédagogique, de faire des recommandations, consiste à citer ce qu’il ne faut pas faire.
Exemple pour le marathon : Not to do List :

  • Se coucher tard plusieurs soirs de suite
  • Boire de l’alcool dans les jours qui précèdent
  • Manger des épinards, du melon glacé ou un steak tartare la veille
  • Se taper un cassoulet au petit déjeuner
  • Boire des expressos au petit déjeuner
  • Arriver à la bourre
  • Partir vite en se disant « c’est toujours ça de gagné »
  • Courir avec un équipement neuf jamais essayé
  • Sauter les premiers ravitaillements
  • Maintenir sa vitesse dans les côtes
  • Abandonner « quand on le sent plus »

Pour certains, cela peut apparaître comme le négatif inversé d’une liste de recommandations, mais moi je trouve ça beaucoup plus percutant. En cours, j’ai une liste que j’appelle « Comment se planter en appliquant aveuglément les modèles ». Je pense qu’une nouvelle approche de la pédagogie – elle existe déjà, j’en suis sûr – consisterait à enseigner ce qu’il ne faut pas faire.

  • Dix conseils pour planter sa création d’entreprise
  • Comment transformer un produit génial en ruine commerciale
  • Les stratégies qui nous envoient dans le mur à coup sûr
  • Comment ruiner la motivation de ses collègues
  • Comment faire perdre du temps en réunion

Je sens une possibilité infinie de sujets, pour quantité d’aspects de la vie. Et puis ça nous changera des dix commandements gnangnan, des listes vertueuses de ce qu’il faut faire. Tiens :

  • Comment obtenir un redressement fiscal

Intéressant, non ? Je vois enfin d’autres possibilités pédagogiques : les démonstrations par l’absurde.

  • Comment gagner en Bourse.
Publié dans Réflexions | Commentaires fermés sur Not to do list

All Blue


🙂

Deux remarques :
– toujours en garder sous le pied pour la deuxième partie (oui, ça me rappelle quelque chose)
– c’est souvent la rage qui nous fait avancer. L’amour aussi, oui, bien sûr, mais quand Elissalde attrape le All Black par le maillot, puis par la cheville, à un moment crucial, c’est de la rage pure et c’est bon… 🙂

Publié dans Perso | Commentaires fermés sur All Blue

L’informatique est mon Prozac

Quand je branche un appareil informatique, c’est toujours la roulette russe : marchera, marchera pas ? Ce que, à la grande époque de Windows 95, on appelait le Plug and Pray. Ce qui est plus inquiétant, c’est le résultat de cette quête. Quand ça ne marche pas, ça me déprime profondément, j’ai envie de tout foutre en l’air. Mais encore pire : quand ça marche, je reprends un coup d’optimisme, ma journée s’éclaire. Là par exemple, je viens de brancher une imprimante multifonctions (Canon MP 160, 70 €), et après 1h (quand même…) d’installation laborieuse (et encore, je n’ai utilisé que le manuel « quick start »), j’ai essayé de faire une photocopie en noir et blanc : ça marche ! En couleur : ça marche !
L’extase, je plane. Bien meilleur qu’un shoot de St Estèphe 1996. (quoique, étant donné que je suis en train d’en boire, je ne reconnais plus les effets spécifiques de chaque drogue, c’est ça de mélanger les médicaments).
Si ça n’avait pas marché, j’aurais été déprimé, et j’aurais pondu un thibillet du genre « Quelle misère, nous avons besoin qu’un truc marche – ce qui est la moindre des choses – pour notre sécurité affective ! ». Comme ça a marché (mais angoisse : je n’ai pas testé le scanner…), je me contente d’un thibillet amusé « je ne pensais pas qu’un jour, ma journée s’illuminerait parce qu’un truc que j’ai payé a fonctionné comme il était censé fonctionner ».
C’est peut-être parce qu’il a 2 Gode mémoire.

(ce billet est le 512ème, comme les 512K de RAM qu’on avait autrefois pour faire tourner toutes nos petites applis, nostalgie (?) de cet âge d’or où tout marchait, et où l’on savait que la seule source d’erreur était entre le clavier et la chaise…)

Publié dans Informatique et Internet | Commentaires fermés sur L’informatique est mon Prozac

Les informaticiens sont des bourrins libidineux

Publié dans Informatique et Internet | Commentaires fermés sur Les informaticiens sont des bourrins libidineux

Serait-il impossible de vivre debout ?

Ce marathon m’a remis les pendules à l’heure. Je suis un homme, et j’entends revendiquer ma liberté. Je viens de démissionner d’un cours, probablement sur un coup de tête, mais essentiellement à cause d’une lassitude. Je suis un homme, je peux dépasser mes propres limites, et je n’attends pas que chacun soit marathonien, mais j’entends recevoir un minimum de reconnaissance (que j’ai eue pour le marathon, je vous remercie tous, ça va de ce côté-là). Je me sens dans la situation du gars qui vient de dire « je ne m’alignerai pas pour les prochaines compétitions. Je vous conseille untel, il est bien. »

Publié dans Perso | Commentaires fermés sur Serait-il impossible de vivre debout ?

Caillou – Sans sommeil


Les chiffres rouges du réveil
grignotent consciencieusement
les minutes d’obscurité.

Publié dans Caillou | Commentaires fermés sur Caillou – Sans sommeil

Marathon de Berlin – Hailé Gebrselassie et moi

Dimanche matin, réveil dans un Berlin gristre (notre hôtel était du côté Est de Berlin) vers 6h45. Laurent fait son yoga, j’enfile vite un jean et je descends prendre un petit déjeuner. Un thé, des céréales au lait, quelques tranches de jambon, une pomme que je ne peux pas avaler. Dans les néons bleus et verts de la salle aux murs métalliques, je vois beaucoup de convives en collant de course, les chaussures de running aux pieds, chacun est dans son silence.
Retour à la chambre, préparation sans état d’âme (tout était prêt depuis la veille), installation de toute l’électronique : puce du marathon sur la chaussure droire, accéléromètre sur la gauche, walkman au côté, casque ultra-léger autour du cou, montre cardio-fréquencemètre avec batterie neuve (merci Cécile), brassard contenant 6 gels au glucose.
7h30, RV dans le hall de l’hôtel, départ en métro à 8 coureurs. Matin gristre, des pans de ciel clair commencent à apparaître, les nuages sont poudrés de rayons de soleil. Il va faire beau, il fait froid.
A la station d’arrivée, il n’y a qu’à suivre les gens déguisés – comme nous – en préservatifs jaunes (« Adidas, c’est la classe ! »), ça n’est pas dur, quand 40 000 personnes convergent à pied vers un lieu, ça se remarque. Répartition dans les sas, je suis dans le dernier sas avec Joce, ce qui nous vaudra de franchir la ligne avec 24 minutes de décalage par rapport aux premiers. Il fait froid, je garde le sac jusqu’au dernier moment. Superbe moment quand le lâcher de ballons peuple le ciel de Berlin de milliers de ballons orange, sous le ballet des hélicoptères.
Et c’est le départ. Même si je cours à côté de Joce, cette fois, c’est décidé : ce sera à mon rythme, j’arrête les conneries, je vais courir lentement, avec une stratégie de course prudente, pour en garder sous le pied pour la seconde partie du parcours. Malgré la foule (c’est l’inconvénient des départs, surtout dans le dernier sas, qui mélange ceux qui veulent faire 4h15, 4h30, 5h, 5h30 ou plus…), je garde l’oeil sur la montre, je déroule la foulée sans accélérer (ce n’est pas l’envie qui m’en manque). Il fait 13°.
Km 10, je prends mon premier gel un peu avant le ravitaillement en eau, tout est sous contrôle, Joce me rejoint quelques centaines de mètres plus tard. Un gars reconnaît mon T shirt, il est ESCP, 54 ans, DG d’une boite d’informatique. Il nous montre quelques bâtiments, mais le rythme est un peu trop rapide, ça se joue à une poignée de secondes, mais je préfère décrocher. Seul dans la course, je suis en moi-même, toujours attentif à maintenir un rythme serein. Je m’étais fixé de courir à 6’20 » au kilomètre, j’ai du mal à ne pas descendre en dessous des 6′, mais je me freine. Je me souviens de toutes ces compétitions où j’ai explosé en vol à la moitié de la distance, pas question de me cramer à nouveau.
Km 20, deuxième gel au glucose. Encore 1 km et quelques, et ce sera le semi. Je prends soin d’éviter les jets d’eau rafraichissants, à 14-15°, le plus souvent à l’ombre, c’est la caillante assurée.
Semi-marathon. Je voulais le passer à 2h13, je le passe à 2h15, tout va bien, j’ai bien géré cette partie. A Madrid, j’avais passé le semi à 2h03, tout content de ma rapidité, et j’avais explosé dès le 23ème kilomètre (il en restait donc 19 à courir…).
Conformément à ce que j’avais décidé, je chausse le casque du walkman à partir du semi : la première partie a été concentrée et silencieuse, la deuxième partie va être rythmée et en musique. J’accélère pour passer à 5’40 » au kilomètre, et commence donc mon negative split. Dans ma stratégie de course, je dois maintenir cette allure jusqu’au km 31 : à ce moment-là, je verrai si je peux encore accélérer (5’30 » ou moins) ou bien s’il vaut mieux rester à cette allure. Un morceau de Graham Nash et David Crosby, un instrumental tiré de Rocky, la musique est agréable, et puis cette chanson faite pour la course, Men In Black, par Will Smith. Dopé par le rythme, je double des coureurs sans effort, sans à-coup, je suis dans la course.

Km 25, gel anti-crampes. Les ravitaillements sont de grandes flaques d’eau, des amoncellements de gobelets en plastiques que l’on écrase, on se fait souvent pousser dans le dos, chacun est énervé par sa contrainte de temps. Je saute un ravitaillement sur deux, il y en a trop.

Km 30, je pense que je ne pourrai pas accélerer. Je suis tombé sur l’intro de Rocky II, superbe morceau bien rythmé, ça m’a redonné la pêche. Je suis bien content d’avoir acheté ce disque, plus quelques morceaux en ligne, voilà de l’argent bien investi.

Km 31, ça devient dur, je ralentis insensiblement, je dois me motiver pour maintenir l’allure de croisière. Je monte souvent à 5’50 » au km, il faut être vigilant. Pas question d’accélérer comme prévu initialement, il faut se maintenir. Mais en même temps, je n’ai pas eu « le mur » (que j’avais eu à Paris 2002, puis Paris 2006 au 26è km, et à Madrid 2007 au 23ème), je ne l’aurai pas de tout le parcours. Km 35, dernier gel « coup de fouet ». Mon t-shirt est trempé, je suis glacé. J’ai eu Eddy Mitchell et Johnny « on veut des légendes », tout ça c’est du bon. Je passe tous ceux que je peux, je ne suis plus doublé depuis des kilomètres. En revanche, de plus en plus de personnes se mettent à marcher (c’est leur droit) au milieu de la route (c’est pas sympa). Depuis le début, c’est une gestion des doublements, des trottoirs, des encombrements de personnes.
Dès que je le sens, dès que je le peux, je tape dans les mains des petits gosses sur les côtés, ça me booste.
Km 40, celui-là je l’ai attendu longtemps, ça fait depuis le km 28 que je guette le panneau kilométrique suivant. Un thé chaud au ravitaillement, c’est la dernière fois que je m’arrête. OK, encore 2 km, je fais ce que j’avais prévu : j’accélère. Il s’agit tout de même de tenir 2 bornes, avec les 40 que j’ai déjà dans les pattes, mais je le sens bien. De toute façon, je vois vite mes limites : oui, j’ai pu accélérer, mais pas énormément, et maintenant, il s’agit de tenir. Je convoque mon loup intérieur, je grogne à chaque foulée, les autres coureurs tournent la tête, je m’en fous, ça m’aide, et je les dépasse un à un, inexorablement. Longue avenue d’Unter den Linden, je vois la Porte de Brandebourg au bout, je sais qu’il ne faut pas se démobiliser, l’arrivée sera quelques 200 m après. Je passe la porte dans la bousculade, il ne s’agit plus de trébucher. Longue avenue, dernière course tendue, la foule des deux côtés sur des gradins, des hauts-parleurs annoncent qu’Hailé Gebrselassie a battu le record du monde du marathon, je passe la ligne, top chrono, j’ai fait 4h18’25 », mon meilleur temps à ce jour, 22 minutes de mieux que mon premier marathon (2002), 34 mn de mieux qu’en 2006, 29 mn de mieux qu’à Madrid.

Depuis dimanche, je suis sur mon nuage.

Prochaine étape : le 13 avril, quelques jours avant mes 40 ans, Marathon de Londres.
Mais pour l’instant, baguette, fromage au lait cru, vin rouge, viandes rouges, expressos : ça fait du bien…

Publié dans Courir | 17 commentaires

4h 18′ 25" (-22 minutes par rapport à mon record)

Marathon historique, qui a vu Gebrselassie battre le record du monde, et votre serviteur battre son propre record. Cela fait énormément de bien. J’ai enfin couru en negative split (moins vite d’abord, plus vite après). Plus d’infos dans les jours qui viennent, là j’ai une journée de cours.

Publié dans Courir | Commentaires fermés sur 4h 18′ 25" (-22 minutes par rapport à mon record)

Plus possible de reculer

J-2.

Taxi à 4h45 demain matin, retour lundi soir.

Publié dans Courir | Commentaires fermés sur Plus possible de reculer

Caillou – Absenthe

Des années après,
Alors que je suis dans une autre vie,
Ton parfum me surprend
Et je pense immédiatement
« Lingerie orange ».

Publié dans Caillou | Commentaires fermés sur Caillou – Absenthe

Gestion des mails – phase 1, la mesure

Dans un thibillet de l’essentielle rubrique Productivité, je parlais des mails comme du stock (courriers passés à traiter) et du flux (courriers entrants).
Prolégomène, raffinement, et préparation d’action.

Prolégomène

Je ne vais parler ici que de ma messagerie pro, mais les frontières sont floues. Plus le temps passe, plus j’essaie d’avoir toutes mes adresses mail qui tombent dans la même boite. Grand débat, sur lequel je ne suis plus d’accord avec Yann (à développer, ou à choisir suivant le goût de chacun).

Raffinement

Trois variables :

  • le nombre de mails restant à traiter dans la boite (pour moi, à cette minute, 31) dit Le Stock ;
  • le nombre de mails arrivant dans la boite chaque jour (statistique à définir, intuition : 40 à 60), dit Le Flux ;
  • le nombre de mails que je peux traiter en une journée (statistique à définir), sachant que je ne fais pas que ça (si, si, sérieux…).

Quelques propositions logiques, et leurs sous-propositions

  • Si La Vélocité* est supérieure au Flux, le Stock diminue, c’est bien.
  • Si La Vélocité est inférieure au Flux, le Stock augmente, c’est pas bien.
    • Augmenter la Vélocité
    • Diminuer le Flux

* NB : je raisonne en valeurs moyennes quotidiennes; il faudrait plutôt mesurer cela sur une semaine, pour tenir compte des cours, des réunions avec des fâcheux, etc.

Préparation d’action

La semaine prochaine, si j’ai le temps :

  • Je mets les (31 ?) mails restant à traiter à part, pour démarrer avec une boite vide
  • Je laisse les mails entrants, et mes réponses (car je me mets en copie systématiquement, cf. le thibillet original) dans la boite, où je les vois s’accumuler pendant la semaine
  • A la fin de la semaine, j’aurai normalement une semaine de Flux, et ma Vélocité.
  • Je passerai alors à la formulation de stratégies
    • d’éradication (diminuer le Stock),
    • de productivité (augmenter la Vélocité),
    • éventuellement d’éducation (diminuer le Flux).
Publié dans Productivité | Commentaires fermés sur Gestion des mails – phase 1, la mesure

Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille…

Allez, encore un effort… J-4.

Publié dans Courir | Commentaires fermés sur Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille…

La compétition à XV à ne pas rater ce dimanche…

Ils seront XV, portés par des milliers de personnes.
Cela fait des mois qu’ils s’entraînent, se soutiennent, apprennent à se connaître.
Il y a les petits jeunes, et les anciens qui distillent la sagesse et les conseils.
Ils représentent la France, mais ne sont pas tous français.
La tension est montée, au fil de quelques échauffourées passées, mais c’est vraiment dimanche que ça va passer ou casser.
Non, ce n’est pas du rugby, c’est la suite du projet Mercure.

Et pour ceux qui ont la flemme de cliquer sur le lien :

Dimanche 30 septembre, je vais courir le Marathon de Berlin aux couleurs de l’ESCP-EAP, l’école qui m’emploie, pour une cause humanitaire : le financement de la recherche sur un syndrome génétique affectant les jeunes enfants, le syndrome de Williams et Beuren.

Je souhaiterais que vous considériez de verser une somme, fut-elle modique, pour cette noble cause, et pour m’encourager tout au long de ces 42km195, pour lesquels je me suis entraîné tout l’été.
En effet, un de mes amis, qui est aussi marathonien, a une nièce atteinte de ce syndrome. Nous avons donc réuni une équipe de 15 coureurs, qui a déjà couru le Marathon de Madrid en avril, collectant déjà, grâce à vos dons, plus de 1400 euros.

Nous courrons ensuite le Marathon de Londres, Turin, puis Paris, soit 5 marathons en 4 ans. (Tous les détails sont sur 5marathons.com).

Voilà un certain nombre de raisons pour lesquelles vous pourriez envisager de donner :

  • les dons vont à 100% à l’association humanitaire Autour des Williams, pour favoriser la recherche sur ce syndrome génétique
  • 60% des dons sont déductibles de votre impôt sur le revenu
  • vous nous encouragez, mes camarades coureurs et moi-même, pour ce défi
  • vous soutenez mon (éventuellement votre) école, qui s’est engagée généreusement dans ce défi sportif, collectif et humanitaire
  • vous voulez agir
  • vous souhaitez encourager notre partenaire Spira, sympathique PME européenne, qui a doté gratuitement tous les coureurs de chaussures de compétition haut de gamme

Pour faire un don, vous pouvez soit vous connecter sur le site Internet http://www.5marathons.com/ et aller à la page des coureurs, et me choisir (oui, moi, tout en bas de la page) pour faire un don en ligne (connexion sécurisée par Paypal), ou bien vous pouvez envoyer un chèque, libellé à l’ordre de « Autour des Williams », envoyé par la Poste à

Anne-Laure THOMAS
Association Autour des Williams
« 5 marathons sur 5 campus »
2ème étage
10 rue de la Jonquiere
75017 PARIS

Dans les deux cas, l’association vous contactera pour le justificatif fiscal.
Dans la page des coureurs, vous constaterez que nous nous sommes tous fixé des défis, avec des paris à la clé. Ce système de pari n’est pas une obligation (vous pouvez verser un don libre), mais il est destiné à motiver les coureurs à faire un bon temps. Pour ma part, je vais essayer de battre mon meilleur temps au Marathon, soit 4h40.
Je vous remercie d’avance, et je donnerai à ceux/celles qui le souhaiteront un compte-rendu détaillé de cette épreuve… après l’avoir courue 🙂
Sportivement,
Votre serviteur, dit « The rooster of the macadam »

Publié dans Courir | Commentaires fermés sur La compétition à XV à ne pas rater ce dimanche…