Les 10 axes d’un travail salarié

[edit du 30-10-2013 : cet article était publié sur mon blog de développement personnel (Devperso.fr), je l’ai rapatrié désormais dans la rubrique « productivité » de blogthib.com – un edit de ce type signalera de tels articles]

Beaucoup de méthodes d’organisation personnelle sont fondées sur les priorités. C’est très bien, mais il faut alors définir quelles sont nos propres priorités, ce qui demande de revenir sur ses choix, analyser son existence, et voir dans quelle mesure on fait ce que l’on voulait faire. Cela peut évidemment nous amener très loin, chacun s’analysant et se découvrant au fur et à mesure.

Dans ce billet, je souhaite parler du travail (au sens de poste) que l’on a choisi. Au fil des années, j’ai mis au point un petit outil d’analyse qui peut aider à :

  • mieux choisir son travail
  • mieux comprendre ce qu’on aime / n’aime pas dans son travail
  • aider à changer de travail
  • définir ses priorités

Je le partage avec vous ici, pour réflexion.

Selon moi, tous les emplois peuvent être classés / notés sur 10 axes. Ces axes sont :

  1. Le salaire et les avantages (notes de frais, voiture, téléphone portable…)
  2. L’intérêt intellectuel du travail.
  3. La disponibilité que ce travail nous laisse par ailleurs (= horaires, mais aussi travail à la maison le soir, le week-end…)
  4. Le pouvoir que l’on subit : est-on sous les ordres d’un chef ou non, et quelle est notre liberté de décision.
  5. Le pouvoir que l’on impose : a-t-on du pouvoir sur les gens (subalternes) et sur les événements ?
  6. Reconnaissance sociale. Quand dans un dîner, on répond à la question « que fais-tu dans la vie ? », comment est-on perçu socialement ? (médecin, avocat, vendeur, journaliste…) Cela peut aller jusqu’à la « fierté d’appartenance » à une entreprise (merci Laeren pour cette idée !).
  7. Sécurité de l’emploi.
  8. Ambiance dans le travail : relations avec les collègues, ambiance sympa ou tendue, a-t-on des collègues que l’on voit en dehors du travail…
  9. Alignement avec « une bonne vie », sentiment que l’on sert à quelque chose, que l’on contribue à un développement global.
  10. Possibilité d’évolution dans le travail.

Ces axes peuvent recouvrir des choses communes, et la notation sur chacun des axes peut être très subjective. Mais cela permet de commencer à classer les choses. Je crois en tout cas n’avoir rien oublié…

Prenons un exemple. Auditeur junior dans un cabinet d’audit.

  1. Salaire : élevé.
  2. Intérêt intellectuel : faible.
  3. Disponibilité laissée par ailleurs : très faible.
  4. Pouvoir subi : très important.
  5. Pouvoir qu’on impose : très faible.
  6. Reconnaissance sociale : assez forte. Fierté d’appartenance : idem, probablement.
  7. Sécurité de l’emploi : faible.
  8. Ambiance dans le travail : dépend.
  9. Alignement avec une bonne vie : pas facile à justifier.
  10. Possibilité d’évolution : forte.

On peut remarquer plusieurs choses :

  • La notation est subjective, et qualitative.
  • Il y a des axes « internes », correspondant à une satisfaction personnelle, par exemple la « bonne vie », le pouvoir qu’on a, l’intérêt intellectuel, et des axes « externes », correspondant plus à ce que le monde extérieur nous renvoie (reconnaissance sociale, pouvoir qu’on subit…). J’imagine qu’on peut classer les axes selon d’autres critères, les réordonner, mais ces raffinements ne sont pas mon propos actuel.
  • On peut représenter ces axes sous la forme d’un « graphique en radar », qu’on peut appeler ici le Radar de Thibierge (l’image de début d’article correspond au Radar de Thibierge pour le poste d’auditeur junior).

Voici maintenant mes intuitions sur le sujet : normalement, chaque emploi devrait remplir la même surface c’est-à-dire que ce que l’on gagne par exemple en liberté, on le perd par exemple en salaire. On suppose que toute évolution positive sur un axe sera compensée par une régression sur un autre axe. Par exemple : les emplois qui laissent beaucoup de disponibilité et font subir peu de pouvoir… sont généralement moins bien payés. Donc tous les emplois se valent, car la surface intérieure du graphe reste de même dimension.

Mais si tous les emplois se valent, comment choisir ? Réponse : en cherchant lesquels des 10 axes sont importants pour vous (et lesquels sont accessoires). C’est là où arrive l’analyse personnelle, et la gestion des priorités. Quels aspects de votre travail sont cruciaux pour vous ? La salaire avant tout ? Le temps libre que votre travail vous laisse ? Aimez-vous avoir du pouvoir ? Le regard des autres (réussite sociale) compte-t-il beaucoup pour vous ?

En répondant à ces questions, vous pourrez non seulement (re)définir le type d’emploi qui est fait pour vous, mais aussi, vous aurez une idée de vos priorités dans le monde du travail.

Ceci est une réflexion en cours, tous les commentaires sont les bienvenus.

Publié dans Productivité, travail | 4 commentaires

Magnolia Express – 3ème Partie – # 18

Anecdotes
 
Le soir venu, Vieux Bill nous proposa d’aller voir Bob Brozman, un gars du cru qui jouait de la guitare acoustique dans une vieille grange, à quelques miles. Il nous y emmena en camionnette, un vestige de l’histoire automobile qui démarrait à condition qu’au moins deux personnes s’occupent du moteur, mais une fois que l’engin avait démarré, on pouvait s’installer sur la plate-forme arrière et regarder la campagne défiler.
Quand nous entrmes, la salle était bondée, chaleureuse, les bières brunes circulaient, les hommes se tapaient sur l’épaule ou bien s’accoudaient dos au comptoir pour juger de l’ambiance, quand on entrait là-dedans ça faisait comme une vague tiède qui vous enveloppait. Vieux Bill se frayait un chemin en distribuant des tapes dans le dos et des coups de coude, il nous installa d’office au bar et commanda des bières. Repoussant son chapeau en arrière, il nous raconta quelques anecdotes, la grande épidémie de ’32, et le temps où il était journalier dans les fermes céréalières, là où il n’y avait qu’à accrocher son chapeau à la porte pour s’installer, de toute façon y avait toujours besoin de main d’oeuvre. Il nous parla aussi de sa tentative pour être cultivateur « mais tu vois, j’avais pas choisi le bon cheval… La charrue, le lopin de terre, ça, y avait pas de problème, mais le cheval ! Ah Seigneur, il lui fallait boire un seau de vin avant de pouvoir commencer à travailler, et je partageais toutes mes bières avec lui. Je l’avais appelé l’Eponge, tellement il sirotait. Certains soirs, il s’arrêtait tout net au milieu d’un sillon et se mettait à ronfler, debout, tout en lâchant un pet de temps en temps, et si par malheur je le réveillais, il me regardait avec ses yeux fatigués, désabusés, laisse-moi dormir nom de dieu et puis il soupirait un coup et repartait dans ses rêves.
Finalement, le jour où je me suis rendu compte qu’il me coûtait plus cher qu’un tracteur, je l’ai donné au pasteur. Depuis, il ne boit plus que de l’eau, et il tire dignement la charrette de la paroisse ».

Vieux Bill s’adossa au bar, le regard dans le vague, moitié rêveur moitié regret. « Il n’y a plus que moi qui l’appelle l’Eponge maintenant, puisque le pasteur l’a rebaptisé. Ishmaël le Racheté, voilà comment il s’appelle maintenant… »

Creative Commons License
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.

Le roman, dans l’ordre, est
.

Publié dans Romano | Laisser un commentaire

Magnolia Express – 3ème partie – # 17

ça marche
 
– Aline, dis-je.
– Mmm…, dit-elle, le nez plongé dans un journal de 1896 qu’elle a trouvé dans une malle.
– J’ai fini de réparer la première Corona.
– Mmm ?..
– Cela ne t’embête-t-il point de la tester de tes doigts agiles ? D’inaugurer sa nouvelle vie mécanique ?
– … ? … Qu’est-ce que j’écris ?
– Ben, je ne sais point. Essaie d’utiliser les 26 lettres de l’alphabet, comme avec la phrase « Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume ».

Aline repose son journal de 1896, se lève de sa chaise à bascule et vient avec moi dans la cabane. Elle s’installe devant la machine, insère une feuille blanche, et tape :

Bring – very quickly – this old whisky to the fair judge, yep, the one who’z smoxing.
 
Sur le papier, il y a marqué :

Bring – very quickly – this old whisky to the fair judge, yep, the one who’z smoxing.
 
ça marche.

Creative Commons License
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.

Le roman, dans l’ordre, est
.

Publié dans Romano | Laisser un commentaire

Epistémologie ontologique du sabre laser


Quand mon grand-père avait vu « la guerre des étoiles » (on ne disait pas encore Staroirz), dès le début (attaque du vaisseau diplomatique de la Princesse Leïa par les forces de l’Empire), il avait tiqué.
On voyait des braves soldats se faire dézinguer à coups de pistolasers, et ça faisait Piou Piou tandis que des éclairs lumineux et brefs jaillissaient de la bouche fumante des pistolasers.
Mon grand-père, qui n’était pas Polytechnicien pour rien : « Ce ne sont pas des pistolasers ! Un laser, c’est comme une lampe-torche, tu l’allumes et la lumière en sort, et si on n’éteint pas, le faisceau lumineux s’allonge sans rupture. Là, ce sont des balles traçantes. »
Mon grand-père avait laissé son me d’enfant quelque part, il raisonnait en froid polytechnicien. Personne n’est parfait.
D’où mon interrogation du jour, dont la profondeur égale la question sur le demi-tour d’Actarus dans Goldorak :

comment fonctionne un sabre laser ?

Prolégomène :
un sabre laser produit un laser qui

  • est limité en hauteur
  • est analogue à une épée, qui peut couper de taille (avec son tranchant) ou d’estoc (avec sa pointe). Par exemple, quand Krung Grop Tep, le mentor d’Obi Wan, se fait trouer par Dark Maul, c’est un coup d’estoc.

Interrogation suite au prolégomène :
un vrai laser, version 2008, et pas version « il y a très très longtemps, dans une galaxie très très lointaine », est un rayon lumineux qui troue et coupe, mais qui n’est pas limité en longueur. Donc ma question, c’est « qu’est-ce qui stoppe le laser du sabre laser à 1m20 du fourreau pour lui donner cette ergonomie d’épée archéo-futuriste ? »

La première idée est : un miroir. J’y ai beaucoup réfléchi dans le métro, et j’aboutis au dessin ci-joint. Alors tu vois, le manche bleu pâle, c’est le manche, celui qu’on tient à la main et que R2D2 envoie à Luke dans « Le retour du Jedi » pour abattre l’infme Jabba. On pousse sur un bouton, et hop, le générateur de laser (carré rouge) envoie le laser (trait rouge). Ce laser passe à travers un miroir sans tain (noir pointillé) et va taper dans un miroir (noir plein), hop, le laser bondit vers le haut, et à 1m20 de hauteur, un autre miroir biface décomplexé (triangle noir en haut) renvoie le laser vers le bas, ad vitam aeternam. Ainsi, on a un laser limité en longueur, mais qui coupe bien, avec en plus un raffinement : plus le sabre laser est allumé longtemps, plus le rayon est concentré (multiplication des allers-retours), plus il est puissant. On pourrait appeler ça « La concentration de préchauffe de Thibierge », en toute modestie.

Mais argh, je ne serai jamais prix Nobel :

  1. Il n’y a pas de miroir en haut (ou alors, on ne voit pas comment il tiendrait tout seul dans l’air)
  2. Si on se débrouillait pour en installer un (« on dirait que quand on allume le sabre, un miroir se matérialise en haut »), il n’y aurait plus d’effet d’estoc, et Krup Gong Couic n’aurait pas pu être troué par Dark Maul.

Nous voilà – presque – revenus au point de départ. Et là, j’ai une idée, mais j’ai besoin de physiciens, éventuellement ‘Pataphysiciens, ce serait plus fun. On va dire qu’il y a un champ de force qui est créé quand on allume le sabre, et que c’est ce champ de force qui repousse le laser à partir de 1m20, jouant le rôle du miroir distant.
Cf. la figure suivante, où le champ de force – appelons-le « Field Castro » – est figuré sous forme d’un mignon nuage moutarde. Mais reste le problème de l’estoc : un champ de force capable de repousser un laser, il ne va pas permettre de toucher son ennemi, le dit ennemi sera lui-même expulsé de la zone de combat par le champ de force (effet blocus de Field Castro).
Je ne m’en sors plus. Des idées, quelqu’un(e) ?

Publié dans Réflexions | Laisser un commentaire

Caillou – Phénix

Un rayon de soleil effleure ma coquille
Cela fait si longtemps.
Timide rayon, timide réponse
Juste une petite fêlure
Pour une lumière ténue
Comme dans une chapelle romane.

Trop tôt pour décider d’éclore,
Pour choisir qui je veux être.
Je sais que le temps apporte des nuages
J’ai appris à me méfier des premiers rayons.

Mais je sens la force dans mes ailes
Et je fixe cette petite source de lumière
Prêt à faire craquer ma vie.

En attente.

Publié dans Caillou | Laisser un commentaire

Caillou – Overdose


Mes dossiers urgents
Les souris vont pouvoir les grignoter
En paix pendant une semaine.

Publié dans Caillou | Laisser un commentaire

Magnolia Express – 3ème partie – # 16

Cahutes (2)
 
Une fois que j’ai expliqué aux renards qu’ils ne doivent pas faire leurs cérémonies de mariage si près des clairières, parce que sinon les humains voudront s’inviter à la noce, je me réveille avec la certitude d’avoir accompli une bonne action. Bon, comme d’habitude, tu t’es levé à cinq heures du matin pour aller jouer dans le parc aux antiquités, et j’émerge donc au milieu des draps comme une abeille au milieu d’un lys blanc.
Bzzzzz.
 
Entrouvrant la fenêtre comme une squaw sioux, j’essaie de repérer ta trace dans le sable léger du sentier. Nulle trace, mais une sorte de bruit (tic tic tic) dans la petite cabane là-bas, à côté de la statue en bidons métalliques. Bien, c’est là-bas que le coyote se cache. Armons-nous et allons-y.

– Que fais-tu, demandé-je, en constatant in petto que tu es en train de te pencher sur une vieille machine à écrire vénérable.
– Je me penche sur une vieille machine à écrire, réponds-tu. Puis tu ajoutes, par souci de précision : vénérable.

Je me penche à côté de toi, et nous hochons la tête ensemble face à ce respectable vestige du passé. Corona, 1918.

– Dans la caisse à côté, il y a quelques autres Corona, deux Remington, une Underwood, plus quelques autres en dessous, dis-tu, ô toi mon coyote à poil ras.

J’attends.
Tu me regardes, souris, me dis :

– Je crois que je peux les réparer. Je crois que je vais les réparer.

Je hoche la tête, vu que ça ne me dérange point. Alors tu claques tes mains sur tes cuisses et tu te redresses :

– Allons préparer un petit déjeuner énorme, pour changer.

Creative Commons License
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.

Le roman, dans l’ordre, est
.

Publié dans Romano | Laisser un commentaire

Airport en commun

Ce matin dans le métro, au lieu du signal sonore, j’ai cru entendre :

« PNC navigant aux portes. Déverrouillage des toboggans. Vérification de la porte opposée. »

Publié dans Fonds de miroir | Laisser un commentaire

Magnolia Express – 3ème partie – # 15

Cahutes
 
Je m’éveillai à l’invitation d’un parfum de soleil timide, sur les carreaux de la petite cabane. Nulle odeur de café brûlé.
Je me levai sans déranger Aline, qui était visiblement occupée à se bricoler un rêve à trois étages, et sortis face au parc d’antiquités mécaniques. Il y avait des piles d’objets mastodontes et des allées larges, ceux qui passaient dans la région en montgolfière devaient voir un quadrillage d’allées bien nettes, avec de temps en temps une petite cahute en bois. Nous avions dormi dans la cahute n°5, une petite pièce avec un grand lit à ressorts, quatre murs en bois autour et un toit pour couronner le tout. Je savais qu’Eileen et Conrad étaient dans la cahute 18, de l’autre côté du parc, et je me demandais si les autres petites cabanes que je voyais abritaient aussi des voyageurs express. Je m’avançais vers la première cabanette, à la réflexion, elle avait plutôt l’air de contenir des objets fragiles, vu qu’il n’y avait même pas de porte, juste un rideau qui bougeait un peu. Quel contenu, quelles découvertes ? Abats-jour ? Rasoirs de barbier ? Roulettes de casino ?
J’hésitai sur le seuil : l’intérieur était sombre et frais, alors que j’avais le dos chauffé au soleil. La bicoque faisait dix pieds sur douze et contenait des meubles en bois verni, chacun recouvert d’une bâche, ou un drap, une cape, une voilette, une descente de lit. Au choix.
 
Sur une table roulante à côté de l’entrée, une vieille machine à coudre, du type de celle qui avait piqué la Belle au Bois Dormant, rêvait à sa splendeur passée. Je passai la porte et m’accroupis devant l’objet. La roue d’alimentation ne tournait plus, mais c’était probablement un problème de graissage. Je trouvai une burette d’huile qui flânait sur une des étagères, et entrepris de rendre les derniers honneurs à cette ravaudeuse mécanique.
 
Après un démontage sommaire et un tendre graissage, la vaillante machine fonctionnait à nouveau et réclamait de l’ouvrage. Je lui promis d’en parler à Vieux Bill, et elle me remercia, me disant que j’étais fort serviable. En me relevant pour libérer mes jambes ankylo-accroupies, je jetai un oeil à une grosse caisse en bois sans couvercle, coincée entre la table de la machine à écrire coudre et un vieux classeur verni. Son contenu était recouvert d’un vieux drapeau américain délavé, ce qui faisait que l’on ne voyait point les objets ainsi entassés. ça devait probablement être des entonnoirs en cuivre, ou une collection de fers à friser, ou encore des récipients en étain allant de l’once au gallon.
Je soulevai le drapeau : la caisse était remplie de vieilles machines à écrire en vrac.
Je crus voir un cimetière d’instruments de musique.

Creative Commons License
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.

Le roman, dans l’ordre, est
.

Publié dans Romano | Laisser un commentaire

Aphorisme

« Quand ça change vite, ça change toujours dans le mauvais sens ».
Il faut du temps pour établir la confiance, et pour faire de bonnes choses, il faut accepter de prendre (et non pas perdre, comme le croient certains) du temps.
Par opposition, les stratégies de « j’arrive, je change tout, je ne prends pas le temps de consulter », on sait où ça mène.
Tristan Nitot a publié hier un excellent billet sur le sujet. J’y reviendrai (ou pas), car enseigner, ou publier des manuels, c’est vraiment une stratégie de très long terme. Et on se souviendra de mes réflexions sur la tyrannie du court terme.

Publié dans Réflexions | Laisser un commentaire