D’habitude, un café est un lieu de temps suspendu. On s’y retrouve pour prendre un pot, pour un rendez-vous, pour découper le temps. Dans un café, on est rarement, voire jamais, pris par le temps. Sauf dans le café de la gare. Ce n’est plus un lieu de rencontre, une parenthèse dans la vie, c’est juste un endroit, un peu froid, sans grande humanité, où l’on vient passer le temps en attendant le départ du train. Dans un café de la gare, les percolateurs ont des airs de métronomes.
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Faut que je vous dise, Doc, c’est idiot, mais "au café de la gare, les percolateurs ont des airs de métronomes", c’est magnifique. Voilà, c’est dit, juste pour ça, ça vaudrait la peine de vous lire. C’est idiot, certes, mais c’est sincère.
On sentirait presque l’odeur de vieux tabac froid, et on verrait presque l’air morose du serveur en tablier blanc derrière le comptoir, qui essuie machinalement les tasses à café avec son torchon légèrement gris.
Mais…
Un café de la gare, ça peut aussi être le lieu d’un rendez-vous plein d’espoir entre deux personnes qui ne se sont encore jamais vues.
Un café de la gare, ça peut aussi être le lieu où un amoureux/une amoureuse attend avec impatience l’ARRIVEE du train de sa moitié.
Dans un café de la gare, les clients ont parfois des airs de gens heureux.
Non?
Les deux commentaires précédents ont été interceptés par l’antispam 1ère lame, sous un prétexte fallacieux : ils contiendraient chacun un « mot spam ». J’ai beau chercher, je ne vois pas…
@ Monsieur Jean : eh ben merci, c’est toujours agréable à entendre, en ces mois de déprime grisée ! Odette Toulemonde m’a l’air d’être une lecture indispensable en ce moment… Je finis Cyrano, et je m’y attelle, je pense.
@ Matthieu : ah, j’aime bien cet aspect positif, je n’y avais pas pensé, mais ça peut être quand même un café de l’attente positive. J’y crois moins : ils sont rares, ceux qui construisent leur bonheur en se disant « j’arrive tôt, exprès, pour pouvoir bâtir mon attente, mon plaisir ». Mais c’est superbe, quand cela arrive. Je viens de lire ce type de stratégie (un homme qui pourrait venir en voiture, mais qui préfère affronter chaque soir 12km de nuit et de vent pour retrouver son aimée) dans le Giono que je viens de terminer (Ennemonde et autres caractères).
Je reconnais bien volontiers que mes attentes dans les cafés des gares ont bien plus souvent pris le tour que VOUS décrivez.
Et j’en profite d’ailleurs pour joindre mes louanges à celles de Monsieur Jean: j’ai moi-même trouvé cette phrase excellente.
En revanche, je ne connais pas cette Odette dont… Toutlemonde parle!