Caillou – Absenthe

Des années après,
Alors que je suis dans une autre vie,
Ton parfum me surprend
Et je pense immédiatement
« Lingerie orange ».

Publié dans Caillou | Commentaires fermés sur Caillou – Absenthe

Gestion des mails – phase 1, la mesure

Dans un thibillet de l’essentielle rubrique Productivité, je parlais des mails comme du stock (courriers passés à traiter) et du flux (courriers entrants).
Prolégomène, raffinement, et préparation d’action.

Prolégomène

Je ne vais parler ici que de ma messagerie pro, mais les frontières sont floues. Plus le temps passe, plus j’essaie d’avoir toutes mes adresses mail qui tombent dans la même boite. Grand débat, sur lequel je ne suis plus d’accord avec Yann (à développer, ou à choisir suivant le goût de chacun).

Raffinement

Trois variables :

  • le nombre de mails restant à traiter dans la boite (pour moi, à cette minute, 31) dit Le Stock ;
  • le nombre de mails arrivant dans la boite chaque jour (statistique à définir, intuition : 40 à 60), dit Le Flux ;
  • le nombre de mails que je peux traiter en une journée (statistique à définir), sachant que je ne fais pas que ça (si, si, sérieux…).

Quelques propositions logiques, et leurs sous-propositions

  • Si La Vélocité* est supérieure au Flux, le Stock diminue, c’est bien.
  • Si La Vélocité est inférieure au Flux, le Stock augmente, c’est pas bien.
    • Augmenter la Vélocité
    • Diminuer le Flux

* NB : je raisonne en valeurs moyennes quotidiennes; il faudrait plutôt mesurer cela sur une semaine, pour tenir compte des cours, des réunions avec des fâcheux, etc.

Préparation d’action

La semaine prochaine, si j’ai le temps :

  • Je mets les (31 ?) mails restant à traiter à part, pour démarrer avec une boite vide
  • Je laisse les mails entrants, et mes réponses (car je me mets en copie systématiquement, cf. le thibillet original) dans la boite, où je les vois s’accumuler pendant la semaine
  • A la fin de la semaine, j’aurai normalement une semaine de Flux, et ma Vélocité.
  • Je passerai alors à la formulation de stratégies
    • d’éradication (diminuer le Stock),
    • de productivité (augmenter la Vélocité),
    • éventuellement d’éducation (diminuer le Flux).
Publié dans Productivité | Commentaires fermés sur Gestion des mails – phase 1, la mesure

Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille…

Allez, encore un effort… J-4.

Publié dans Courir | Commentaires fermés sur Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille…

La compétition à XV à ne pas rater ce dimanche…

Ils seront XV, portés par des milliers de personnes.
Cela fait des mois qu’ils s’entraînent, se soutiennent, apprennent à se connaître.
Il y a les petits jeunes, et les anciens qui distillent la sagesse et les conseils.
Ils représentent la France, mais ne sont pas tous français.
La tension est montée, au fil de quelques échauffourées passées, mais c’est vraiment dimanche que ça va passer ou casser.
Non, ce n’est pas du rugby, c’est la suite du projet Mercure.

Et pour ceux qui ont la flemme de cliquer sur le lien :

Dimanche 30 septembre, je vais courir le Marathon de Berlin aux couleurs de l’ESCP-EAP, l’école qui m’emploie, pour une cause humanitaire : le financement de la recherche sur un syndrome génétique affectant les jeunes enfants, le syndrome de Williams et Beuren.

Je souhaiterais que vous considériez de verser une somme, fut-elle modique, pour cette noble cause, et pour m’encourager tout au long de ces 42km195, pour lesquels je me suis entraîné tout l’été.
En effet, un de mes amis, qui est aussi marathonien, a une nièce atteinte de ce syndrome. Nous avons donc réuni une équipe de 15 coureurs, qui a déjà couru le Marathon de Madrid en avril, collectant déjà, grâce à vos dons, plus de 1400 euros.

Nous courrons ensuite le Marathon de Londres, Turin, puis Paris, soit 5 marathons en 4 ans. (Tous les détails sont sur 5marathons.com).

Voilà un certain nombre de raisons pour lesquelles vous pourriez envisager de donner :

  • les dons vont à 100% à l’association humanitaire Autour des Williams, pour favoriser la recherche sur ce syndrome génétique
  • 60% des dons sont déductibles de votre impôt sur le revenu
  • vous nous encouragez, mes camarades coureurs et moi-même, pour ce défi
  • vous soutenez mon (éventuellement votre) école, qui s’est engagée généreusement dans ce défi sportif, collectif et humanitaire
  • vous voulez agir
  • vous souhaitez encourager notre partenaire Spira, sympathique PME européenne, qui a doté gratuitement tous les coureurs de chaussures de compétition haut de gamme

Pour faire un don, vous pouvez soit vous connecter sur le site Internet http://www.5marathons.com/ et aller à la page des coureurs, et me choisir (oui, moi, tout en bas de la page) pour faire un don en ligne (connexion sécurisée par Paypal), ou bien vous pouvez envoyer un chèque, libellé à l’ordre de « Autour des Williams », envoyé par la Poste à

Anne-Laure THOMAS
Association Autour des Williams
« 5 marathons sur 5 campus »
2ème étage
10 rue de la Jonquiere
75017 PARIS

Dans les deux cas, l’association vous contactera pour le justificatif fiscal.
Dans la page des coureurs, vous constaterez que nous nous sommes tous fixé des défis, avec des paris à la clé. Ce système de pari n’est pas une obligation (vous pouvez verser un don libre), mais il est destiné à motiver les coureurs à faire un bon temps. Pour ma part, je vais essayer de battre mon meilleur temps au Marathon, soit 4h40.
Je vous remercie d’avance, et je donnerai à ceux/celles qui le souhaiteront un compte-rendu détaillé de cette épreuve… après l’avoir courue 🙂
Sportivement,
Votre serviteur, dit « The rooster of the macadam »

Publié dans Courir | Commentaires fermés sur La compétition à XV à ne pas rater ce dimanche…

Citation – Riesling Connection, par Christophe Vergnaud

« On reconnaît souvent un intellectuel en cette capacité de déclarer noble et supérieure la solution qu’il est de toute manière obligé de suivre. »

Christophe Vergnaud, Riesling Connection, La table ronde, 2003, p. 72.

Publié dans Citations | Commentaires fermés sur Citation – Riesling Connection, par Christophe Vergnaud

500 pages

Pour ce 500ème billet, je vais faire ce que je n’avais pas fait pour le 400ème : rédiger un thibillet à géométrie variable, qui s’enrichira au fil des mois.
Le 100ème thibillet n’était pas du type « rapport d’étape », mais tout bien réfléchi, il était – et reste toujours – d’actualité. Le 200ème thibillet faisait le point sur les Batanas et Ubuntus collectés, glânés, inventoriés, par tous et toutes (et c’est pô fini). Le 300ème thibillet regroupait (et c’est pô fini) les pages de mon roman en ligne, que je ferais bien de reprendre un de ces jours (mais je bloque sur une illustration musicale, vous saurez tout…).
Le 400ème thibillet a eu lieu, mais n’a pas été un thibillet « récapitulatif », je l’ai regretté après coup, mais bon, hein, ho.

Donc, de quoi qu’on cause maintenant, hein ? De livres. Un peu de synthèse, que diable, parce qu’il y a livres et livres. Et c’est donc parti pour une liste à géométrie variable.

  • Les livres que j’avais lus, et commentés, faisaient l’objet d’une rubrique « Livre lu », maintenant en sommeil. Archives ici.
  • Les livres professionnels auxquels j’ai participé sont rarement mentionnés ici, car ce n’est pas le lieu (sauf quand ils me dépriment, me lancent dans des abîmes de réflexion insondables, ou que j’en suis amusé, diverti, voire fier, ou enfin, qu’ils ne disent pas que des conneries). Y compris les livres des autres. Ceusses qui sont intéressés peuvent se connecter vers ça ou ça, sans garantie de mise à jour régulière.
  • Le roman, unique pour l’instant, de ma vie rêvée, est , mais vous le saviez déjà.

Enfin, et c’est le plus important : je m’étais dit qu’il fallait que je recense quelque part les recommandations qu’on m’avait faites dans ce bleug (car j’avais demandé de l’aide). Voici donc la liste, par essence évolutive, de tout ce que l’on m’a recommandé (avec, si j’ai lu depuis, une critique lapidaire et consternante dudit ouvrage recommandé) :

  • Kazuo Ishiguro, Never Let me Go
  • Jonathan Coe, Le Testament à L’Anglaise ou La Maison du Sommeil
  • Damien Owens, Les trottoirs de Dublin
  • Jay Mc Inerney, Le dernier des Savages
  • Robert Mc Liam Wilson, Euréka Street – lu. Pas mal, des bonnes idées, mais je n’ai pas accroché plus que ça. Il y a de l’humour, c’est détendant, mais je ne sors pas en me disant « bon sang, quel bon livre »
  • Maxence Fermine, Billard blues (ou Neige ?)
  • Une vie francaise – Jean-Paul Dubois
  • Les cerfs volants de Kaboul – Hosseini
  • Dalva – Jim Harrison – dans ma bibliothèque depuis des années, vanté par quelques uns, il attend toujours mon bon vouloir…
  • Histoire de Pi. – Yann Martel
  • La maîtresse des épices – Chitra Banerjee Divakaruni
  • A marche forcée – Slavomir Rawicz
  • Le Grand Cahier – Agota Kristof
  • La tache – Philippe Roth. Lu, pas jusqu’au bout. M’est un peu tombé des mains.
  • Waltenberg d’Hedi Kaddour – imbitable. Ce genre d’écriture syncopée me perd totalement. Je suis pas assez multichrone, je comprends rien.
  • Selby Jr. Hubert Le démon
  • Samuel Beckett, Molloy
  • Paco Ignacio Taïbo II – A quatre mains, ou Nous revenons parmi les ombres

Les polars

  • Michael Connelly – Les Egouts de Los Angeles, Le Dernier Coyote, Le Cadavre dans la Rolls (lu, apprécié, mais beaucoup moins inquiétant que Le Poète), Deuil Interdit

Pour les lieux particuliers,

  • « Passing time in the Loo », auteur à trouver

Et puis les « incontournables » de Cuné :

  • Pat Conroy Le prince des marées
  • Richard Powers Le temps où nous chantions
  • Harry Mulisch La découverte du ciel
  • Martin Winckler La maladie de Sachs
  • Ian Levison Un petit boulot
  • David Adams Richard La malédiction Henderson
  • Laars Saabye Christensen Le demi-frère
  • Au moins un de leurs romans, n’importe lequel :Russel Banks, André Brink, Richard Russo, Christopher Priest, Ernest Hemingway,
  • Les québécois : Michel Tremblay, Gabrielle Roy, Francine Noël, Mordecaï Richler, Yves Thériault,
  • Les rigolos :
    • Will Ferguson Bonheur, marque déposée
    • Helen Hanff 84, Charing Cross road – oui, très joli, et poignant, finalement.
    • Philippe Jaenada – j’avais bien apprécié son « Chameau sauvage » mais le début était trop prometteur, et la fin trop classique.
    • Mathew Beaumont E-mail story

Enfin, les BDs (merci à l’inconnu du 3ème étage), et mes commentaires, sont (encore un thibillet à faire évoluer).

Publié dans Livres | Commentaires fermés sur 500 pages

Batana – Spongiard

Spongiard : n. m. Point de non-retour. Moment à partir duquel on ne peut plus retirer sa veste, parce qu’on a trop transpiré dessous, et que les auréoles vont se voir. Donc on garde la veste et on continue à dégouliner.

Ousse-Spongiard : n. m. Moment à partir duquel on ne peut plus retirer sa veste, parce qu’on a trop transpiré dessous, et que si on l’enlève, ça va sentir. Donc on garde la veste et on continue à dégouliner et à puer.

J’ai adopté ici la syntaxe du Baleinié, le livre grâce auquel cette quête a commencé, à propos du Ousse (qui sert à définir le paroxysme du souci).

Publié dans Batana | Commentaires fermés sur Batana – Spongiard

Le prof de…, étiquette sociale

« Picard s’était servi un nouveau verre. Il n’aimait pas parler de lui, surtout pour entendre les mêmes anecdotes, les mêmes sarcasmes sur la typologie du professeur de philosophie. Car c’était toujours la même ritournelle depuis quinze ans. Il suffisait qu’il révélt sa profession pour que ses interlocuteurs se remémorent leurs années-lycée. […] aux yeux d’autrui, il y a des professions qui vampirisent la vie privée, la rendant exsangue de toute autonomie. Le professeur de philosophie fait partie de ces professions-vampires. On n’imagine pas un professeur de philosophie faire autre chose que de la philosophie, même dans des moments intimes de sa vie. On imagine au contraire un homme sans cesse absorbé par ses pensées, grignotant ses tartines beurrées en lisant fiévreusement du Nietzsche et poussant son caddie dans les rayons blafards du supermarché en songeant à l’obscurité de la caverne de Platon. »

Christophe Vergnaud, Riesling Connection, La table ronde, 2003, p. 55.

Outre le fait que ce roman – que je relis avec délectation – est un pur ovni jubilatoire, mêlant philosophie, méditations sur les mouches ou les garagistes, et style mordant, cette citation a aussi le mérite de faire sonner quelques cloches familières.

  • On n’est pas loin du bovinage, cette tentative d’étiqueter les personnes à une seule dimension (c’est aussi le début de Transluxion, je sais, je me répète).
  • Il y a certaines catégories sociales qui sont étiquetées, avec quantité d’a prioris. « Les journalistes écrivent n’importe quoi », « Les agents de la SNCF sont toujours en grève », « Les employés d’état-civil sont désagréables », « Les routiers sont sympas » (bon, ça date…). Je manque d’exemples, mais il y en a d’autres, probablement. Certains métiers sont des fardeaux, car quand on se présente, on sait qu’on va avoir droit à la même litanie, les mêmes questions (ma première question, à moi, est toujours : « Et tu donnes combien d’heures de cours par semaine ? »).
  • Il y a, comme souvent, confusion entre le métier et le domaine. Je suis professeur de finance (mais pas que…), et même chez mes collègues professeurs de marketing, je suis « un financier ». J’ai beau expliquer que dans « professeur de finance », le mot le plus important, c’est professeur, ça n’a pas l’air de rentrer…

(Non, Mamz’elle, ce n’est pas une jérémiade. Et s’il ne fallait retenir qu’une chose : lisez donc cet excellent livre de Christophe Vergnaud – je me rends compte qu’il en a écrit un autre depuis, hop, Amazon, 3 clics, ce sera dans ma boite aux lettres dans une semaine).

Publié dans Citations | Commentaires fermés sur Le prof de…, étiquette sociale

Ce qui m’énerve – gérer les ratés des autres

Dans une matinée où on se dit « bon, y faut pas mollir, j’ai 10 000 trucs à faire », toc toc, un(e) collègue qui débarque, avec deux visiteurs extérieurs (heureusement, j’ai une cravate), et me laisse. Improvisation du genre « mais bien sûr, je vous attendais », et donc 1h30 de réunion non prévue, d’abord juste eux et moi, puis un collègue qui arrive au bout de 20 mn.
Pression du visiteur extérieur : on ne peut pas dire « Ta réunion, tu te la fous où je pense, ça t’apprendra à utiliser un agenda et le mail ». Enervement important. Pas bon pour une matinée de lundi, ça.

Publié dans Perso | Commentaires fermés sur Ce qui m’énerve – gérer les ratés des autres

CQFD

Hier, je forgeais Wouifer, et ce matin, j’ai eu mon aéropage :

[à propos des preneurs de son qui, à la radio, doivent donner un « paysage sonore » aux émissions] « … Elle ne dispose que d’une journée pour réaliser toutes ses prises, donner l’impression du printemps, de l’hiver. Elle se souvient surtout de l’automne. « Michael Lonsdale marchait sur un chemin de cailloux. Devant lui, le technicien reculait avec sa perche. Lonsdale disait ‘la vie n’a aucun sens’, et un coucou s’est mis à chanter : cou-cou cou-cou… Le comédien a levé les yeux au ciel et repris : ‘la vie n’a aucun sens’. L’oiseau a recommencé son cou-cou cou-cou. ‘Et comme la vie n’a aucun sens…’a poursuivi Lonsdale, avant d’être interrompu par un ultime cou-cou, cou-cou… C’était extraordinaire ! »

Catherine Lemire, citée in Telerama n° 3004, 1er août 2007, p. 43.

Donc, Lonsdale et le coucou, ça wouife.
Certes, cela m’était déjà arrivé avec Cyrano, mais c’est toujours agréablement surprenant, ces coïncidences livresques.

Publié dans Ubuntu | Commentaires fermés sur CQFD