Torrent dans la montagne froide
Ruisseau le long du pré
Larme sous sa paupière.
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.
Le roman, dans l’ordre, est là.
Torrent dans la montagne froide
Ruisseau le long du pré
Larme sous sa paupière.
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.
Le roman, dans l’ordre, est là.
Le matin frais
Sur la couette
Ses cheveux rêvent
au vent de la moisson.
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.
Le roman, dans l’ordre, est là.
La fenêtre du soir
un éclat dans ses yeux
Elytres de grillon.
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.
Le roman, dans l’ordre, est là.
ESCP-EAP running from Christophe Thibierge on Vimeo.
J’ai dû passer 2h sur le montage vidéo, et 3-4h à essayer d’obtenir une vidéo de bonne qualité sur Internet.
Google vidéo ne marche pas bien, dailymotion non plus, [edit] ni YouTube, tous étant de qualité discutable… Si quelqu’un a une idée pour transférer une vidéo de bonne qualité (3 à 4 gigas pour 2 mn de vidéo, en DV ou AVI…) et qu’elle ne se retrouve pas totalement floutée sur le site de diffusion après coup, je suis intéressé… Merci à Capi, qui m’a orienté vers Vimeo : la fenêtre donne enfin une vidéo de qualité satisfaisante, même en mode plein écran. [fin d’edit]
Brock : n.m. Emballage / boite de conserve / sachet sur lequel il y a écrit « système d’ouverture facile », et qui n’est pas d’ouverture facile.
Par extension : jolie fille avec une voix de crécelle.
La fenêtre du matin
un éclat dans ses yeux
Grains de café.
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.
Le roman, dans l’ordre, est là.
Lors de ma seule incursion dans la lecture d’un livre d’un Chinois converti à la langue française (François Cheng, le dit de Tianyi), j’avais été déçu. Je m’attendais à la sagesse de l’orient transfigurée dans un français très épuré, et je tombais sur un récit certes très bien écrit, mais écrit comme un académicien écrit : belle langue, beaux effets.
Ma deuxième incursion est donc ce roman de Shan Sa. Et cela correspond beaucoup plus à ce que j’attendais, et dont je rêvais secrètement : lire en français, mais avoir l’impression d’entendre le musique de la langue, et surtout la poésie, chinoises. Il y a du Erri De Luca là-dedans, ou du Laurent Gaudé : des phrases courtes, des images poétiques, un langage très simple et très pur. Du haïku chinois.
(Mais aussi de la dureté terrible, miroir des périodes troublées de la Chine occupée en partie par le Japon dans les années 30).
Et puis cette analyse définitive du Jeu de Go (NB : pour apprécier la citation suivante, il faut rappeler quelques éléments du Jeu de Go : les pions, ou pierres, sont posés, et ne se déplacent pas. L’endroit où l’on pose les pierres, les liens entre elles, les espaces qu’elles circonscrivent, les pierres ennemies qu’elles encerclent, donnent sa dynamique au jeu, alors même que les pierres sont fixes).
La position d’un pion évolue au fur et à mesure qu’on déplace les autres. Leur relation, de plus en plus complexe, se transforme et ne correspond jamais tout à fait à ce qui fut médité. Le go se moque du calcul, fait affront à l’imagination. Imprévisible comme l’alchimie des nuages, chaque nouvelle formation est une trahison. Jamais de repos, toujours sur le qui-vive, toujours plus vite, vers ce qu’on a de plus habile, de plus libre, mais aussi de plus froid, précis, assassin. Le go est le jeu du mensonge. On encercle l’ennemi de chimères pour cette seule vérité qu’est la mort.
Shan Sa, La joueuse de go, Folio n° 3805, p. 294.
Zargage : n. f. distance où l’on sait qu’on est trop loin du métro / train, ça ne sert à rien de courir, les portes se refermeront avant.
Par extension : Sérénité qui en découle. « Je suis en plein zargage, donc pas de raison de stresser. »
NB : je cours très très rarement sur un quai : je ne vois pas ce qui justifie qu’on n’aie pas le choix / la possibilité d’attendre 2 mn de plus (métro) ou 10 mn de plus(train). Mais tout système connaît des exceptions, sinon c’est pas drôle. De temps en temps, rarement, ça me fait plaisir de courir, non pas pour rattraper frénétiquement quelques secondes, mais juste parce que ça me plaît de pouvoir le faire quand JE le décide.
Il y a 7 ans, le 11 septembre 2001, un drame de grande ampleur a secoué les Etats-Unis. La thèse officielle, largement reprise dans les médias jusqu’à aujourd’hui, peut être résumée (par mes soins) ainsi :
Deux avions de ligne détournés ont percuté chacune des deux tours du World Trade Center, déclenchant des incendies dans ces tours. Sous l’effet des incendies, ces deux tours se sont écroulées, faisant plus de 3 000 morts. Un autre avion de ligne a été détourné et a percuté le Pentagone. Un quatrième avion s’est écrasé en Pennsylvanie. Une commission d’enquête a été formée fin 2002, et a rendu un rapport de 585 pages en juillet 2004, statuant sur ces événements.
Au fil des mois, puis des années qui ont suivi ce drame, plusieurs groupes se sont formés pour contester cette thèse officielle. Certes, il y avait comme toujours des illuminés et des fous, et plusieurs thèses fantaisistes ont pu voir le jour. Mais il y a aussi eu un grand nombre de militaires américains, de professeurs et chercheurs, d’architectes qui ont pris position pour contester la thèse officielle… Notamment, un collectif de chercheurs en physique, chimie, énergétique qui n’arrivaient pas à faire publier leurs articles de recherche dans les journaux académiques a décidé de créer un journal académique en ligne (avec comité scientifique, revue des articles avant publication, sélection par des spécialistes du domaine) et portant exclusivement sur les attentats du 11 septembre. Ce journal a rempli sa mission, puisqu’il a mis en ligne 48 articles de qualité scientifique. Certains de ces articles commencent maintenant à être admis dans des revues scientifiques de renom.
Ce qui est donc étonnant, c’est de voir le peu de cas médiatique qui a été fait de ces contributions. Que ces travaux soient ignorés dans la plus grande partie de la presse américaine, cela pourrait encore se comprendre. Mais qu’en Europe, aucune presse d’investigation n’aie fait surgir ces dissonances majeures, cela surprend. Soit il s’est agi d’un panurgisme à grande échelle, chaque journaliste relayant l’information de ses collègues sans réelle investigation personnelle ; soit des enjeux éditoriaux ont fait qu’une seule thèse a prévalu, et que la mention à d’autres explications est habilement noyée sous la dénomination « les thèses du complot ».
Je résume quelques découvertes scientifiques, et renvoie les lecteurs curieux aux excellents articles de Wikipedia (notamment les théories du complot, les accusations de partialité de la commission d’enquête). Les sources que je cite ci-dessous sont hélas essentiellement en langue anglaise.
A ce stade, il est difficile de formuler des hypothèses rigoureuses. Mais une destruction programmée par explosifs ne s’improvise pas. Il faut avoir accès aux bâtiments et à toutes leurs installations intérieures. J’avais lu des articles sur les propriétaires des tours, les bénéficiaires des contrats d’assurance, les responsables des sociétés de vigiles et leurs liens avec des personnalités en vue. Je ne retrouve plus, pour l’instant, les références.
En tout état de cause, je constate qu’entre les faits scientifiques (avec toutes les questions que l’on peut imaginer, en termes de préméditation), et la version véhiculée dans la presse, il y a un hiatus. Je reviens à mon propos : peut-on encore penser être informé, quand des informations aussi détaillées et précises n’ont pas été reprises dans la presse pour donner une vision plus contrastée de cet événement ? Et pourtant, l’adhésion de masse à cette « thèse officielle » a conduit à des conséquences géopolitiques extrêmement graves.
Le paradoxe amusant, ou très triste, c’est que si les pages des journaux se mettent à consacrer un peu d’espace aux théories alternatives 7 ans après, ce sera peut-être grâce à la tirade de Jean-Marie Bigard. (Ah, j’oubliais, il s’est rétracté).