Impressions nord-américaines – Factory reset

Harvey Comme plusieurs générations qui ont baigné dans une culture nord-américaine (films, séries, musique), j’ai toujours ce choc délicieux quand je vais aux États-Unis ou au Canada anglophone : les sens qui sont remis à zéro.
Par exemple, à Paris, quand le distributeur de tickets de métro me propose un aller simple ou un aller-retour, ça ne me fait ni chaud ni froid. Mais aux US, la mention « one way ticket » me déclenche ça, évidemment 🙂
Le passage d’une ambulance me met en transe : ce son, c’est toutes les séries télévisées, c’est l’inspecteur Harry (oui, je sais, j’assume ma quadranitude solaire) ou The Wire. J’en viens à photographier des panneaux de rue, des feux rouges… Vous imaginez un gars, à Tourcoing, qui photographierait le feu rouge du carrefour Jean Zay ? Une touriste japonaise qui prendrait en photo les logos de sécurité – ou les poubelles – dans le métro de Lyon ?
Et le plus sympa, c’est que ça arrive à tout moment, par surprise. Rien de moins qu’une réinvention du quotidien, du regard, de l’oreille…
Harvey2 Avec l’impression, par moments, d’être carrément dans le film : la visite du campus d’Harvard, ça me met à mi-chemin entre Un homme d’exception (A beautiful mind) et The social network. On pourrait rêver pire…

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