Mine de crayon

On nous rebat les oreilles de développement durable, et je suis comme tout le monde, je fais mes petits efforts, je remplis le lavabo d’eau chaude quand je me rase au lieu de laisser couler l’eau, je trie mes déchets, je n’imprime que le strict nécessaire.
Mais il y a des choses qui me trouent.
J’ai un crayon à papier, fourni par mon institution, avec le logo qui va bien. J’ai récupéré un taille-crayons aux fournitures, le modèle de base, une lame, corps doré, c’est l’utilisateur qui tourne d’un mouvement vif du poignet.
Eh ben merdre. La mine du crayon casse à chaque fois. Alors Zuip zuip zuip, je retaille, et snap, ça re-casse, je me retrouve avec un bout de graphite en degré de liberté.
Donc, je souligne une chose évidente : le temps où nous aurons tous une conscience environnementale, sera le le temps où nous aurons tous une conscience environnementale. Depuis le fabricant de crayons à papiers jusqu’à l’utilisateur final, en passant par le responsable des achats (à ce propos, un lien utile, hop).
Parce que ce serait tellement facile de me ruer sur les porte-mines en plastique made in china qu’on n’a pas besoin de recharger, on les jette, ils sont incinérés et deviennent des jolies petites particules dans les poumons de nos enfants. Mais moi je veux pas. Au risque de réduire ma sacro-sainte productivité.

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