Reset all

Lors d’une balade coursatoire, j’ai trouvé une piste de stade qui me tendait les bras. Depuis que je cours, je n’avais jamais testé de piste. C’est beaucoup plus motivant que je ne le pensais, une sorte de compétition avec soi-même.

Premiers résultats de la compétition :

  • Ma fréquence cardiaque maximale était de 179 battements par minute en 2002, elle est aujourd’hui de 177 BPM. Rien de nouveau, malgré des années d’effort.
  • Pour atteindre cette FC max, j’ai dû courir 1200m, dont 400m au maximum de ma vitesse. Ce maximum est de 3’29 » au km, soit 17,2 km/h (pendant quelques – longues – poignées de secondes…)
  • Enfin, j’ai encore re-calibré mon accéléromètre (on se souviendra des discussions à ce sujet). Je me suis dit « Jojo, le truc, c’est de calibrer ton accéléromètre en courant à ton objectif (5’30 » au km), et non en trottinant à petits pas ». Je me suis exécuté. A la fin des 2km de test, le calibrage était de … 1.000. Exactement le calibrage d’usine. Ca ne sert donc à rien, sinon à me montrer que, d’entrée de jeu, mon accéléromètre était correctement étalonné.

Enfin, quelques statistiques. Un des avantages du cardio-fréquencemètre : la fonction cumul, qui additionne tout ce que j’ai fait depuis que j’ai ce acheté ce bouzin. Elle me permet d’obtenir les stats suivantes : depuis janvier 2006,

  • j’ai couru 80 heures et quelques. Ce n’est pas forcément une statistique qui impressionne, alors,
  • j’ai fait 69 sorties d’entraînement. Encore une fois, sachant qu’il y a 84 semaines, ce n’est pas énorme, alors,
  • j’ai couru 646 km depuis le 16 janvier 2006. Et ça, je trouve que ça en jette pas mal.
Ce contenu a été publié dans Courir. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

0 réponse à Reset all

  1. chris dit :

    you go get them tiger

  2. inconnue dit :

    comme quoi, c’est comme en finance, les chiffres sont manipulables et parlent différemment selon les angles d’observation !

  3. Alx dit :

    – Ma fréquence cardiaque maximale était de 179 battements par minute en 2002, elle est aujourd’hui de 177 BPM. Rien de nouveau, malgré des années d’effort.
    Je crois que c’est normal : la fréquence cardiaque maximale n’augmente pas avec l’entraînement.

    – j’ai couru 646 km depuis le 16 janvier 2006. Et ça, je trouve que ça en jette pas mal.
    Là où je trouve que ça en jette, c’est que je ne pensais pas qu’on pouvait courir le marathon en s’entraînant si peu.

  4. Docthib dit :

    @ Chris : merci, vieux, je te renvoie les mêmes voeux… J’ai un rythme d’entraînement erratique, y va falloir commencer à rationnaliser tout ça.

    @ Inconnue : euh, oui, certes, peut-être, m’enfin quand même, il y a des mesures plus objectives que d’autres. Quand je finis 1200 mètres au bord de l’agonie, le palpitant en breloque et les poumons à l’envers, j’ai tendance à croire que je suis à ma fréquence cardiaque maximale. En bref, c’est quand même une science plus exacte que la finance 😉

    @ Alx : bonne remarque sur la FC max, en effet, donc je me rassérène immédiatement (d’autant plus que j’ai utilisé la fonction d’estimation de VO2max sur mon cardio, et qu’après test, il m’a trouvé une VO2max de 54, ce qu’il qualifie de "très bonne". Je crois que je vais le mettre sur ma carte de visite.
    "En s’entraînant si peu", euh, Alx, t’es sûr que tu veux pas reformuler ? 😉
    De fait, 646 km sur 84 semaines, ça fait un dérisoire 8,2 km par semaine, mais cette moyenne cache un écart-type important. Par exemple, après le marathon de madrid, je n’ai pas couru pendant 2 mois…Cela dit, c’est vrai que je suis dans la zone basse d’entraînement pour des marathons : 3 séances par semaine, pendant 2-3 mois avant l’épreuve, c’est vraiment le minimum. Et il faut voir comment je finis…

  5. nerik dit :

    bien joué doc ! courage pour la suite !

  6. Docthib dit :

    Merci mon grand, on en reparlera 🙂

  7. Yves Duel dit :

    Rien que de lire ça, ça m’fatigue !

    bois un coup, prof ! tu vas être essoufflé !

  8. Docthib dit :

    Tiens, ça c’est une bonne idée 😉 C’est d’ailleurs prévu ce soir, faut pas mollir. La prochaine fois, c’est moi qui t’invite.

  9. Ghusse dit :

    La fin d’un de mes commentaires concernant le billet précédent traitant du podomètre :
    > Il vaudrait mieux le laisser sur 1.0…

    😀

  10. ALx dit :

    Est-ce que cette petite moyenne hebdomadaire ne serait pas à l’origine de tes difficultés à finir ces marathons ?
    En vélo, je sais que beaucoup de sportifs ne dépassent jamais vraiment le niveau qu’ils ont atteints à la fin de leur première année : les coupures hivernales (en vélo c’est difficile de pratiquer lorsqu’il fait froid) leur font perdre tout ce qu’ils avaient acquis l’année précédente. Peut-être qu’avoir un entraînement plus régulier (contrairement à ce qui semble être ton cas, avec de longues coupures sans entraînement) pourrait être un remède ?

  11. Docthib dit :

    @ Ghusse : oui, c’est pour ça que cela m’a fait sourire, quand sur la piste, tout pantelant, j’ai vu "calibrage = 1.000", sans même un pouième de décimale de différence. Je suis donc un coureur d’usine…

    @ ALx : il y a du vrai dans ce que tu dis. Mais il y a des contraintes de temps. Le minimum syndical, c’est 3 fois par semaine, 2 mois avant l’épreuve PLUS une à deux fois par semaine le reste du temps. Je pense néanmoins que cette stat sur 1 an et 8 mois est trompeuse : j’ai eu une année 2006 assez paresseuse (cf. mon marathon de Paris) et 2007 plutôt vertueuse pour l’instant. Il faut aussi compter sur la motivation : il faut des temps de repos. Reste à trouver le bon dosage. De mémoire, l’endurance (le foncier) se maintient bien au fil du temps, que l’on coure ou pas. En revanche, la vitesse décline rapidement si on ne l’entretient pas régulièrement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.