Retour de vacances – chek-list et startup

Je rajoute un élément à ma check-list de vacances :

  • appareil électrique anti-moustiques

C’est bête, mais c’est un critère très important pour discriminer entre une première nuit épouvantable, avec piqûres, veille, stress et malédictions de Turc, et une seconde nuit fraiche, silencieuse et lénifiante.

Ce qui m’amène à mon idée de startup.

Pitch : proposer des « paniers de départ – semaine de location », vendus dans les superettes, ou vendus/livrés directement sur les sites de locations / bungalows.

Prolégomène et justification :

  1. quand on arrive dans une location, c’est souvent le samedi en début, voire fin d’après-midi. Il n’y a rien de plus déprimant, après 13 heures de route + 89 kg de bagages amenés à l’appartement / bungalow / Taj Mahal de location, que de se dire « Youpi, maintenant on va aller faire les courses dans un hypermarché bondé ». C’est Babylone, mon frère.
  2. Par ailleurs, quand on a réussi à se motiver, on est confronté à un autre type de frustration : la lessive ne se vend qu’en bidons de 5 litres. Or, si on n’a qu’une semaine de location, on ne consommera, allez, qu’un litre max. Pareil pour le sel, l’huile d’olive, et encore plus, le vinaigre. Autant, en fin de location, le jour du départ, il est de coutume sympathique de boire les 13 bières restantes, autant je me vois mal aller faire 7 lessives à vide. Surtout après avoir bu 13 bières, on n’est pas loin de l’accident du travail. Donc, je veux des petits conditionnements. Lessive : 1 litre, huile d’olive : 50 cl, sel : petite salière pratique.
  3. Enfin, il y a toujours les trucs qui manquent : un torchon, une ou deux éponges, une brosse à vaisselle, quelques savons, etc.

Solution : le thi’panier. Contient un paquet de café, des pâtes, de la sauce tomate, du sel, du poivre au moulin, du pain de mie, du miel, 2 éponges, un torchon, etc.

Business model : se faire un max de blé.

Voilà.

Ce contenu a été publié dans Perso. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

0 réponse à Retour de vacances – chek-list et startup

  1. L'inconnu du 3ème étage dit :

    En général, quand le business model est : "se faire un max de blé", il y a toujours un guignol pour y avoir déjà pensé….cf les magasins sherpa dans nos blanches montagnes (conditionnement adapté à des vacances d’une semaine, reprise des produits non consommés et possibilité de commander par internet avant d’arriver dans la station)….. je précise que je ne suis pas actionnaire.

    Ceci étant dit, je ne sais pas si le modèle est exportable au bord de la mer.

    Autant le gérant d’une supérette de montagne à intérêt à vendre 5 paquets de lessive de 1kg à 5 euros le paquet plutôt qu’un paquet de 5 kg à 20 euros (supérette de montagne = pas / peu de place = peut pas stocker et donc vendre 5 paquets de 5 kg), autant le gérant de l’hyper de la taille de quinze terrains de foot à Palavas peut le faire.

  2. L'inconnu du 3ème étage dit :

    J’aime quand ça bugge

  3. johann dit :

    Pas sérieux ce business plan… 13 bières restantes après une semaine de vacances, c’est de la science-fiction 😉

    Bonne reprise Doc!

  4. Docthib dit :

    @ L’inconnu du 3ème étage : les 3 messages, c’est pour bien souligner que vous êtes au 3ème étage ?? J’adore aussi quand ça bugge, alors je laisse, c’est mon libre arbitre. J’avais la flemme pour le business plan, alors j’ai mis celui de tout le monde. Je ne connaissais pas Sherpa, mais "la loi de l’inconnu du 3ème étage" (quand ça a l’air alléchant, c’est que quelqu’un est déjà sur le créneau) me semble digne d’être sacralisée. Cela dit, dans le sud, il y a plus de SPAR que d’hypermarchés, donc des superettes, des équivalents Casino. Et puis le but, c’est de livrer les lieux de location, pour éviter l’aller-retour du samedi.

    @ Johann : bonne observation ! En dehors de l’irréalisme du business plan (c’est un pléonasme), j’aurais une autre explication : et si c’était de la vertu, des bonnes résolutions, de la tempérance ? Bon, OK, c’est anéanti par les 13 apôtres du dernier jour, mais ça en valait la peine, non ?

  5. Et en plus tu peux y mettre des produits locaux avec des arrangements financiers avec les producteurs.

  6. Yann dit :

    Cercle vertueux: faire des business plans pendant les vacances, sur les vacances, pour se faire un max de blé et partir encore plus en vacances, faire de nouveaux business plans en vacances, (……)

  7. Docthib dit :

    @ La grande Loulou : bonne idée, ça contextualise l’offre, mais gros problème de (1) fraicheur (2) standardisation. Meuh non, je suis truffe, qui dit produits locaux ne dit pas automatiquement produits frais. Idée même : offrir, avec quelques produits, une idée de recette. Ex : la figatelle au barbecue.

    @ Yann : ça c’est génial ! Monter une startup dans mon hamac, le rêve… C’est à creuser, sincèrement : c’est quand on est en vacances que l’esprit est le plus fertile (les bières, ça aide…)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.