Tout doux liste

J’ai fait une razzia chez mon libraire. Je pense que du coup, je ne rattraperai pas le retard que j’ai pris sur les livres que j’ai lus, et que je n’ai point commentés. J’en fais quand même deux listes, on ne sait jamais.

Livres lus et non encore commentés sur ce bleug :

  • Jean Giono, Ennemonde et autres caractères
  • Erri De Luca, Acide, Arc-en-ciel
  • Stanislas Lem, L’invincible
  • Georges Simenon, La boule noire
  • Marcel Pagnol, Judas
  • Robert Silverberg, Les masques du temps
  • Dennis Lehane, Shutter island
  • (Edit) Anna Gavalda, Ensemble c’est tout

Si je devais choisir, je les commenterais tous. Si je devais choisir ceux sur lesquels j’ai le plus à dire, ce serait Simenon, Pagnol, Lehane. Et un peu de Lem et Gavalda.

Livres/BDs achetés et en instance de lecture :

  • Manu Larcenet, Le retour à la terre (BD), tomes 1 et 2. Déjà lus, tellement c’est bien.
  • Manu Larcenet, Guide de la survie en entreprise (BD), déjà lu. Une citation pour mon projet Prométhée.
  • Dennis Lehane, Prières pour la pluie
  • Andrea Camilleri, L’opéra de Vigàta
  • Eric-Emmanuel Schmitt, L’évangile selon Pilate (livre qui m’a été recommandé après une discussion épique sur le Judas de Marcel Pagnol, cf. supra)
  • Tonino Benacquista (et Tardi), Le serrurier volant
  • Laurent Gaudé, Eldorado (à cause de grce à Joséphine et Monsieur Jean, je fais mon repentir suite à ce juste rappel à l’ordre – et non pas ce rappel à l’ordre juste)

Si vous avez des intérêts particuliers, demandez-moi une critique (ouvrage déjà lu, ou pas encore).

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0 réponse à Tout doux liste

  1. Yann dit :

    Juste un commentaire rapide pour dire que Shutter Island c’est vraiment très bien!
    Je reviens en détail sur le reste (avec mes demandes de critiques) plus tard.

  2. Yves Duel dit :

    tiens, les Sept Piliers (pour savoir comment ça se termine 🙂

    (un livre que je suis en train de lire parce que je me suis promis, il y a 40 ans, de le lire)

  3. Docthib dit :

    Je suppose que ce sont les 7 piliers de la sagesse, de T. E. Lawrence "d’Arabie" ?
    Vous le lisez dans le texte ? (en anglais, hein, pas en arabe 😉 )

  4. Monsieur Jean dit :

    Grace à, vous vouliez dire ? (‘sspas Joséphine ? – bon, en fait, elle doit être trop occupée, mais je suis certain qu’elle souscrira à mon propos – qui ne rapporte pas grand chose, mais on le garde quand même en portefeuille…)

  5. Docthib dit :

    Bien sûr, bien sûr, toutes mes confuses ! C’est bien la peine de se f(/v)endre en garant des mots et du sens, si c’est pour trébucher au détour de cette phrase. Graçà, graçà ! (j’ai presque fini, ça se lit vite…)

  6. joséphine dit :

    je viens faire un tour, et apprécie que vous vous fiiez à mes remarques, cher Doc !
    Dire que j’ai des livres qui m’attendent, d’autres que je commande, et rien qui avance de ce coté là !..
    suis dans Bouche cousue, de Mazarine, et c’est vraiment très bien, joliment écrit, même si on sent que chaque mot est posé pas du tout à la légère

  7. Docthib dit :

    Mmm, je ne connais pas l’oiselle, mais j’ai un a priori. Et puis, pas le temps. Après Eldorado, je testerai bien Jean Genet, et ma tout doux liste. J’ai vraiment du mal à me tenir au courant des nouveautés de qualité, dans ce maëlstrom de romans publiés chaque mois, et puis il y a tant de classiques éprouvés…

  8. Yves Duel dit :

    Bin oui, les classiques ! Parce que pour le reste, faudrait que ça décante…

    Tiens Jo, elle a pas le temps d’écrire chez elle alors elle vient faire visite ?

  9. Yves Duel dit :

    PS : non, je le lis en français. Flemme & C°

  10. Docthib dit :

    entièrement d’accord sur la décantation : tant de romans contemporains que j’ai lus, et dont il ne me reste guère de choses. Et pour la lecture en anglais, je ne vous jetterai pas la Pierre-Yves, c’est plus facile à faire en mai qu’en décembre…

  11. Monsieur Jean dit :

    Qu’est ce qu’un classique ? On trouve de tout en fait. La classique éprouvé (un auteur du XIXème en quatre lettres avec un O, par exemple* **), le classique exhumé (Savinien Cyrano de Bergerac dans le texte et dans son édition original de 1657, c’est assez classe – dans le même genre essayez la Carte du Tendre ou plus précisément encore Clélie, "Histoire romaine" de Madeleine de Scudéry), le classique en devenir (ça existe, je suis près à le parier***) et le désormais classique "ne sera jamais un classique".

    Le hic, c’est que, à refuser d’explorer la frontière entre les deux derniers genres, on se retrouve vite coincé entre les deux premiers…

    * Chatobrian, ça fait trop de lettres et en fait, il n’y a pas de O, cherchez donc encore un peu.
    ** Oui, certes ça peut aussi se décliner au XXème…
    *** Doc, en anglais ou en français, lisez Jonathan Coe.

  12. Docthib dit :

    Zola, c’est XIXème ? Allez, zou, c’est Zola. Ou bien Hugoffray, mais lui, il chante.
    Entièrement d’accord sur cette taxonomie en 4 catégories, et j’adhère aussi au hic. Mais bon, des contemporains, j’en ai mangé, j’ai même commencé par ça. Mais j’étais d’accord avec Yves : le temps se charge de décanter les meilleurs vins, et transforme les autres, non pas en piquette, mais en boissons plates, en comparaison.
    C’est Bernard Pivot qui disait « un honnête homme lira à peu près 2 400 livres dans toute sa vie ». Sachant que je relis aussi, je trouve que ça fait peu. Mon cocktail, actuellement, c’est à peu près 5 classiques pour une nouveauté. La nouveauté ajoute du piment, de l’instantané, mais force est de constater qu’il y en a peu qui atteignent l’intensité d’un Steinbeck.
    Mais Jonathan Coe, oui, OK, j’adhère, je vais me l’auto-prescrire.

  13. Yves Duel dit :

    Relire, c’est grand. Je me rappelle encore de cette période précise (et récente) ou j’ai commencé à lire – lire. Je veux dire : sans me demander tout le temps comment ça finit. Et du coup jouir des phrases.

    Relire, à cet égard, c’est vraiment étonnant. Tiens, Kipling par exemple. Beaucoup plus élégant que dans mon souvenir.

  14. Docthib dit :

    Je vous rejoins entièrement. J’ai la chance d’avoir lu Kipling assez tard (donc de ne pas avoir de « souvenir » d’inélégance), et j’ai toujours énormément aimé. Une prose claire, cosmopolite avant l’heure, teintée de cet humour anglais qui peut être féroce. Par ailleurs, j’aime beaucoup la variation des genres : les nouvelles (les bâtisseurs de ponts), les épopées (l’homme qui voulait être roi), les récits (Kim), le roman de pensionnat (Sharky et Cie), les contes anglais (Puck lutin de la colline, dont j’avais fait une critique). Il y a dans Kipling du Jack London, du Stefan Zweig (celui d’Amok), du Joseph Conrad évidemment. Et Borges aimait beaucoup Kipling (et Stevenson).

  15. Yves Duel dit :

    Tiens, j’ignorais que Borges aimait Kipling ! Un vrai plaisir !

  16. Docthib dit :

    Les derniers contes de Kipling ne sont pas moins labyrinthiques ou angoissants que ceux de Kafka ou ceux de James et leur sont, sans aucun doute, supérieurs ; mais en 1855, à Lahore, Kipling avait commencé à écrire une série de récits brefs, d’une langue et d’une forme très simples, qu’il rassemblerait dans un recueil en 1890. Beaucoup d’entre eux – In the House of Suddhoo, Beyond the Pale, The Gate of the Hundred Sorrows – sont des chefs-d’oeuvre laconiques ; je me suis dit un jour que ce qu’avait imaginé et réussi un jeune homme de génie pouvait, sans outrecuidance, être imité par un homme de métier, au seuil de la vieillesse. Le présent volume, que mes lecteurs jugeront, est le fruit de cette réflexion.

    Jorge Luis Borges, Le rapport de Brodie, Folio n° 1588, 154 p., première lignes de la préface.

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