Ubixkub : n. m. Alors qu’on n’est pas spécialement téléphage, se rendre compte – à la dernière minute et par hasard – qu’une émission qu’on aurait bien enregistrée passera pendant qu’on sera en vacances à l’étranger.
Offre de rétribution : un bizou baveux et un verre de rosé pour les filles, ou une bière et une poignée de main virile pour les garçons (voire l’inverse, si affinités) qui pourront m’enregistrer Xu, pièce de thétre illustrant les tracas quotidiens, Arte, dimanche 08/11, 9h25 à 10h50 (TNT ?). Un demi-verre (et la bave sans le bisou) pour ceusses qui ratent le début ou la fin.
Haha, je suis ridicule, je me rends compte 1/2h après que c’était le 8 octobre… Besoin de vacances, moi.
Ce billet est l’illustration parfaite de l’occuloprécédence.
occuloprécédence : n. f. Situation récurrente caractéristique d’une fatigue avancée souvent accompagnée d’une désagréable impression de déjà vue. Se stresser pour quelque chose de sérieusement stressant mais de parfaitement inexistant, e.g. arriver Gare de Lyon à 19h36 pour un train à 20h04, sortir son billet, lire l’horaire du retour (Genève – Cornavin / 19h27), ne pas se rendre compte qu’on tient le billet retour, jeter un coup d’oeil angoissé au tableau d’affichage, constater l’absence d’un train pour Genève – Cornavin partant à 19h27, se rendre compte qu’il est 19h37, se dire que le week-end en Suisse (la trilogie Raclette – Mont Blanc – Lac) est tombé à l’eau (avec des fers aux pieds…), se dire que c’est vraiment trop con, commencer à se maudire, revérifier les billets, se rendre compte – enfin – que le billet aller annonce un horaire moins angoissant (Paris – Gare de Lyon / 20h04), souffler un bon coup et ce dire que ce n’est pas du luxe de prendre un viaduc complet en semaine 44, une pile bien posée sur le mercredi 1er novembre.