Caillou – Tristesse

Ma tristesse est infinie.
Je ne vais pas rester calfeutré, je sors,
et ma tristesse recouvre la ville.

Les mariés se marient en gris,
les bébés dans les maternités sont gris,
les verres de cristal prennent l’allure de vitraux poussiéreux.

Et les yeux des enfants
sont comme les vitrines noircies
d’un antiquaire abandonné.

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