Comme promis, voici la suite de ma démarche GTD.
Il y a deux semaines, je discutais avec un étudiant, et par hasard, au détour d’une pensée, il m’a fait la démonstration de son système de travail. J’ai été bluffé. J’ai pressenti que :
- certes, je n’étais pas lui, et il n’était pas moi, donc il y avait de nombreux ajustements à faire
- mais il y avait les bases de quelque chose que je cherchais depuis des années, sans le savoir vraiment : un système d’organisation personnel.
Son outil était (est) Action Outline, un logiciel payant, et je vais aller à l’essentiel de ce qui m’a plu, car depuis lors, j’ai beaucoup lu, beaucoup testé, et ma pensée a donc évolué.
Ce logiciel est organisé en arborescence. On tape le nom d’un projet, puis on peut détailler différents niveaux, les marquer avec des drapeaux de couleur, développer ou compacter les niveaux, rajouter des notes, bref, quelque chose de très standard. Mais ce qui m’a intéressé, c’était la méthode appliquée à cet outil : l’étudiant avait défini des objectifs de vie, eux-mêmes déclinés en projets pour l’année en cours, eux-mêmes détaillés en objectifs sur les 3 prochains mois, et sur les 30 prochains jours. Il utilisait ce logiciel pour faire un suivi de ses différents projets, pour garder la mémoire de ce qu’il avait fait les derniers mois, et pour voir aussi l’équilibre des projets : avec les couleurs de drapeaux, il est facile de voir, par périodes, quelles sont les projets qui avancent, et ceux qui sont au point mort.
J’ai commencé à chercher des outils analogues, notamment des logiciels ou sites de to-do lists, et je suis très vite tombé sur la méthode Getting Things Done. J’ai donc commandé le livre, et continué à investiguer en attendant de le lire.
Voilà ce que je cherchais dans l’idéal :
- un système qui contienne tous mes projets, professionnels et personnels
- déclinable en sous-niveaux, étapes, actions individuelles, ou agrégeable au niveau « vu d’avion »
- interfacé avec un calendrier, et des alarmes, et aussi lié aux mails
- permettant de garder la trace du temps passé (statistiques par projet), et de coder les différents projets (codes couleur, icônes…)
- un système extrêmement portable, pouvant être disponible sur une clé USB, ou sur un site web, voire embarqué dans un téléphone portable. Une application en Java semblait être l’idéal.
- un système dans lequel on n’aurait à saisir les choses qu’une seule fois, après on les déplacerait dans l’arborescence, ou on changerait leur statut, suivant l’évolution du projet
- enfin, qui permette de générer des to do lists par catégories, imprimables et claires.
Action Outline ne faisait pas tout cela. Je ne savais même pas ce que je cherchais, n’ayant pas encore reçu le livre, ni appréhendé la méthode. J’ai donc commencé à glâner des infos, et tester des outils. Mais j’avais l’idée de départ : j’avais le désir, mais pas la méthode, il fallait donc rassembler tout ce que je faisais déjà, rajouter des choses que je ne faisais pas, pour en faire un système unique, cohérent, et simple. Je pressentais déjà que cette démarche ne dépendrait pas de la technologie, mais plutôt d’un état d’esprit. Zen and the art of organization.
La suite bientôt… (ou pas)