Entrepreneuriat et Web : l’événement avait lieu ce soir


Ce soir, à l’école où j’officie, un groupe de sympathiques internautes, face-boucs à leurs heures, et liés par les liens du sang virtuel de ceux qui ont :

  • rêvé de créer une entreprise
  • créé une entreprise
  • connu un gars qui a rêvé de créer une entreprise
  • prêté de l’argent à un gars qui un jour peut-être créera une entreprise

a organisé un happening mondain à la mode 2.0, la soirée French Internet.

Je suis french, Internet c’est moi, donc j’y étais.

C’était très bien.

Organisé à la web 2.0 (micros volants, t-shirts vpod.tv, liste d’invités classée par ordre d’inscription et non par ordre alphabétique, c’est rien, Technorati retrouvera ses petits), cela a tourné autour d’un film extrêmement bien fait de Benjamin Rassat (bande annonce ici) (j’ai enfin pu voir la tête d’Edouard Tétreau, l’analyste financier iconoclaste), puis d’un débat avec des vraies bonnes réponses à plusieurs bonnes questions, et enfin, des bières en veux-tu en voilà dans un rade en sous-sol.
Pour ceux que cela intéresse, dont moi, Benjamin Rassat met en ligne, sur vpod.tv, la suite, 7 ans après la Bulle… sous forme d’interviews.

Actuellement, ma vie tourne à l’entrepreneuriat. Vendredi et samedi dernier, à Turin, j’évangélisais des MBAs sur le business-plan vu du côté financier, la semaine d’avant, je présentais mon idée de startöp à des amis, aujourd’hui, je voyais des connexions avec l’idée d’un étudiant, ça bouillonne, ça converge, c’est bien.

Nouvelle inflexion dans ma vie ? Boh, l’environnement est liquide, comme dit l’autre, et il y a ceux qui savent marcher sur l’eau… (une lecture que je recommande depuis des années à tout le monde).

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Livre lu – De cape et de crocs, tome 8 : le maître d’armes

Ah je l’attendais depuis un an, depuis Chasseurs de chimères. Mazette, un an et demi !
J’attendais ce Maître d’armes, dont je devinais l’identité (comme une évidence).
Ce tome est superbe. Superbes dessins, à l’aérographe (?), cristallins, aérés, superbes couleurs de soleils couchants, de nuits. Maîtrise parfaite des expressions de visages, des postures, souvent façon Comedia dell’Arte. Certains se plaindront peut-être de l’abondance d’alexandrins, moi je me délecte.
Et cette fin, façon Siège d’Arras, c’est terrible, avec une idée absolument géniale pour les couleurs.
Je suis fan, depuis le début, et je ne suis vraiment pas déçu. Il n’y a plus qu’à attendre de longs mois pour le prochain tome. Tiens, pour patienter, je pourrais relire La princesse lointaine, ou bien lire Les Musardises, d’un certain… Edmond Rostand.

NB : malgré le ton dithyrambique, ce thibillet n’a pas été sponsorisé. J’écris skeuj veux.

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Ubuntu – Déraflure

Pour combattre les effets pernicieux de la raflure, JaÏ propose la Déraflure, et il a bien raison.

Déraflure : n.f. La date où on se dit « ma femme a la peau vieillie, les seins qui tombent mais vraiment je l’aime », le moment où le Petit Prince se rend compte que sa rose, toute chiante qu’elle est, est unique, le moment où notre vieux vélo, notre vieille 2CV, qui ont passé la raflure depuis un bail, se remettent à nous faire les yeux doux et rentrent dans le monde merveilleux du vintage.
Par extension : date à partir de laquelle ça ne nous fait plus peur de mourir.

J’ai un portable Sony qui a passé la Déraflure depuis longtemps. Il est léger, autonome, il a des taches de café que je n’ai jamais nettoyées, mais c’est toujours celui que j’emporte en voyage. Il a 7 ans, ce qui, dans l’échelle d’âge des chiens ou des mouches, est énorme.
Et j’ai passé, depuis très longtemps, le temps où j’avais peur de mourir.

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Batana – Moirchéologie

Proposée par Yann il y a quelque temps, une batana terrible :

Moirchéologie : n. f. étude de sa boite mail (ou de ses lettres papier) par le fond. Recherche dans les archives, exhumation de dossiers poussiéreux contenant des correspondances torrides, ou tendres, mais hélas irrévocablement passées. Retrouver le grain d’une écriture (pour les lettres), la rapidité d’une réponse à une demande de rendez-vous (pour les mails). Douleur obtenue par déclinaison de ces moyens.
Par dérivée, la personne qui se livre à cette étude est un Moirchéologue.
Par extension : se rejouer les scènes de sa vie passée, et réinventer un scénario où on aurait eu le beau rôle.

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Je ne suis plus un FaceBouc

J’ai été invité il y a quelques semaines (mois ?) par un ami, alors je me suis inscrit sur FaceBook. J’ai testé ce service pendant quelques semaines, et hier soir, hop, j’ai désactivé mon compte.
En susbtance :

  • sous couvert de réseau communautaire, ce truc est une application d’un mauvais cours de marketing : si tes clients sont des gogos, tu leurs créeras des besoins là où ils n’en avaient pas précédemment. Si tes clients ont du temps à perdre, tu vas les satisfaire dans ce besoin.
  • je suis mal à l’aise avec la collecte des données personnelles qui est faite, et son utilisation par la suite.
  • je ne comprends pas comment une personne peut avoir 327 amis sur FaceBook. Le terme ami est évidemment galvaudé, et je préférerais, comme sous LinkedIn, le vocable de « Connexion ». Cela conduit à des comportements d’accumulation qui contiennent leur propre limite. Je vais enfoncer une porte ouverte : ce qui fait la valeur de mon réseau personnel, ce n’est pas le nombre de mes contacts, mais la qualité de ces contacts. Par exemple, je comprends parfaitement Tristan Nitot quand il annonce qu’il ne va plus utiliser sa messagerie FaceBook, mais je ne comprends pas (bis) quand il dit « Cela ne vous empêche pas de vous déclarer mes amis ». Qu’obtient-il ? (je m’interroge sincèrement, le garçon a l’air intelligent et de bon sens).
  • Plus rien n’a de valeur, le temps moins que toute chose. On passe du temps à apprendre des choses peu intéressantes sur nos « amis » (Untel s’est fait maraver la tête par un vampire de Classe 3, et il a perdu son statut d’Egorgeur ; tel autre dit qu’il va se coucher ; tel autre a toiletté son hamster virtuel).
  • Les rares événements intéressants auxquels on peut s’inscrire ne sont pas spécifiques au système FaceBook, ce réseau ne sert ici que de medium. Et je ne comprends pas (ter) la valeur psychologique d’une action telle qu’adhérer au groupe « je suis contre les fonctionnaires » ou « je ne dis jamais ‘des fois, je vais au coiffeur’ ». Je vois bien qu’il s’agit d’un affichage social, mais il me semble 10 000 fois plus passif que celui de rédiger un billet de blog.
  • En revanche, je comprends très bien, de l’autre côté du miroir, ceux qui tiennent les données de FaceBook. Ils ont en effet une base de données très fouillée, où ils peuvent croiser les informations volontairement données par les utilisateurs (on va les appeler Les FaceBoucs). Qui sait, peut-être qu’en prenant les FaceBoucs qui ont adhéré à « je ne dis jamais ‘des fois, je vais au coiffeur’ » et ceux qui ont adhéré à « Je suis total web 2.0 », on peut cibler une campagne de marketing sur le dernier livre électronique de BHL ? (qui est tellement bien écrit, il vaut son pesant d’or…)

Je pense qu’il y a des réflexions passionnantes qui se développent sur la notion d’identité numérique (comment suis-je identifié sur Internet, quelle est mon image, et puis-je influer sur celle-ci ?), et pour moi, les réseaux sociaux ont une utilité. Mais j’attends toujours le bon réseau.

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De Cyrano vieux à Roxane jeune, 10 ans après

Nous vivons côte à côte depuis si longtemps
Engagés dans la vie, dans ses nombreux contrats
Sur le lit du papier j’ai signé plusieurs fois
Mon nom avant le tien, ou le tien précédant.

Nous ne sommes rien de plus que nos deux signatures
La tienne est en volutes, en boucles de rondeur
Qui forment un rappel de tes yeux, ta blondeur
Elle conclut en un point, comme une apogiature.

Couché à tes côtés, je me différencie
Nos deux noms accolés forment un couple graphique
Dont tu prends la douceur, dont je montre les piques
Défendant le foyer face au mur de la nuit.

Point de musique en moi, mon nom est une flèche
Hérissée de barbons, affûtée et farouche
Dans un trait qui vous dit « Que personne ne me touche »
Non pas fils d’une plume, mais d’une pointe sèche.

Il arrive pourtant que tu signes à ma place
La plume dans ta main change de caractère
Pour ton nom les courbures, la douceur de la mère
Et pour le mien les griffes d’un vieux loup qui chasse.

Nous ne sommes rien de plus que nos deux signatures
La plume peut ignorer qui tracera les lettres
Le papier seulement connaîtra l’aventure
De ton me qui écrit jusqu’au fond de mon être.

********
Je ne suis pas vraiment satisfait de tout ça, c’est un essai, ça me paraît bien pompier…

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Again

Où es-tu ?

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Batana – Moirchéologie et Raflure

Yann m’a proposé depuis plusieurs mois la Batana de moirchéologie (mais je me demande si on n’est pas en train de filoguer, un ubuntu de Joséphine si je ne m’abuse).
NB : pour ceux qui ne comprennent rien, j’ai la flemme de mettre des liens, alors vous utilisez le champ recherche de ce bleug, moi j’ai pédalé toute la journée, avec la dynamo de surcroît, alors faire travailler les électrons, ça ne me dit guère, c’est mon seul côté syndicaliste, parce les électrons, ils ont pas de retraite, et ça les empêche pas de bosser.
Donc Moirchéologie est accepté, ô combien, j’en ai l’empreinte dans la chair.

Et je rajoute Raflure.

Raflure : n. f. Date à partir de laquelle un objet flambant neuf, qu’on aimait bien et qui était tout beau, reçoit sa première rayure (cabosserie, fissure). Après cette date, y a pas à dire, il n’est plus tout flambant neuf, c’est juste un truc joli mais un peu abîmé dans le paysage. Exemple : le MacBook qui se raye très vite, la machine à café qui a des traces caca sur le filtre, la baignoire en fonte de 200 kg qui a un pèt’ dans l’émail. (non, pas l’e-mail).
Par extension : la date à laquelle on se dit « c’est un ami, certes, mais ce n’est pas un ami exceptionnel ».
Par extension triste : la date à laquelle l’amour de votre vie devient la femme de votre quotidien. Une solution : vivre seul comme un vieux chien, avec des souvenirs qui vous transpercent, et tout transcender dans l’écriture (ou la musique, ou le macramé).

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Flapi

Trop de choses, trop de vélo, trop de grisaille.
Ce soir, j’ai retravaillé à Magnolia en buvant du bourbon.
Du coup, ça va un peu mieux (non, c’est pas à cause du bourbon).

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Exemples de mails – bon exemple (?) et mauvais exemple (!)

Suite à la demande de matthieu, j’illustre « comment écrire pour ceux qui n’ont pas le temps de lire ».

Je prends un exemple – réel – dans ma correspondance, de ce qu’il faut faire pour avoir une chance d’avoir une réponse :

Objet : Connaissez-vous un gestionnaire de projet « GTD » ?

Bonjour XXX et YYY,
je vous écris en tant qu’experts, pour une demande d’info.
En une phrase : connaîtriez-vous un utilitaire de gestion de projet
– en ligne et/ou synchronisable en ligne
– orienté « méthode Getting Things Done »
– correspondant à un cahier des charges précis que je vous détaille ci-après.

La suite de ce message est organisée comme suit :
1. Mon historique, pourquoi cette demande (aide à mieux comprendre)
2. Ce que j’ai cherché
3. Ce que je cherche (cahier des charges)
4. What next

1. Pourquoi cette demande.
Je suis comme beaucoup d’entre nous : courant après le temps, avec le sentiment d’être débordé. La semaine dernière, un élève m’a montré son organisation, avec un logiciel appelé Action Outline : j’ai été bluffé. J’ai commencé à lire pas mal de choses sur la méthode GTD, et j’ai commandé le livre. En attendant qu’il arrive par la poste, j’ai commencé à mettre en place ce que j’avais compris de la méthode, et j’ai recherché les outils correspondants. Le livre est arrivé samedi, et j’ai commencé à le lire.

2. Ce que j’ai cherché.
J’ai commencé par Action Outline, en version d’évaluation. J’ai cherché des utilitaires de listes (ToDo) en ligne, en variant les mots-clés (drag drop free online todo list), puis je suis passé aux feuilles de tableur pré-organisées (GTD spreadsheet), et enfin, j’en suis arrivé à me dire : c’est un gestionnaire de projet qu’il me faut. J’ai donc tapé « free online project management » et j’ai commencé à lire. Puis j’ai abandonné, car j’en suis à plusieurs heures (dizaines ?) à lire et tester des solutions en ligne, et vous avez peut-être la solution.

3. Ce que je cherche (cahier des charges)
a. une solution en ligne, accessible depuis n’importe quel ordinateur OU BIEN une version en local (idéalement, développée sur toutes les plateformes Windows, MacOS, Linux), par exemple un truc en Java.
b. synchronisable. Si c’est en ligne, pas de problème, si c’est en local, que les fichiers soient faciles à transporter.
c. utilisant un système d’arborescence, genre carte mentale attachée à ce message. Du drag and drop, ce qui permet de réorganiser facilement, et de *visualiser*.
d. qui permette un suivi du temps passé, avec un % de complétude du projet. Et évidemment des codes couleur par projet.
e. interfacé avec un calendrier visuel (jour, semaine, mois), voire qui imprime des todo lists thématiques par période (jour, semaine, mois)
f. qui garde la mémoire des jours passés, et ce que j’ai accompli ces jours-là.
g. en revanche, les solutions de travail de groupe sont peu importantes pour moi : je travaillerai seul sur ce programme, donc pas besoin d’affectation compliquée de qui fait quoi, alertes mail ou gestion d’un agenda collectif.

Ce qui se rapproche le plus de ce mouton à 5 pattes : Action Outline (mais il ne répond pas aux points d. et e.) ou FreeMind (génial pour l’arborescence et le multiplateforme, mais ni d. ni e. et n’est pas conçu pour ça).

4. What next
J’aimerais bien vous rencontrer, séparément ou ensemble, pour qu’on échange nos trucs sur le thème « comment vous organisez-vous ? » Je pense à l’agenda, au mail, aux todo, à l’utilisation du téléphone portable. J’invite à déjeuner (et pas à la cantine…) qui veut quand il le veut pour qu’on en parle.

Merci de votre aide / de vos conseils, et à bientôt.
Amicalement,
Chr.

Même sujet, exemple de ce qu’il ne faut pas faire :

Objet : une question…

Bonjour XXX et YYY,
Je suis comme beaucoup d’entre nous : courant après le temps, avec le sentiment d’être débordé. La semaine dernière, un élève m’a montré son organisation, avec un logiciel appelé Action Outline : j’ai été bluffé. J’ai commencé à lire pas mal de choses sur la méthode GTD (vous la connaissez, non ?), et j’ai commandé le livre. En attendant qu’il arrive par la poste, j’ai commencé à mettre en place ce que j’avais compris de la méthode, et j’ai recherché les outils correspondants. Le livre est arrivé samedi, et j’ai commencé à le lire. Mais moi je voulais systématiser l’approche, en utilisant un logiciel. Ce n’était pas facile, car je n’y connais rien. J’ai donc faire des recherches sur Google. ça m’a pris du temps, mais ça le valait bien. Il faudra d’ailleurs un jour que je rédiger une méthode sur « comment chercher sur Google » (qu’en pensez-vous, ce serait utile, non ?). Bref, j’ai commencé par Action Outline, en version d’évaluation. J’ai cherché des utilitaires de listes (ToDo) en ligne, mais c’est vraiment du web 2.0 aux petits pieds, je me demande comment des mecs comme ça arrive à lever des fonds, à mon avis la Bulle 2.0 va bien péter d’ici peu. Bon j’ai varié les mots-clés (drag drop free online todo list), puis je suis passé aux feuilles de tableur pré-organisées (GTD spreadsheet), il n’y en a que pour Excel, ce panurgisme Microsoftien commence à m’étonner, quand donc les gens se tourneront-ils vers l’Open Source, il y a quand même des arguments forts, qui dépassent la gratuité… Enfin, j’en suis arrivé à me dire : c’est un gestionnaire de projet qu’il me faut. J’ai donc tapé « free online project management » et j’ai commencé à lire. Puis j’ai abandonné, car j’en suis à plusieurs heures (dizaines ?) à lire et tester des solutions en ligne.
Voilà, merci de votre aide.
Chr.

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Requiem

Je t’ai perdue de vue, ou plutôt, on s’est perdus. Tous les mois, plus ou moins, je tapais ton nom dans un ou deux moteurs de recherche. Je tombais toujours les mêmes pages, professionnelles, immuables, tu n’étais qu’une page web qui est modifiée par un administrateur quand ça lui chante, ou quand il y a une mise à jour, bref, à peine une fois par an.
Cette nuit, je t’ai retrouvée.
La même requête, les mêmes pages de résultats, le même CV.
Et puis, quelques liens, dont une nouvelle page. Tu étais revenue au monde, pas pour moi, non, non 🙂 juste parce qu’après quelques années de bonheur, tu voulais partager.
J’ai vu des photos, du soleil, des enfants. J’ai appris des prénoms.
Qu’est-ce que je cherchais, au juste, pendant toutes ces années ?
A peu près ce que j’ai trouvé cette nuit, vers 5h du matin (le contraste entre les plages et mon bureau glacial était amusant)
Magie d’Internet, encore une fois. Tu ne pouvais pas disparaître à tout jamais, j’attendais de te revoir.
C’est fait.
J’en serais presque apaisé.

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There are nine million bicycles in Beijing – Katie Melua

Quelques pensées pour ceux qui ne prennent pas leur vélo les jours de grève (ou les autres jours d’ailleurs) :

  • « Oh, pour toi, c’est facile, puisque tu cours des marathons ». Oui, bien sûr. Mais pour les marathons, (1) la route est dégagée ; (2) On ne ne s’arrête pas au feu rouge, puis redémarrage, puis arrêt, puis redémarrage…
  • Idée reçue n°1 : à vélo, ce sont les cuisses qui travaillent. Réponse : non, ce sont les genoux, le mollet droit (celui du pied qui nous tient en équilibre, sur la pointe du pied, au(x) feu(x) ) et aussi, de manière non négligeable, les bras qui tirent le guidon.
  • Idée reçue n°2 : la partie du corps qui a le plus froid ? Les mains (non : des gants), le visage (non, bien chaud). Les pieds. ce matin, j’ai profité du radiateur d’un collègue, j’ai collé mes orteils dans les rainures pendant 40 mn pendant notre réunion.
  • Idée reçue n°3 : les voitures et les camions sont les plus dangereux pour un vélo. Réponse : les scooters sont pas mal, dans le doublement par la droite en te frôlant.
  • Le sac à dos qui permet de se changer au toilettes, et de ressortir en chemise business et veste, c’est carrément classieux.

Et surtout, mes deux grands plaisirs du jour :

  • Le soleil.
  • Le boulevard extérieur au sud de Paris, à partir de la Porte de Versailles vers l’ouest, c’est une pente de 300-400 m (plus ? 1 km ?) que l’on dévale, sur la piste cyclable en plus, grand moment.

(et puis je me suis acheté un téléphone portable à 1 € qui fait téléphone, mail, surf, agenda, GPS, reste plus qu’à comprendre le mode d’emploi, et à m’initier à Pocket Outlook 🙁 M’en fous, dès que je suis rentré dans le Chipset en assembleur, que je vais te télécharger des applis en Java et je vais te rocker les familles, moi. Fortran not dead.)

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Du rouge du rouge du rouge

Celui qui n’a pas vu la Porte Maillot à 20h un jour de grève des transports ne sait pas ce que c’est qu’un embouteillage parisien.
Quand même les vélos restent bloqués, je dis : respect.

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Caillou – Jour de grève


Déjeuner en terrasse
Cerisier du Japon
Sur fond de ciel bleu.

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Comment écrire pour ceux qui n’ont pas le temps de lire

  1. Utiliser le sujet du mail comme annonce de la demande (ex : « besoin de votre accord sur la charte graphique »)
  2. La première phrase peut être une intro informative
  3. Dès la deuxième phrase (voire la première), dire ce que l’on demande à la personne
  4. Les phrases suivantes doivent expliquer succintement pourquoi on demande cela, en faisant ressortir les avantages d’une réponse rapide (présentation du projet et de ses avantages). A ce niveau, insister plus sur ce que le décideur gagnera, que sur ce que nous on gagnera.
  5. Si nécessaire, détailler la demande, avec des tirets successifs.
  6. Si nécessaire, expliquer les origines du projet, ou donner plus de détails.
  7. Faire court.
  8. Si le conseil ci-dessus ne peut vraiment pas être suivi, annoncer très vite (entre la 5ème et la 10ème ligne) : la suite de mon message se compose de X parties, portant respectivement sur… sur… et sur… et les faire apparaître clairement dans la suite du texte.

No to do list : choses à ne pas faire

  1. poser plusieurs questions*
  2. présenter le problème en détail, par exemple chronologiquement, en gardant les questions pour la fin
  3. raconter sa vie
  4. faire les questions et les réponses (« on pourra me dire que… mais je réponds que… »)
  5. mélanger texte informatif et questions

* Mais si on est obligé de poser plusieurs questions, les annoncer (« je vous écris car j’ai 4 questions à vous poser » et les poser immédiatement en les numérotant, puis seulement après, expliquer). Alternative : écrire 4 mails distincts.

NB 1 : ma réflexion sur ce thibillet a démarré en 2006, à la lecture d’un billet de Tristan Nitot (je ne retrouve plus la référence) qui citait Ben Goodger (ce billet).
NB 2 : je trouve que cette méthode marche aussi pour un courrier, une conversation rapide, une intervention en séance pleinière ou une conversation téléphonique.
Il n’y a rien de bien original dans ces idées. Aussi, toutes les idées et remarques pour améliorer cette procédure sont les bienvenues.

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En passant

– elle est née aux Etats-Unis, de parents français.
– Ah, alors elle est bilingue ?
– euh non, pas vraiment, enfin, elle est bilingue français-shopping…

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