Ce soir sur M6, 18h50…

Ce soir sur M6, à partir de 18h50, l’émission « 100% Mag » traitera de différents sujets, dont… les testeurs de chaussures de running. Et devinez quelle équipe sera filmée ? Celle des coureurs des 5 marathons sur 5 campus, dont votre serviteur.
Et en attendant le Marathon de Paris, dimanche, il n’est pas trop tard pour donner pour la recherche génétique.

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Track record final

Mardi : 8,6 km
Mercredi : 10,9 km
Vendredi : 7,6 km
Dimanche : 19,8 km
Total semaine 1 = 46.9 km

Mardi : 9,5 km
Mercredi : 8,6 km
Vendredi : 7,9 km
Dimanche : 17,7 km
Total semaine 2 = 43.7 km

Mardi : 9,3 km
Mercredi : 10,8 km
Vendredi : 7,9 km
Dimanche : 18 km
Total semaine 3 = 46 km

Mardi : 9,3 km
Mercredi : 10 km
Vendredi : 8,3 km
Dimanche : 17,5 km
Total semaine 4 = 45,1 km

Mardi : 12,3 km
Mercredi : 0 km
Vendredi : 16,7 km
Dimanche : 0 km
Total semaine 5 = 29 km

Mardi : 8,9 km
Mercredi : 0 km
Vendredi : 0 km
Dimanche : 20,2 km
Total semaine 6 = 29,1 km

Mardi : 9,5 km
Mercredi : 10,4 km
Vendredi : 0 km
Dimanche : 18,9 km
Total semaine 7 = 38,8 km

Mardi : 9,8 km
Mercredi : 8,9 km
Samedi : 9,6 km
Dimanche : 22 km
Total semaine 8 = 47,3 km

Mardi : 10,1 km
Mercredi : 8,5 km
Vendredi : 7 km
Dimanche : 12,4 km
Total semaine 9 = 37 km

Mardi : 0 km
Mercredi : 5 km
Vendredi : 0 km
Dimanche : Marathon !
Total semaine 10 = 47 km

En résumé : j’ai fait sauter quelques séances (rarement), je n’atteins pas toujours la somme de 42 km (ou plus) par semaine, mais j’ai suivi assez scrupuleusement le plan d’entraînement – que je trouve, rétrospectivement, un peu léger sur les distances. Cela dit, on voit bien la phase d’assimilation autour de la semaine 4-5, avant le redémarrage en puissance. Nous verrons bien…

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Dernière ligne droite

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Voilà 5 ans que nous nous sommes lancés dans ce projet.

En 5 ans,
J’ai envoyé des milliers d’e-mails
J’ai co-créé deux sites web (le site actuel est là)
J’ai rencontré des centaines des coureurs, des familles dont les enfants sont atteints de cette maladie génétique, des bénévoles, des êtres humains, quoi.
J’ai argumenté avec sponsors, partenaires, fournisseurs, tout cela pour « la plus grande gloire de Dieu » comme disent les jésuites.
Et j’ai couru, mazette. (Comme en atteste la rubrique Courir de ce blog).
Et voilà la dernière ligne droite. Dimanche 11 avril, je courrai le Marathon de Paris en essayant de battre mes deux records : record de temps (mes 3h 54′ 43″ du Marathon de New York), et record de dons.

Alors si vous avez quelques euros, laissez-vous attirer par le bon Karma que représente le fait de donner (le bouton en haut à gauche…)
Et si vous avez du temps, venez donc dimanche matin 11 avril au KM 37,2, vous devriez trouver quelques dizaines (centaines ?) de T shirts bleu ciel avec nos supporters dedans.
Y a plus qu’à…

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Mon opinion sur les marchés financiers actuels…

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Coop-actionnaires

Dans Direct Matin du 8 mars (je lis la presse économique de pointe), il est mentionné un article tiré de Courrier International (je me tiens au courant des faits du monde), lui-même ayant pioché dans un article de The Independent (j’aime citer mes sources). [et le fait que 3 journaux différents aient publié le même article mériterait à lui seul un thibillet]

L’actualité est la suivante : la majorité des pubs au Royaume-Uni ont été rachetés par des grandes chaînes ; et ceux qui n’ont pas été rachetés souffrent de leur dépendance vis-à-vis de leur fournisseur qui impose ses prix. Pour éviter la disparition des pubs typiques, des associations locales se créent, et rachètent « leur » pub. Exemple cité dans l’article : le Star Inn, 65 « actionnaires », 88 000 euros déboursés. Pour un investissement moyen inférieur à 1 400 euros, ces locaux sauvent leur pub et maintiennent son indépendance et son cachet. Le tout sans véritable volonté de profit : il est mentionné que « si l’affaire est rentable, des dividendes seront payés en espèces ou en bière », mais l’on comprend bien que l’enjeu n’est pas financier.

Cette anecdote m’inspire 3 idées.

  • Le profit. On voit émerger de nouvelles structures d’organisations où le profit devient accessoire. Il y a un objet social (et c’est un jeu de mot, puisque c’est ainsi qu’on désigne « ce pourquoi une entreprise a été créée »). Le profit n’est plus monétaire, mais social. Et il intéressant de voir que ces 65 « actionnaires » ont investi dans ce pub, en négligeant d’autres placements financiers qui leur auraient rapporté plus… financièrement. Qu’obtiennent-ils en échange ? Est-ce mesurable ? Ces questions ne sont pas anecdotiques. Dans un modèle d’actionnariat classique, l’objectif recherché est la maximisation du profit. Cela a conditionné (formaté) les outils de gestion, et les modes de décision dans les entreprises. Cela signifie que pour d’autres modèles d’organisation, tout un système sera à repenser, adapter, inventer.
  • La dilution. Dans un modèle classique, avoir un actionnariat très dilué empêche toute prise de décision. Cela conduit à des lenteurs, et puis des coûts : les actionnaires mandatent un gestionnaire qui gèrera en leur nom et leur rendra compte périodiquement. Mais ce gestionnaire, il faut le rémunérer, et le surveiller. Ici, il y a un glissement qui s’opère : en l’absence de profits individuels (chaque actionnaire cherche à obtenir plus de richesse individuelle), le mécanisme de gouvernance doit changer. Cela ne signifie pas qu’il n’y a rien à surveiller : de nombreuses années dans le milieu associatif m’ont montré qu’il peut y avoir des enjeux de pouvoir, ou des dysfonctionnements, alors même qu’il n’y a aucun enjeu de rémunération. Ici, en quelque sorte, la dilution de l’actionnariat est plutôt une bonne chose : les actionnaires consommateurs récupèrent si peu individuellement, et sont tellement conscients du fait que c’est l’unité de leur groupe qui assure leur cohésion, qu’ils peuvent représenter une organisation auto-gouvernante.
  • Le rejet du modèle classique. On constate de plus en plus qu’il y a une réaction des individus face à ce qui est perçu comme un modèle dominant (le capitalisme libéral), mais étouffant. Il y a un malaise devant la taille : les grandes entreprises, les grandes chaînes, se sont constituées ainsi pour des raisons d’économies d’échelles, et de synergies. Cela donne l’impression d’un effet bulldozer, qui écrase tout sous sa masse. Mais si l’on retire la maximisation du profit de l’équation, ou plutôt, si l’on admet d’autres versions du profit que les versions uniquement financières, il n’y a plus forcément de raison d’être Gros. Les petites unités, régulièrement méprisées ou rachetées, redeviennent à la mode. Small is beautiful (again).

Cela posé, revenons un moment au monde réel :
Ce mouvement n’est pas récent. Les micro-brasseries existent depuis longtemps, les années 70 ont eu leur lot d’utopies autarciques, il serait intéressant de se procurer un panorama de ces micro-entreprises et/ou coopératives, et des facteurs de leurs succès ou échecs.
Ce mouvement est minoritaire. Et en fait, il y a probablement sur-représentation de ces tendances dans les médias, parce que ça fait rêver sans réellement perturber le modèle actuel.

Cela dit, je retrouve dans cet investissement social beaucoup d’analogies avec les communautés de développeurs informatiques, les phénomènes de start-ups ou le micro-crédit : l’idée de la longue traîne, c’est-à-dire qu’il existe des niches qui sont trop petites pour intéresser des grands groupes. Il suffit de quelques personnes désintéressées financièrement pour rendre un service à la Société… et se faire plaisir au passage.

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1 000ème Thibillet – Changements

Ceci est le 1 000ème thibillet de ce blog. Pour info, les précédents thibillets centenaires : 100, 200, 300, 400, 500, 600, 700, 800, 900.

Je ne vais pas me féliciter pour ma constance : autant jusqu’en avril 2008, je me suis tenu à ma règle (publier un thibillet chaque jour ouvré, soit 5 jours par semaine hors vacances), depuis cette date (cassure personnelle dans mon espace temps professionnel), j’ai adopté un rythme plus chaotique (et cahotique), suivant l’humeur.

D’où mon propos, aujourd’hui, de parler de changements.

Il ne s’agit pas des Changements, de Watzlawick, Weakland et Fisch, dont j’ai déjà parlé, mais plus prosaïquement, des changements quotidiens. C’est paradoxal, mais je trouve qu’il est plus facile de changer une grande chose que de travailler sur le quotidien. Par exemple, depuis juillet dernier, je me suis attaqué à changer mon écriture. Rien de plus futile, rien de plus essentiel. Même en ces années de claviers informatiques, l’écriture (manuscrite) reste comme une composante importante de la personnalité. Or, des années de prises de notes rapides avaient dénaturé mon écriture : quand j’écrivais vite, elle devenait illisible, même pour moi ; quand je m’appliquais, des réflexes, des sautes nerveuses, anéantissaient vite l’effort d’harmonie. J’ai donc appliqué les deux règles fondamentales du changement :

  • Ne modifier qu’une chose à la fois.
  • S’y exercer tous les jours.

J’ai donc commencé par observer les lettres que je formais le plus mal. Les t, les s, les r. Puis je me suis astreint à ne changer que ces lettres-là, quotidiennement. J’ai recommencé à prendre des notes, mais avec une optique différente : ce n’était plus tant une fin qu’un moyen, cela me permettait de m’entraîner. J’y ai découvert quelques idées sur l’écriture manuscrite et la prise de notes :

  • Prendre des notes, c’est choisir. Le choix peut être quantitatif (je note le plus possible, notamment les tournures de phrases précises) ou qualitatif (je ne me borne pas à retranscrire, mes notes contiennent aussi un filtrage voire une analyse).
  • L’extrême quantitatif n’autorise qu’une écriture rapide, souvent illisible ; l’extrême qualitatif exige une écriture lente, et un grand effort de concentration. Derrière ce choix, il y a des angoisses qui affleurent : la compulsion à collectionner (je ne veux rien rater), la relation au temps qui passe (il faut que je rentabilise ma réunion).
  • Il y a des années, j’avais lu un dossier sur l’opposition entre les écrivains qui écrivaient encore à la main, et ceux qui tapaient leurs textes. L’un d’entre eux, partisan du manuscrit, disait en substance « mon écriture est le prolongement de ma pensée. Quand je suis fatigué, quand mon expression n’est pas claire, je n’ai qu’à regarder mon écriture : j’ai moins bien formé mes lettres. »
  • Personnellement, je combats ma tendance naturelle à l’accumulation : je me force à écrire lentement, à former correctement mes lettres. Cela veut dire que je laisse de côté quantité de choses qui se sont dites dans une réunion. De scribe (voire, logiciel de dictée vocale), je deviens auditeur (voire acteur).
  • Il y a aussi la question du calme. Une écriture nerveuse est souvent « le nez dans le guidon », sans recul, sans analyse (regardez par exemple, quand celui qui parle se met à mentionner des chiffres : la plupart des auditeurs se mettent tout-à-coup à prendre des notes). Par opposition, prendre de la distance, respirer, permet de mieux écrire dans tous les sens du terme. J’ai pour exemple un de mes indicateurs : si j’écris correctement, je n’ai jamais besoin de raturer. La rature est un échec, un rappel : attention, tu es allé trop vite. C’est le feu orange du chauffard.

Je me suis attaqué à un autre chantier de changement quotidien : depuis quelques semaines maintenant, je travaille ma dactylographie. J’ai un logiciel d’apprentissage de la dactylo sur chacun de mes systèmes (Windows, MacOS, Ubuntu). J’y retrouve les mêmes règles : travailler progressivement, travailler tous les jours. Avec une troisième idée, qui force à la patience : changer d’écriture, ou apprendre la dactylo, cela prend du temps. C’est un processus qui se compte en mois entiers, plutôt qu’en jours. Autant dire que le rythme de progression est très lent.

Nous verrons bien si le 1 100ème thibillet a été tapé avec les 10 doigts.

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Track record

Mardi : 8,6 km
Mercredi : 10,9 km
Vendredi : 7,6 km
Dimanche : 19,8 km
Total semaine 1 = 46.9 km

Mardi : 9,5 km
Mercredi : 8,6 km
Vendredi : 7,9 km
Dimanche : 17,7 km
Total semaine 2 = 43.7 km

Mardi : 9,3 km
Mercredi : 10,8 km
Vendredi : 7,9 km
Dimanche : 18 km ?
Total semaine 3 = 46 km ?

« essayez d’aller jusqu’à 60 km par semaine », qu’il me disait, mon médecin du sport. Déjà que là, j’ai l’impression que mes rotules s’effritent…
Allez, on va essayer de passer tous les mercredis à 10 km (3 tours des Buttes-Chaumont) et le vendredi à 10 aussi.

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Paradoxe – le temps volé est un crime à payer

Paradoxe : j’essaie de me ménager des moments privés, loin du monde, pour me retrouver. Mais dégager ces moments-là me met en état de stress par ailleurs, pour rattraper ce temps volé. Sortir d’une phase de ressourcement pour se mettre à courir dans l’urgence, quelle misère.

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Livre lu – Iegor Gran, Thriller

Rien à signaler, je l’ai lu, le titre Thriller est au troisième degré, je suppose. Un prof d’université, très américain, un doyen du corps professoral, idem, une femme quadra, sympa et attachante, bon, un tueur en série, OK, et puis quoi ? Marc Behm avait fait bien mieux avec Et ne cherche pas à savoir (puis Crabe, dans le même genre foutraque, loin de Mortelle randonnée).

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Cracher ses poumons

06h15 ce matin. Il fait froid, mais pas encore en dessous de 0°C.

Le planning d’entraînement dit : 10 fois 1mn30 à 95% de la FCMax ( = à fond les ballons) suivis de 1mn de retour au calme. 10 fois.

L’horreur.

En regardant le graphique ci-contre, je constate que :

  • censément « à fond les ballons », je n’atteins même pas 14 km/h
  • plus le temps passe, plus les « retour au calme » deviennent des « je me traîne pour mourir »
  • 1mn30 de course, c’est très long ; 1mn de retour au calme, c’est très court

Retour à 07h15.
Restait à enchaîner sur une journée de travail.

Sinon, je trouve que ça fait très Nazca, ce type de graphique…

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