En vrac

  • Pendant très longtemps, voilà ce que je pensais, et que je disais : certains d’entre nous ont besoin d’un moyen d’expression. ça peut être la musique, la peinture, la sculpture, l’écriture, mais c’est quelque chose où l’on a envie de projeter nos… désirs, projets, idées. Certains n’ont pas de moyen d’expression. D’autres en ont un. Comme moi : l’écriture (et un peu la photo et la vidéo). D’autres encore en ont plusieurs en même temps, et je les envie. Un Charlélie Couture ou un Paul Personne provoquent mon admiration, avec ce côté homme-orchestre. Et puis, tout ce que je disais vient de connaître un changement majeur. Nous avons des moyens d’expression, mais nous avons aussi des moyens de réception. Des moments où nous ne sommes pas producteurs, mais consommateurs. Définition rapide : un moyen de réception, c’est un domaine où l’on est passif, mais on se sent transporté. Certains n’ont pas de moyen de réception (je ne compte pas la télé, elle ne transporte pas, elle déporte). D’autres en ont un. D’autres encore (la plupart je pense) en ont plusieurs en même temps. Les miens : la lecture, évidemment, la musique, depuis toujours, le cinéma, depuis très longtemps.
  • Discussion avec une collègue. Je lui demande un Kleenex. Elle me dit « j’en ai un, mais usagé ». Je lui réponds que c’est pas génant, nos ADNs vont se mélanger, et j’aimerais bien voir le résultat, j’imagine un Blob surgissant, enfant tératogénéré de la morve de deux professeurs sur-diplômés, ça pourrait être dégoûtant, mais le monstre se met à asservir le monde, et Bill Murray vient le combattre avec Sigourney Weaver, et il finit comme bloc en résine pour saluer les performances pédagogiques exceptionnelles.
  • Discussions avec des copains le lendemain d’une soirée très arrosée. Eux : « t’as l’air très songeur ». Moi : « Non, mais j’ai juste deux neurones qui jouent au ping-pong, je suis pas très opérationnel ». Après un temps, eux : « ça va mieux ? ». Moi : « Nan. Mes deux neurones sont collés. Ils essaient d’en faire un troisième. »
  • Dans la rubrique « analogies de gros con », j’en ai pondu une en courant : voir un film au cinéma ou voir un film sur son ordinateur, les deux ont leur avantage, mais c’est pas la même chose. C’est comme participer à une partouze, ou regarder une vidéo d’une partouze sur son ordinateur. Fin de l’analogie de gros con.
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