J'ai encore rêvé d'elle

… Nan, c’est faux, c’est la première fois que je rêvais d’elle, mais c’était pour faire claquer un titre que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.

J’ai rêvé d’elle dans un cadre professionnel (je suis sûr que vous vous attendiez à autre chose, petits cochonnets !), et c’était super intéressant. Elle parlait de pédagogie et disait « Nous, les profs, en règle générale, nous ne nous focalisons pas sur XXX, ce qui fait que nous nous rabattons, finalement, sur ce que nous savons faire, et qui demande le moins d’efforts : la répétition. Mais si nous intégrons XXX, cela change tout ».
Les XXX marquent l’emplacement de l’idée géniale qu’elle développait, l’analyse profonde qui m’avait mis sur le cul, me disant « bon sang, c’est tout-à-fait ça, quelle puissance dans le raisonnement ». Et, comme vous vous en doutez, j’ai tout retenu, sauf ce XXX…
🙁
PS : je me rends compte que ce XXX risque de me faire monter dans les résultats des requêtes classiques sur les moteurs de recherche. Tant pis, je laisse, la pédagogie intéresse tout le monde !

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0 réponse à J'ai encore rêvé d'elle

  1. Doc, ce n’est pas la prémiére fois que je vous prend à faire de faux billets pour attirer du traffic.
    Vous allez vous faire bannir de google à ce rythme là, gaffe!

  2. Doc, demandez -le donc à vos draps…

  3. Jaï dit :

    J’ai pas tout suivi. Vous parlez de XXX le dernier film de Vin Diesel ?

  4. Docthib dit :

    Nan, je parlais du film de Carla Bruni, celui où elle était avec Dingo. « J’en ai rêvé si fort, que les draps s’en souviennent », c’est quand même un grand moment de la chanson française à texte…

  5. Atchoum dit :

    L’autre jour à la radio, Alexandre Jardin développait une idée que j’aime bien. On n’est pas obligé d’apprécier Alexandre Jardin, comme auteur ; perso j’aime bien, surtout le bouquin sur la méthode Eriksson, mais passons. Là, son idée était la suivante.

    Les profs sont – presque toujours – de bons élèves. Ou d’anciens bons élèves, si vous voulez. Ils se sont rarement trouvés eux-mêmes en situation d’échec scolaire. Il suffit de voir comme il est difficile de passer le CAPES, et je te parle même pas de l’Agrég.
    Non seulement ce sont de bons élèves, mais en plus ils ont certainement choisi d’enseigner la matière qu’ils préféraient, celle qu’ils maîtrisaient le mieux, dans laquelle ils éprouvaient à la fois du plaisir et de la facilité (ce qui va souvent de pair). Par exemple, moi qui ai toujours été nul en dessin, si j’enseigne un jour, ce qu arrivera sûrement, je vous garantis que ça ne sera pas le dessin. Les maths, tant que tu veux. Le français ou l’anglais, admettons. La finance… bon, on verra. Le dessin, je crois que ça va pas être possible. En même temps, me direz-vous, tant mieux pour les élèves ! Ouais.

    La conséquence de cela, c’est que les profs ont tendance à perdre contact avec leur public. Comment quelqu’un qui a toujours été "doué" en mathématiques pourrait-il réellement comprendre un élève incapable de résoudre une équation à une inconnue ? S’il n’a pas vécu dans sa chair la frustration de ne rien piger à ce que dit le prof, d’essayer pourtant mais de n’arriver à rien, et d’avoir en face de lui quelqu’un qui lui dit : "Mais enfin, c’est évident ! Qu’est-ce que t’as dans le crne ?", comment éviter de reproduire précisément ce comportement ?

    J’ai un ami qui est un peu dans ce cas. Universitaire. Brillant, thésard, spécialiste de la civilisation américaine. Jeune prof d’anglais dans un collège ; pas facile, le collège. Il ne comprend pas que ses élèves puissent être "aussi nuls" en anglais. C’est normal ! Depuis des années, il ne côtoie que des étudiants aussi brillants que lui et des professeurs qui l’étaient déjà avant lui ! Et on bombarde ce pauvre gars pour enseigner l’anglais à des troisièmes en difficulté. Dialogue quasi-impossible. Blocage. Il les déteste, et ils le lui rendent plutôt bien.

    La solution ? L’idée de Jardin, c’est d’encourager les profs à se souvenir de leurs propres situations d’échec. Même si ce sont de bons élèves, ils ont bien dû à un moment subir cet échec, peut-être dans une autre matière, celle qu’ils n’auraient jamais choisi d’enseigner. Se replonger dans ces souvenirs-là. Se rappeler, peut-être, comment ils s’en sont sortis. Utiliser cette situation pour se mettre à la place de leurs élèves. Souffir avec eux. Com-ptir. Et, peut-être, se souvenir que les maths, c’est facile, pour eux, mais pas pour tout le monde. Comme les échecs, le tennis, l’écriture, ou le dessin.

    J’aime bien cette idée parce qu’elle est ancrée dans la réalité. La plupart des profs que je connais sont comme ça. Déconnectés. Ce n’est pas qu’ils ont oublié comment ils étaient comme élèves, au contraire, c’est qu’ils s’en souviennent trop bien.

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