Usine à glycogène

Voilà, je vais clôturer la première phase de mon Régime Dissocié Scandinave. Depuis 15 jours, je ne bois plus d’alcool, et depuis lundi, je n’ai mangé que des protéines (jambon, poulet), du gras (fromage) et des légumes verts (courgettes, haricots verts). Pas un seul gramme de sucres lents (pain, pâtes, patates, pâte à tarte…). Normalement, mon foie et mes muscles ne doivent plus contenir beaucoup de glycogène (le carburant du sportif), et je m’en vais aller faire un ultime vidage en trottinant 40 mn pour brûler ce qui reste d’énergie.
Puis je passerai à la phase agréable de ce régime : un méga-gavage de pâtes à midi (1 kg ou plus) avec du pain complet, yeah, le tout histoire de saturer le foie qui va être en manque pendant les prochaines 8h. Si cette phase se passe comme prévu, je vais tripler la quantité de glycogène stockée dans le foie et les muscles… et retarder ainsi le fameux Mur des 30 km, dont j’ai souffert dans 4 marathons sur 6.
Ce régime (détaillé ici, par exemple) est réputé pour être dur (la première partie, surtout), et plusieurs personnes s’en plaignent sur les forums de course à pied. Les reproches sont « les 3 premiers jours étaient trop durs à tenir ». Cela m’étonne un peu, sachant que ce n’est pas la mort, et que courir 42 km, c’est autrement plus douloureux…
Allez, je m’en vais aller vider les réserves, avant de me gaver. Si vous n’avez pas de nouvelles dans les 2h, c’est que je suis mort d’hypoglycémie quelque part le long de la Seine. (Mais ça m’étonnerait, parce que je ne peux pas mourir).

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