Dieu se fout de nous.
Ses nuages toxiques polluent notre planète
Asséchant les champs verdoyants
Distillant une suie noire
Qui colonise nos poumons nos bouches et nos yeux.
Nos dents sont noires
Nous sourions édentés
Et nous ne sourions plus.
Tout n’est qu’ennui.
Vide.
Absence.
L’épidémie recouvre le monde qui est dans nos têtes.
Nous sommes mortels, et déjà morts,
Sans la consolation d’un enfer qui nous ferait ressentir
Une douleur.
Le temps n’est plus qu’une litanie immobile
Une boue du quotidien dans laquelle nous stagnons
Dans une torpeur d’hypnotisés.
Nous sommes des rats narcotiques.