Zargage : n. f. distance où l’on sait qu’on est trop loin du métro / train, ça ne sert à rien de courir, les portes se refermeront avant.
Par extension : Sérénité qui en découle. « Je suis en plein zargage, donc pas de raison de stresser. »
NB : je cours très très rarement sur un quai : je ne vois pas ce qui justifie qu’on n’aie pas le choix / la possibilité d’attendre 2 mn de plus (métro) ou 10 mn de plus(train). Mais tout système connaît des exceptions, sinon c’est pas drôle. De temps en temps, rarement, ça me fait plaisir de courir, non pas pour rattraper frénétiquement quelques secondes, mais juste parce que ça me plaît de pouvoir le faire quand JE le décide.
C’est plutôt l’inverse pour ma part. Stressé de nature, je savoure le fait de décider, parfois, de ne PAS courir 🙂
Sinon il faut aussi préciser une chose:à minuit, c’est vite 8 à 10 minutes (pour le métro) ou 30 à 45 minutes (pour les trains)…
Mais à minuit, Matthieu, moi je suis couché depuis 3 heures… Donc le problème ne se pose pas. Sauf dans mes rêves, où le contrôleur a des airs de Charlie Chaplin dans Le Dictateur.
Tss ! Je t’en mettrai moi, de la sérénité.
Je recommande vivement un stage en province, où zargage rime souvent avec quarante-cinq à soixante minutes de voie de garage…