Ils passèrent dans le hall, Georges s’engagea sur un quai, marcha jusqu’à sa fin. Les rails pointaient tout droit vers l’inconnu, graissés par le soleil.
René Fallet, Les Pas Perdus, Livre de Poche n° 3230, (1971, première édition 1954), p. 156
Le problème, avec René Fallet, c’est qu’il vous ressert des images poétiques quasiment à chaque phrase. Soit ça lasse, soit on lit du bout des yeux. Mais il y a des belles choses populaires, c’est sûr. Et puis la lettre de rupture p. 172, c’est un vieux coup de tendresse / coup de poignard, ça fait pardonner bien des choses (et se souvenir de bien d’autres qu’on aurait préféré oublier…)