Oui, je sais, je date, cet album est sorti en 1998, mais je l’avais entendu à l’époque, et d’enthousiasme, je l’avais acheté, et aussi offert à mon beau-frère (celui qui m’a emmené aux urgences dans la nuit de vendredi à samedi, pour un calcul (lithiase) somme toute assez douloureux). J’ai racheté cet album (je l’ai trop prêté, un jour il n’est pas revenu)
Ce soir, je découvre « Babylone ». J’aimais déjà beaucoup « L’hymne de nos campagnes », « Salut ô », « La main verte », « France Telecom », mais peut-être est-ce la soirée, le moment, la nuit, je me trouve en phase avec la douceur combattive de Babylone. Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais Babylone, c’est l’apogée du monde occidental, la cité tentaculaire, l’anti-thèse de la liberté selon les rastas.
Quelques exemples:
- Babylone, tu déconnes, de Bill Deraime, dont je pourrais vous parler des heures (barbu shooté au blues et à la recherche du bonheur, une valeur sûre mais non reconnue)
- Bob Marley, évidemment
- Même dans Matrix 2, leur cité de Zion, c’est l’anti-babylone. (cf. Bob Marley « Lion in Zion »)
- Et puis Tryo
Je voulais vous mettre des mots, des paroles, mais c’est comme « Babylone tu déconnes », ce sont des morceaux qu’il faut écouter, car les mots seuls évoquent peu de choses, tandis que les mots sur une mélodie, ça change tout.
Un de ces jours, je vous ferai une compilation, comme dans Haute Fidélité de Nick Hornby (cf. thibillet précédent), il y aura du Clapton, du Bill Deraime, Chris Rea, et même du JJ Goldman, c’est dire…
En attendant,
Je me tire
(Babylone)
Je me tire
(Faut que je respire)
Je me tire
(Babylone)Tryo, Babylone, in Mamagubida, Yelen Musiques, 1998.
hé bé ? Et Brautigan ?
Touché ! Je me disais d’abord « Mais qu’est-ce qu’il me raconte, je ne peux pas mettre du Brautigan dans une compil » et puis j’ai compris : Un privé à Babylone, bien sûr, quelle truffe d’avoir oublié ça…
Hé hé: pour une fois que vous cite un auteur sur lequel vous n’avez pas encore exercé votre positive attitude !