Sur fond de ciel gris
Façades au soleil couchant
Edward Hopper live.
Sur fond de ciel gris
Façades au soleil couchant
Edward Hopper live.
Quelqu’un était à côté de ses pompes, ce matin…
(ou « c’est fou ce qu’on peut voir sur un quai SNCF le matin en allant au boulot »)
L’indication que tu deviens vraiment fou furieux (ou vraiment sage, mais dans beaucoup de cultures, c’est considéré comme étant la même chose) :
Quand tu individualises tes cbles et transfos dans des sacs congélation pour faciliter le rangement (?) et aider à retrouver plus facilement (?) le bon appareillage la veille d’un départ en vacances.
(La recherche se faisant typiquement dans le créneau 1h-3h du matin).
Monsieur,
vous m’avez sollicité dans l’urgence (le jour-même de la remise de votre article), ainsi que des économistes, pour avoir mon opinion sur la remontée récente des marchés boursiers.
Bien qu’en vacances, j’ai pris sur mon temps pour vous répondre. À la parution de votre article, je constate que ni mon nom ni celui d’aucun économiste n’est cité. Je conçois parfaitement qu’un journaliste ne soit pas pointu dans un domaine, et qu’il ait besoin de se renseigner. Que cela se fasse dans l’urgence, cela peut se comprendre aussi, à cause de l’actualité. En revanche, le fait qu’il ne cite aucune des personnes qui lui ont donné des idées introduit à mon avis plusieurs réflexions :
– je rappelle que nous, les soi-disant experts, ne sommes jamais payés pour répondre dans l’urgence à ce genre de demande. Si nous ne sommes pas cités nommément, alors ni nos institutions de rattachement, ni nos éditeurs ne bénéficient de reconnaissance, alors même que nous avons accompli un travail pour vous, sans qu’il ne vous en coûte rien.
– en synthétisant (souvent mal, mais c’est un autre débat) nos contributions, vous donnez à penser que vous seul avez produit l’information (la Bourse monte) ET l’analyse (pourquoi la Bourse monte-t-elle). C’est extrêmement trompeur sur la nature du travail que vous avez réellement fait (prendre des contacts, des opinions et des analyses, puis les mettre en forme tant bien que mal).
– dans nos milieux académiques, il est permis de ne pas avoir d’idées originales (après tout, tout le monde n’est pas Einstein), mais en revanche, il est très mal vu de reprendre les idées des autres sans les citer. Ce crime intellectuel est une imposture.
– Vous pouvez jouer ce jeu (j’ai déjà eu l’expérience d’autres journalistes faisant la même chose), car un expert échaudé par ce genre de pratique va rarement prendre le temps de réagir, ou sa réponse sera noyée, et vous trouverez donc toujours d’autres personnes prêtes à vous répondre… une fois. J’espère que ce mail (que je poste aussi sur mon blog, sur Facebook et en commentaire à votre article) contribuera à faire cesser ce genre de comportements limites en terme d’éthique
C. Thibierge
Sur les appareils-photo, il y a un mode Macro. Il faudrait aussi un mode Morue.
Petite araignée
Intriguée par la cafetière
Matin de vacances.
C’est ça, prends-moi pour un ветчина…
Les gens qui, dans un exercice de présentation où on dit « présentez-vous avec votre principale qualité et votre principal défaut », donnent comme défaut ce qui peut très facilement être apparenté à une qualité. Voilà mon top 3 :
Quel est votre principal défaut :
– je suis perfectionniste
Quel est votre principal défaut :
– je suis très franc
Et mon personal best (vraiment entendu) : Quel est votre principal défaut :
– je ne tolère pas l’injustice
Aka-blö : n. m. Sous-variante du Blö. Personne qui marche en consultant son téléphone portable (donc, lentement, et sans regarder où elle va, rétablissant la trajectoire par de très brefs sondages visuels).
Nous sommes à 9 jours du premier tour de l’élection présidentielle.
Hormis les deux premiers candidats, la grande question des dernières semaines a été : qui sera le 3ème homme (femme), c’est-à-dire la personne dont le report des voix du premier tour pourrait influencer le résultat du second tour.
Voici mon analyse.
NB : Les chiffres sont tirés du dernier sondage BVA, avec leur marge d’erreur. Ces chiffres peuvent évoluer. Les nombres de propositions / pages sont tirés des sites des candidats. les candidat(e)s sont classée(e)s par intentions de votes décroissantes.
Candidat(e) à l’élection présidentielle | Nombre de propositions / engagements | Intention de vote au premier tour |
François Hollande | 60 engagements (23 pages) | 30% |
Nicolas Sarkozy | 32 proposition (8 pages) | 27% |
Abe Stancion | 0 proposition (0 pages) | 20-24% |
Marine Le Pen | 9 pages de feuille de tableur (et liens thématiques sur le site) | 15% |
Jean-Luc Mélenchon | 35 pages | 13% |
François Bayrou | 17 pages | 11% |
Analyse : c’est évidemment le candidat en 3ème position (Abélard – dit « Abe » – Stancion) qui suscite mes commentaires.
Propositions : zéro.
Site web : inexistant.
Présence dans les médias : diffuse.
Présence dans notre entourage : relativement forte (nous connaissons tous des personnes dont la manière d’exprimer leur vote consistera à apporter leurs voix à Abe Stancion).
Les questions qui se posent sont : pour quoi / pour qui votent exactement ces 20-24% d’électeurs ? Quelles sont leurs demandes et leurs aspirations ? Enfin, sont-ils une catégorie hétérogène, dont la seule caractéristique commune est leur démarche vis-à-vis du vote, ou bien ne constituent-ils pas une catégorie homogène (ou plusieurs sous-ensembles de catégories homogènes) qui mériteraient d’être décortiquée(s) ?
Une seule certitude : 20-24%, c’est beaucoup. C’est autant que les scores cumulés des deux derniers candidats du tableau. À comparer aux budgets et à l’énergie dépensés par ces candidats, ce chiffre de 20-24% rend songeur… ou perplexe. Ou très inquiet.