Livres lus dont je ne ferai pas la critique

J’ai arrêté la rubrique « Livres lus », d’abord à cause du retard pris, et ensuite parce que plusieurs lecteurs que j’avais rencontrés dans le monde réel m’avaient dit ne pas lire ces thibillets, trop longs.

Néanmoins, pour la mémoire (c’est un des objectifs de ce blog pour moi), voilà la liste des livres lus les derniers mois, avec commentaire, ou pas.

Livres lus

  • Sébastien Japrisot – Le passager de la pluie
  • Erri De Luca – Acide, Arc-en-Ciel. Difficile.
  • Stanislas Lem – l’invincible. Auteur de science-fiction très stimulant, très imaginatif. Il faut que j’achète son Solaris.
  • Simenon – la boule noire. J’aime bien Simenon quand il quitte Maigret pour inventer d’autres histoires. J’avais beaucoup aimé Ceux de la soif. Là, c’est sa période américaine (il y a aussi Le fond de la bouteille dans la même veine).
  • Simenon – Strip-tease. J’ai été moins convaincu. Mais c’est toujours du Simenon.
  • Simenon – L’homme de Londres. Superbe, ça donne aussi envie de lire La mauvaise étoile, l’histoire pitoyable de tous ces personnes à qui il suffisait de peu pour réussir. Mais inéluctablement…
  • Simenon – Les gens d’en face. Presque étouffante, ou frustrante, cette histoire où le personnage principal est perdu dans une ville et un régime communiste qu’il ne comprend pas.
  • Robert Silverberg – Les masques du temps. Silverberg était un souvenir de jeunesse, c’est distrayant, mais c’est de la science-fiction un peu molle, ça me distrait, sans plus.
  • Jack London – La piste des soleils. Le grand écrivain américain, l’homme qui s’est fait tout seul. Plusieurs nouvelles. Toujours un très bon moment, même quand l’intrigue a lieu dans la campagne anglaise.
  • Andrea Camilleri – La première enquête de Montalbano. J’aime bien Camilleri quand il écrit des nouvelles, avec toujours ce style, cette langue qu’on déguste. (et l’on ne dira jamais assez le travail excellent du traducteur, Serge Quadruppani)
  • Aarto Paasilinna – Le lièvre de Vatanen. Beau roman écolo et philosophique.
  • Aarto Paasilinna – Le fils du Dieu de l’Orage. Plus amusant, moins profond, mais quelques idées à mettre en perspective de mes (futurs) articles sur le bonheur.
  • Philip K. Dick (et Ray Nelson) – Les machines à illusion. Dick, c’est souvent à plusieurs niveaux, et je ne comprends pas tout. Là, j’ai pas compris grand chose, c’est frustrant.
  • Andrea Camilleri – L’opéra de Vigata. Dans le genre de La concession du téléphone, roman historique, avec histoire mélangée, c’est du Waltenberg, mais en plus compréhensible… et méditerranéen. Un côté « je saisis le prétexte d’une histoire pour brosser le panorama d’une époque ».
  • Jean-Philippe Toussaint – Fuir. Avec les années qui passent, il garde sa distance, mais ses écrits perdent de l’humour des premiers livres (La salle de bains, La télévision, L’appareil-photo). Cela donne des textes plus angoissés, ou angoissants. Mais bien travaillés, très bien écrits, bien sûr. Cela ne correspond plus trop à mon envie de légèreté.
  • Dennis Lehane – Coronado. Des nouvelles noires, une d’entre elles (En observation) ressemblant à du Paul Auster, les autres ressemblant à du Dennis Lehane, et aussi, ah oui, James Crumley dans Un pour marquer la cadence.
  • Hermann Hesse – Siddhartha. Très beau livre, à multiples interprétations. J’ai enfin compris la réincarnation, et le mécanisme qu’il y a derrière, en lisant ce livre. A relier avec Mathieu Ricard et le bouddhisme, bien sûr.
  • René Girard – Celui par qui le scandale arrive. Essais très intelligents, un peu trop pour moi. Le bouc émissaire et sa sacralisation. Cela m’a inspiré une idée de thibillet, non encore pondu : René Girard et Rocky. Tout un programme 🙂 Michael Connelly – Le cadavre dans la Rolls. Intéressant, bien écrit, mais loin derrière Le Poète ou Créance de sang, je trouve. J’attends Les égoûts de Los Angeles. Henri Queffelec – Un recteur de l’île de Sein. Très beau roman écrit par le Giono de la Bretagne, c’est pre et poétique. Vladimir Nabokov – Chambre obscure. Encore une nymphette, une passion hors mariage, de la manipulation, tout cela écrit de manière très classique. Bref, une répétition (au sens, un première préparation) sur le thème de Lolita.

Livres relus

  • Dennis Lehane – Mystic River (et film re-regardé quelques semaines après)
  • Fred Vargas – Coule la Seine
  • Fred Bargas et Baudoin – Les quatre fleuves. (et toujours l’envie de dessiner Danglard…)
  • Manuel Vasquez Montalbàn – Le petit frère.

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0 réponse à Livres lus dont je ne ferai pas la critique

  1. Si vous aimez Simenon et que vous ne l’avez pas encore lu, j’ai vraiment apprecié "le président".

    Et j’aimerais bien voir à quoi ressembe un dessin de Danglard si un jour vous vous y mettez.

  2. j’ai tenté camillieri. la traduction m’en a dégoûté. Nous parlons bien du même, où le traducteur invente des termes pour coller au dialecte de l’auteur ?

  3. Docthib dit :

    @ Ulysse (libidineux prend un x, voire un triple x) : super pour le Simenon, je vais aller modifier mon 500ème thibillet pour intégrer ce titre. Quant à Danglard, j’en ai déjà dessiné une ébauche, mais faut que je branche le scanner, pfou, en tout cas, c’est dans le pipe !

    @ Loulou : oui, on parle bien du même. Sauf que, espèce de, il invente pas des termes, comme tu le dis, il "colle au dialecte de l’auteur". Je suppose que j’aurais pu détester. J’adore.

  4. Yves Duel dit :

    Et Quadruppani est un Grand ! Qui, ailleurs, a poussé de grands coups de gueule contre les Rouge-Brun. Bienvenus.

  5. NonsJoke dit :

    Ne surtout pas hésiter à lire d’autres livres d’Hermann Hesse, et nottament "le loup des steppes" !
    Cordialement,

  6. Docthib dit :

    @ Yves Duel : ah ben voilà, il suffisait de le dire ! Autant le vin rouge se boit, autant, quand il se teinte de brun, ça veut dire qu’il est sur la pente descendante, "il décline" comme on dit en oenologie.

    @ Nonsjoke : déjà lu. Et aussi le merveilleux, le magique, le complet "Le jeu des perles de verre".

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