Visiblement, il n’y en a pas beaucoup qui prennent le métro, dans les lecteurs de ce blog. Je me suis gouréje : contrairement à mes précédents crobards, il n’y a pas UN, mais DEUXE poteaux dans les rames traditionnelles. Entre les deux poteaux, le no man’s land, l’espace intersticiel abominé, mais en même temps, la sécurité car sur les 4 degrés de liberté (cf. à nouveau le Jeu de Go), deux sont protégés par les poteaux. Bref, il s’agit juste de se remémorer « Père, gardez-vous à droite ! Père, gardez-vous à gauche ! »
Cela mérite donc un erratum sur les stratégies de placement, même si vous m’aviez compris :
(1) Placement en montée de rame, pour laisser s’écouler le flot de droite et de gauche ;
(1bis) Transition éventuelle par le No Man’s Land, position protégée mais sensible aux traverseurs de rame ;
(2) Symétrie de (1), face au poteau, prêt à reculer ;
(3) le paradis perdu, idéalement au centre, mais par défaut sur un côté, en attendant de se rabattre, le dos bien calé, les pieds plantés en triangle isomorphe, de là vous défiez les pékins.
Voilà pour l’erratum, reste l’addendum.
Je disais, jeune fou que j’étais, que la position (9) était pour les risque-tout, étant donné qu’elle était dans le passage, donc dramatiquement sous-optimale. J’y crois toujours, mais ma prof d’espagnol (holà Magdalena !) m’a signalé que c’est un placement idéal pour une personne souhaitant s’asseoir sur une banquette : dès qu’une personne se lève, hop, la personne en (9) est la plus proche, elle n’a plus qu’à exercer son option.
Je confirme pour les deux poteaux, maintenant que vous le dites. On m’aurait posé la question que je n’aurais pas su répondre. A préciser quand même que sur la ligne 1, il n’y a qu’un poteau, mais qui se divise en 3 à mi hauteur pour permettre à plusieurs personnes de s’y tenir sans avoir à chercher un espace libre à 3 cm du sol ou 2 cm du plafond.
Quand à la place 9, je confirme aussi: c’est celle que j’occupe le plus souvent dès qu’il y a un peu de monde dans le wagon, pour attraper au plus vite une place assise. Seul problème, si une autre personne fait la même chose de l’autre côté de l’espace banquette, en fonction du choix de la personne qui se lève pour sortir, on a une chance sur deux de louper QUAND même la place qui se libère 🙂
Bien vu Matthieu : j’avais déjà identifié le poteau unique et trifide dans mon crobard de droite de la Cinétique du pékin – 2, ce qui fait que mon erratum ne portait que sur les rames "traditionnelles". Ce poteau triphasé est très intéressant, car il mutliplie les germes transmis par 3. Plus qu’un brassage culturel, le métro est un bouillon de culture.
Et je suis intéressé de voir que vous êtes aussi adepte du placement (9), qui est réellement une option, dans la mesure où le gain n’est évidemment pas garanti.
Certes, le gain n’est pas garanti. Mais disons qu’il est toujours plus "probable" que dans les autres positions.
En supposant évidemment que le but en entrant dans la rame est de s’asseoir sur une banquette, et pas seulement de trouver une position "optimale", même debout.
Je pense que je ne vais pas regarder les portes du métro s’ouvrir de la même façon ce soir, moi… 🙂
"Je pense que je ne vais pas regarder les portes du métro s’ouvrir de la même façon ce soir, moi… :)"
C’est le but, matthieu. "Tu m’as donné ta boue, et j’en ai fait de l’or" comme disait le grand Charles (non, pas de Gaulle).
Dans le même sens, je suis en train de mijoter un debriefing de Kung Fu Panda qui mérite son lot de boulettes de riz.
Et pour mon éditeuse redoutable, qui me fouette régulièrement (mais j’aime ça) : 1bis et 2bis, parce qu’il y avait la cinétique 1 qui méritait un 1bis, et la cinétique 2 qui addendait un 2bis. D’autres questions, fatal editor ?
Sur la ligne 8, les poteaux sont alignés horizontalement au lieu de verticalement sur votre schéma. So long pour la place 1 et 2…
Il va falloir demander à la RATP de normaliser ses métros…
C’est poilant, je ne m’en étais pas rendu compte, mais on a au moins 3 types de rames différentes…