Time bankruptcy

Aux US, quand une personne ne peut plus répondre à tous ses e-mails, il arrive qu’elle se déclare en « e-mail bankruptcy » (faillite d’e-mails). Cela consiste pour la personne à détruire tous les mails de sa boite et à repartir à zéro. Jusqu’à la prochaine faillite.
Je propose une extension de ce concept : le time bankruptcy. Je pourrais définir cela comme suit : malgré tous les conseils de productivité appliqués, malgré une gestion qui essaie d’être saine des e-mails, malgré la prise en compte de priorités (important vs. urgent), il peut arriver que l’on y arrive pas, tout simplement parce que le travail qui tombe est supérieur au temps dont on dispose. Et pour étendre encore le concept : évidemment, on ne parle pas que du travail direct, mais il faut inclure les interactions, les réunions. Et tant qu’à faire, inclure aussi la sphère personnelle.
Alors voilà, là, maintenant, je suis en time bankruptcy. Trop de boulot, trop de mails, trop de projets perso, trop d’interactions. Plus envie de rien faire. C’est la limite de toute réflexion sur la productivité : et si, même après avoir appliqué les règles, on a encore trop de choses à faire ?
La solution est probablement dans l’art du bonheur 2, ce livre d’entretiens avec le Dalaï Lama que je suis en train de lire. Mais bon, ce qu’il dit, c’est qu’il faut travailler sur soi-même. Chouette, encore du travail.

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