Neunoeuf

(l’engueulade du début de la vidéo sonne bien, mais la scène qui nous intéresse commence à 01mn28).

Donc j’ai bu des oeufs crus, parce que Rocky boit des oeufs crus (à 01mn28). J’oubliais que Rocky court en Converse (à 02mn11), et ça, je sais que c’est pas bon pour les pieds les genoux le dos les vertèbres sacrées et le Karma.

Donc boire des oeufs crus :

  • n’apporte rien de plus que de manger des oeufs légèrement cuits (genre, jaune encore liquide) ;
  • inhibe l’intégration de certaines vitamines, et peut perturber la digestion ;
  • fait courir le risque de choper une salmonelle.

Je vais vomir, puis j’écris un autre thibillet pour vous tenir au courant.

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Courant sinusoïdal

Je suis crevé. Physiquement, plus de jus. Hier, séance un peu pêchue, à courir au seuil : 4 x 2 000 m à 11 / 12 kmh. Au final, ça donne un joli graphique, bien régulier, AC/DC, mais là, je n’ai plus de différence de potentiel, batteries à plat, électrolyte en berne.

Je vais aller gober des oeufs crus, comme dans Rocky I.

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Où va la flamme de la bougie quand on s’éclaire à l’électricité ?

Depuis de nombreuses années, je m’intéresse au bouddhisme et au Zen. Je suis actuellement plutôt dans la veine bouddhiste, comme en atteste mon thibillet récent. Par ailleurs, je lis tous les jours (ou presque) Offrandes : une citation bouddhiste par jour, assortie d’une belle photo, pour prendre un peu de recul dans ce monde de phacochères.
Définir le comportement bouddhiste est au-dessus de mes moyens. Mais ce matin, j’ai eu l’illumination sur un comportement non-bouddhiste par excellence. Une sorte de Not to do list.
Il y a 10-15 ans, un ami me décrivait le comportement d’un chien : quand la pâtée du soir était servie, ce chien immonde, saucisse sur pattes vérolée, se précipitait pour être le premier à manger, il se gavait à mort, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus, puis après, il pissait dans les gamelles pour empêcher que les autres chiens ne mangent.
Pour moi, ça, c’est l’opposé exact du bouddhisme.

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En vrac

  • Vu sur le Semi-marathon de Paris : à Bastille, vers le KM 13, un homme qui tenait une grande pancarte avec marqué « Vas-y mon Gros ! » Et les coureurs autour qui disaient « Merci, on y va ! »
  • Une des phrases du Dalaï Lama : « Si ton problème a une solution, alors ce n’est plus un problème. Si ton problème n’a pas de solution, alors ce n’est pas un problème ».
  • Beaucoup de personnes rêvent à des mondes parallèles. Mais c’est nul, si le monde est parallèle, il réplique le monde présent. Il faut rêver à un monde perpendiculaire. Voire, un monde en biais. Mais bien en biais, du genre « le biais ne se définit pas, le biais, c’est, tu vois, en biais quoi ». Si tu arrives à définir le biais, alors ce n’est pas un vrai biais.
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Caillou – Hephaïstos

Toi qui as vu
Sous tous mes masques
Ma tristesse inexpliquée
Tu me connais.

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Héhéhéhéhéhéhéhé…

C’est un projet qui a commencé il y a 4 ans. Le Marathon de New York est un des deux marathons les plus demandés au monde, après Londres. (Oui, après Londres). Donc il y a deux manières de participer : soit on veut y aller coûte que coûte (et ça coûte) et dans ce cas, on paie plein pot, genre 1 500 euros. Soit on participe au tirage au sort. Officiellement, une chance sur 4 d’être sélectionné. Mais avec une subtilité : si on a été refusé 3 années de suite, la 4ème année, l’entrée est garantie.
Alors, il y a 3 ans, nous nous sommes lancés. Au final, nous sommes aujourd’hui deux à avoir participé scrupuleusement aux différents tirages au sort : mon Chou, et votre serviteur. Ce n’est pas la première fois que mon Chou m’entraîne dans une aventure audacieuse : que ce soit pour aller se frotter aux grecs (où j’ai estampillé ma phrase désormais fétiche : « Où tu iras, je te suivrai »), ou encore pour enfiler cette brochette de marathons pour la bonne cause.
Mais là, nous atteignons le point culminant.

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C’est bon pour le moral…

Je suis assez content de cette course. Pour une décision prise vendredi, et avec un entraînement qui n’est pas à la hauteur (pour l’instant), j’ai réussi à maintenir une vitesse de 5’30 » au km avec une bonne régularité (à part l’échauffement de 20 mn au début). Cela me donne une vitesse de presque 11 km/h, je sais, beaucoup de coureurs arrivent à courir plus vite que ça, mais pour moi, c’est déjà bien, et je suis content. Le temps final est de 1h 56′ 02″, c’est-à-dire que je n’ai pas battu mon record sur la distance, mais les sensations sont bonnes.

  • Ma musique m’a bien aidé, comme souvent. (J’aimerais poster ma play-list, pour récupérer celle des autres coureurs qui passent sur ce bleug…)
  • C’est un rythme que, pour l’instant, je ne peux pas tenir sur un marathon. Trop rapide, j’exploserais. Mais à travailler.
  • Il a plu sur tout le trajet, et j’étais glacé, mais paradoxalement, je me disais au Km 15 : « c’est bon pour la motivation ». Quand je vois que je peux maintenir un effort assez régulier sur cette distance, et malgré des conditions plutôt déprimantes (ciel gris, crachin qui s’intensifie en pluie froide, vent, chaussures qui font plouirtch plouirtch), je trouve que ça aide à forger un mental plus solide.

Et maintenant : il n’y a plus qu’à continuer, le Marathon de Londres est dans 1 mois et 18 jours. Rien de trop pour l’entraînement…

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Parce que je le vaux bien…

Est-ce grâce au / à cause du don de Laurence D. ? Je vais, sur un coup de tête, aller courir le semi-marathon de Paris, là, ce matin. Pas prévu avant vendredi, entraînement qui part en crabe, soirée arrosée hier, et grosse déprime par ailleurs. Alors je me dis : connerie pour connerie, allons faire claquer quelques tendons, faisons souffrir quelques articulations, et puis 21 bornes, c’est rien, franchement, en voiture je fais ça en une poignée de minutes.
Le compteur est à 200 € aujourd’hui, mais donnez donnez donnez : ce matin, je vais courir aux couleurs d’Autour des Williams, syndrome génétique, maladie orpheline, bref, comme d’habitude.

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Caillou – Contrepoint

Bother

A chaque plat correspond un vin
Dit-on.
A chaque moment de ma vie a correspondu une musique
Et pour l’instant, ça m’a sauvé.

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Caillou – Attila


Tout brûler.
Les e-mails en attente,
les supplications en vain depuis l’autre bout du monde,
Les brûler.
Les appels téléphoniques, les amis,
Tout brûler.

Le travail, les collègues, les dossiers, les post-its,
Partis en fumée sacrificielle.
Les factures.
Les déclarations de TVA et les chèques emploi-service.
Les relevés bancaires.
Les relevés de portefeuille
Qui montrent des actions
Dont la valeur est déjà partie en fumée.
Tout brûler.

Les meubles les patères les étagères
Les statues les tableaux les lampes
Les cadenas les verrous
Les fissures et les écailles de peinture
Les robinets les éponges moisies
Les serpillières
Tout éponger
Et l’eau se transformera en vapeur
Dans le brasier final.

Les CDs les musiques les iPods
Ne laisser qu’une musique dans ma tête
Celle du crépitement des flammes
Le chuintement du plastique fondu
Recyclé brutalement.

Les livres.
Tous.
Sauf peut-être Steinbeck, London, Kipling.
Peut-être.

Mes écrits.
Tout abandonner, tout finir,
Entre un roman chef d’oeuvre et un roman de gare
Le feu ne voit que du papier.
Il résume tout l’orgueil en quelques flammes.
Le point final de mes oeuvres sera une escarbille.
Tout retourne à la poussière.

Les caresses brûlantes, les baisers torrides,
La douceur tiède d’une couette
Où nous étions deux
La fièvre de nos échanges, la lumière de nos mots,
Deviendront buisson ardent.

Les souvenirs, les regrets,
La tristesse natale de mes origines,
Tout fondre dans un creuset à haute température
Où ma carte-mère sera réinitialisée.
Et puis brûler la carte-mère.

Et quand il ne restera que des cendres

Brûler les cendres

Et brûler les cendres des cendres

Infiniment.

Et quand, des cendres des cendres,
Il ne restera qu’un petit tas dans ma paume,
Faire « pfouh ».

Laisser la poussière retomber
Prendre mes Steinbeck, London et Kipling
(peut-être)
Et partir.

Et commencer à fumer.

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