(Ce thibillet est le 3ème d’une série de 4 qui m’ont été inspirés par les événements tragiques de la semaine du 11 janvier – je ne l’ai pas posté à l’époque et hélas, il est plus que jamais d’actualité)
Derrière la question un peu simpliste du titre, il y a une interrogation personnelle : pourquoi les attentats des 15 dernières années se réclament-ils tous, ou quasiment tous, d’un Islam radical ? Pourquoi n’y a-t-il pas des terroristes se réclamant d’un christianisme intégriste, ou des juifs terroristes commettant et revendiquant leurs actes au nom (de leur vision) de la religion juive ? En cherchant, je suis sûr qu’on pourra trouver des exemples, mais la question demeure : pourquoi l’islam est la religion – et la raison invoquée – de la majorité des terroristes ?
On peut incriminer la religion, ou des facteurs extérieurs à la religion. Allons-y ensemble.
Est-ce que les écrits de l’islam sont plus violents – ou incitent à plus de violence – que la Bible ou le Talmud* ?
Il ne me semble pas. Chaque religion, dans son livre, a des passages qui incitent à la violence, et d’autres passages qui incitent à la paix. Pour la Bible, par exemple, on peut voir une distinction entre l’ancien testament, où Dieu apparaît souvent comme un dieu de colère, et le nouveau testament, où Jésus prône un message d’amour. Or, l’interprétation qui est faite des textes varie suivant les époques. Par exemple, à une certaine époque, l’église catholique, avec sa mission évangélisatrice et son Inquisition, a conduit à des massacres, voire des génocides, tout cela au nom d’une certaine interprétation des textes. La question devient alors : qu’est-ce qui fait qu’un texte immuable (si l’on met de côté le problème des traductions, ce qui est aussi une vraie question) peut être interprété différemment suivant les époques ?
Prenons un exemple qui m’est familier : le prêt d’argent avec intérêt. Dans la Bible, il est interdit de pratiquer un taux d’intérêt, et c’est mentionné au moins 3 fois (Ezechiel 18:8, Lévitique 22:25, Deutéronome 23:19 et suivant, et on en retrouve des mentions dans le nouveau testament). Mais l’interprétation qui en est faite depuis plusieurs siècles permet à tout chrétien de pratiquer le taux d’intérêt. De même, dans le Talmud, le prêt à intérêt est interdit à au moins 3 endroits (Chémot 22, Vayikra 25, Dévarim 23). Or, depuis des siècles, les juifs se prêtent à intérêt, même entre coreligionnaires. Sur ce thème, le Coran donne la même consigne (ne pas prêter à intérêt, 2ème sourate, verset 275), mais elle s’illustre par une pratique beaucoup plus stricte : l’interdiction de prêter à intérêt est réellement appliquée, à tel point qu’a été créée une finance islamique, c’est-à-dire une finance particulière qui tient compte de ces contraintes des textes sacrés. En résumé grossier, les 3 textes sacrés donnent la même injonction, mais les 3 religions n’appliquent pas cette injonction de la même manière aujourd’hui.
Venons-en à la violence.
Les écrits religieux, quels qu’ils soient, alternent les recommandations à la paix, et les exhortations à la violence. La première question est simple : le Coran est-il plus violent que les deux autres livres sacrés ? À ma connaissance, la réponse est non. L’ancien testament ou encore la bible hébraïque contiennent quantité d’exhortations à la violence, et si l’on raisonne en terme de « quantité », le Coran n’a pas « plus » d’écrits incitant à la violence que les autres livres. Mais il peut être intéressant d’adopter une approche chronologique. L’ancien testament, ou la bible hébraïque, sont le fruit de siècles de création et de transmission, tandis que le Coran en tant que livre* s’étend sur la fin de la vie du prophète, soit un peu plus de 20 ans. Il y a donc un temps de production long pour les bibles, et beaucoup plus raccourci pour le Coran. Néanmoins, dans les deux cas, les exégètes reconnaissent une évolution dans les textes. Les textes les plus anciens de la tradition chrétienne et juive sont plus violents, les textes les plus récents dans la chronologie sont plus modérés. Dans le Coran, c’est l’inverse : les sourates de Médine (celles de la fin de la vie du prophète) sont plus dures vis-à-vis des infidèles que les sourates de la Mecque (début de la révélation par Mahomet).
L’évolution de la violence dans les textes sacrés, quelques idées
Chez les chrétiens et les juifs, le fort étalement dans le temps des écrits permet de présupposer que les textes se sont peu à peu adaptés à des conditions de sociétés qui changeaient. L’ancien testament aurait été rédigé entre le VIIIème siècle et le IIème siècle avant JC, soit une période de 6 siècles ! Et encore, on parle ici de rédaction, on peut supposer qu’il y a eu une production et une transmission orale auparavant… sur combien de temps ? Aussi, aux premiers temps de la production des textes, on peut imaginer des contraintes qui se sont peu à peu allégées, et qui ont été remplacées par d’autres contraintes au fil du temps.
Par exemple, dans les premiers temps, il s’agit d’imposer un seul dieu, là où les traditions reconnaissaient et pratiquaient des dieux. Donc, pourquoi pas un dieu terrifiant, qui impose sa loi et punit les incroyants.
Il y a aussi, aux premiers temps, des questions de survie : survie du groupe en tant que groupe (lois, traditions, interdits, culture et mythes fondateurs), et survie face à d’autres groupes (esclavage, guerres, mais aussi culture dominante vs. culture minoritaire). Les textes anciens reflètent probablement ces priorités. Puis, quand la religion commence à être établie, les problèmes deviennent autres, ils se déplacent, et les textes plus récents traitent de cette évolution. Ça ne me semble donc pas aberrant de voir que la violence des premiers textes (quand il s’agit de survie, non seulement de la religion en tant que telle, mais aussi des pratiquants de cette religion) évolue, dans les textes produits des siècles après, en des considérations plus pragmatiques, et plus modérées : il ne s’agit plus d’imposer une religion, mais de vivre harmonieusement au sein d’une religion. Et par exemple dans la religion chrétienne, Jésus est un grand modérateur : il prône l’amour du prochain, il condamne la lapidation, bref, il « réécrit » les textes anciens avec une nouvelle interprétation, non seulement plus modérée, mais aussi, semble-t-il, plus adaptée aux conditions temporelles du moment (le nouveau testament dans sa production écrite date du Ier siècle après JC, soit 2-3 siècles après la fin de la production de l’ancien testament).
Qu’en est-il du Coran ? Étalé sur une période de production plus limitée, il est révélé et transmis par Mahomet sur une période d’une vingtaine d’années, au VIIème siècle, et sa transcription écrite / sa compilation datent de ce même siècle. Si l’on adopte ici aussi une approche chronologique, on distingue les sourates de la Mecque (avant l’Hégire, donc avant que Mahomet ne devienne un chef politique) et les sourates de Médine (après l’Hégire). Les sourates de la première catégorie sont (j’utilise mes propres mots) plus religieuses, inspirationnelles, synthétiques sur cette religion. Dans l’expression « l’esprit et la lettre », on serait plutôt du côté de « l’esprit ». Les sourates de la seconde partie sont plutôt pragmatiques, précisées, codifiées. On serait plutôt du côté de « la lettre ».
Cette distinction entre les deux périodes, reconnue par les exégètes, conduit à des questionnements de la part des fidèles : quand on constate des contradictions apparentes entre différents textes du Coran (y compris dans leur interprétation), si l’on doit choisir, doit-on se conformer plus à l’esprit ou à la lettre ? La question n’est visiblement pas tranchée clairement, ou en tout cas, pas aussi clairement que dans les autres religions, qui ont l’avantage (si je puis dire) du temps extrêmement long qui sépare les premiers textes des derniers. En résumé, ma perception :
– tous les textes sacrés parlent de violence
– dans les textes chrétiens et hébraïques, cette violence est plutôt cantonée aux temps anciens, et les écrits récents montrent un adoucissement, très probablement issu de l’évolution des sociétés.
– pour le Coran, le texte sacré est séparé en deux périodes historiques distinctes : quand le prophète n’était pas encore un leader politique (et où il parle moins de violence) et quand il est devenu un leader politique.
– Ainsi, suivant que l’on adhérera plutôt aux premières sourates, ou aux dernières, le Coran prendra des valeurs différentes. Et compte-tenu du fait que l’ensemble des sourates est ramassé sur un temps très court, il est compréhensible que des croyants optent pour une orientation, ou l’autre… ou prennent le Coran dans son ensemble.
En conclusion, ce qui me semble important à préciser – tout ça pour ça, me direz-vous – c’est de se rendre compte que derrière ces interprétations de la violence des textes sacrés, il y a, dans le cas du Coran, tout un rapport avec le rôle politique de la religion. C’est à partir du moment où Mahomet devient leader politique que les textes montrent une inflexion plus marquée vers la violence. Et qu’on ne fasse pas dans le simplisme. Je ne suis pas en train de dire que la politique amène la violence. Je veux juste dire que dans ces 3 religions, l’Islam m’apparaît comme la seule qui, dès sa construction, contienne une dimension politique de la religion.
Note :
* Pour chaque livre sacré, je prends des raccourcis de langage. On sait que chaque livre sacré est un corpus composé de texte écrit, de texte oral, de jurisprudences ou d’épitres. Pour les juifs, quand je parle de Talmud, je parle en fait de l’ensemble des livres sacrés juifs : d’une part la bible hébraïque qui contient notamment la Torah, d’autre part le Talmud, mais aussi la jurisprudence rabbinique – halakha. Pour les musulmans, quand je parle du Coran, je parle aussi de la Sunna, des hadiths et de la charia. Pour les chrétiens, quand je parle de la Bible, il s’agit de l’ancien et du nouveau testament – en toute rigueur, je devrais aller jusqu’aux bulles pontificales et papales. Cela dit, force est de constater que tous mes exemples viennent essentiellement des textes sacrés fondateurs : bible hébraïque, ancien testament, nouveau testament, coran.
Malheureusement, ces derniers temps, on a aussi assisté à des actes de fanatisme juif et indou. Intolérance vis-à-vis des ‘autres’ et négation d’une vie commune.
Paradoxalement, il y a eu dans l’histoire, je pense à la Sicile du XIIIeme siècle, où Chrétiens, Juifs et Arabes ont coexisté en harmonie.
Tu as raison, Gilles, c’est utile de rappeler des exemples historiques de coexistence voire de développement harmonieux. On peut citer l’Espagne aussi, du VIIIème au XIème siècle…
Ton érudition sur ces sujets est impressionnante et ne m’étonne pas de toi.
Pour ce qui est de l’interprétation, je trouve que tu penches pour une forme de « fondamentalisme » c’est à dire que finalement les religions sont le reflet de leurs textes fondateurs, mais comme tu l’illustres ils contiennent tous des appels à la violence et à la paix, tu penches finalement pour un critère intéressant sur la temporalité de leur écriture qui est une clé également intéressante.
Pour moi, et je ne suis pas très original là dessus, je suis sensible à la « jeunesse » de l’islam qui est une religion toujours en expansion. Son cœur religieux, le Moyen Orient (l’Indonésie est le plus pays musulman au monde), est une région qui s’est peu policée / sécularisée, peu développée en termes d’institutions politiques autonomes et qui s’est retrouvée grâce à ses réserves en hydrocarbures en quelques années à la tête de moyens financiers colossaux. Cette combinaison inédite (une vigueur religieuse, une faible sécularisation et des moyens financiers) a produit cette poudrière qui par la mondialisation nous impacte directement aujourd’hui.
Cher Christian, merci pour ce commentaire très riche. Pour l’érudition, j’aimerais bien te maintenir dans cette illusion, mais ce serait mentir : aujourd’hui – et heureusement – quelques heures passées sur Internet me permettent d’avoir l’air érudit, alors qu’en fait, je suis juste documenté 🙂 Pour la poudrière, c’est sûr que ton analyse historique apporte beaucoup de sens. En fait, je me rends compte que dans cet article, j’ai laissé de côté une idée qui était pourtant au début de ma réflexion : des trois livres, le coran me semble être le seul qui contient autant de politique. Et ce commentaire ne doit pas être mal interprété : je ne suis pas en train de particulariser le coran et de pointer du doigt cette religion. Je suis juste en train de dire que pour des personnes qui ont des visées totalitaires, pour des assassins en puissance, pour des tyrans aux petits pieds, le coran peut être plus facilement détourné, car il contient déjà des fondements politiques. On l’a tous compris, mais il faut le redire : dans tous ces attentats et ces guerres, ceux qui se sont emparés du coran font croire qu’ils sont croyants, mais ce sont avant tout des politicards extrêmistes, des businessmen de l’agitation et de la terreur qui se servent de leur soi-disant religion, présentée comme une fin, alors qu’elle n’est qu’un moyen pour eux. Et s’il y avait un moyen plus efficace, ils abandonneraient aussi vite leur « religion », soi-disant centrale dans leur discours.
Avec mon amitié,
C
Je voudrais juste revenir sur le commentaire de Christian, cette combinaison n’est pas si inédite que ça …
A mon avis, l’inquisition espagnole est un chapitre a mettre en parallèle. Dans l’inquisition espagnole, on retrouve cette même combinaison de richesse (acquise par la conquête/ l’or des Amériques) et le fondamentalisme religieux…
Quelles sont donc les leçons a apprendre de l’inquisition pour comprendre le Jihad ?
Pour ma part, pour expliquer les vagues de violences qui proviennent de motifs religieux, je pencherai plutôt vers l’évolution de l’interprétation des textes (et non pas des textes, eux-meme) et les aspirations/préoccupations courantes des membres du culte en question: Une personne qui se sent opprimée, mal-intégrée (et qui comprend mal l’evolution des valeurs des sociétés occidentales) a plus de se chance de s’identifier avec un discours religieux manichéen et a vouloir imposer cette vision au monde.
Jérémie, merci pour ce commentaire, qui contribue à éclairer énormément mon discours : c’est effectivement avant tout un problème d’interprétation (souvent biaisée) des textes, qui eux, hélas, ne peuvent pas se défendre 🙂 La combinaison « je me sens exclu » + « un petit coup de twist des textes pour les ramener à ce que je crois être mon problème » et cela peut donner… de l’obscurantisme.
Au passage, réhabilitons Mani : le Manichéisme, qui était un christianisme, prônait de rassembler à nouveau les deux parties de notre être, et non pas la division tout blanc – tout noir qu’on entend habituellement par ce terme 🙂
Bonjour Monsieur,
Je trouve votre analyse intéressante, et j’aimerai ajouter quelques éléments. Tout d’abord la disposition des versets dans le Coran ne respecte pas l’ordre chronologique de la révélation, il y’a au début du Coran des versets révélés à la fin de la période de la révélation et inversement. De plus il est vrai que les exégètes distinguent la période mecquoise de la médinoise, cependant (après une lecture bien évidemment du Coran) je ne pense pas qu’on puisse réellement faire une distinction entre une période où on trouverait plus de violence qu’une autre (en tout cas pas sur la base d’une distinction entre une période où il y’aurait plus de politique par rapport à une autre), et cela peut s’illustrer justement par des éléments qu’on trouverait dans la Sunna avec des hadiths qui montre que justement au moment où le prophète aurait pu faire preuve de violence, il ne l’a pas fait (NB : retour à la Mecque), ou des versets appelant à la paix et à l’amour dans les 2 périodes.
Notons aussi que la révélation du Coran s’est faite au sein de tribus arabes très conservatrices, très dure, et peu enclin au changement; cela peut (je pense) nous permettre de mieux comprendre le contexte de la révélation de certains versets..
De plus, je n’ai trouvé pour ma part aucune contradiction entre les révélations relatives aux 2 périodes; cependant il est vrai qu’on trouve des versets en abrogeant d’autres (cela pourrait facilement s’expliquer par une volonté de pédagogie etc…)
In fine, malgré ces petites remarques, je pense que nous arrivons tous à la même conclusion : Votre livre sur la finance d’entreprise est excellent & m’a permis de bien valider mon semestre !
Blague à part, il est évident qu’il n’y a rien de religieux dans les attaques terroristes, c’est malheureusement la simple sommes de différents facteurs (exclusion, discrimination, incompréhension,..) qui une fois ensemble explosent et tentent de se justifier via la religion. C’est ce qui se passe en France. Tandis que au Moyen-Orient, là tout simplement l’argent, le pouvoir et la volonté de dominer s’est pendant longtemps caché derrière des interprétations erronées des textes sacrées… Epoque presque révolu puisque de plus en plus de dictateurs ne se cachent plus derrière la religion d’Etat pour commettre leurs crimes…
Notons enfin que pour une réelle compréhension profonde des textes sacrées, des causes et du contexte de la révélation, de l’exégèse qui en a été fait à l’époque de la révélation etc… il faudrait des professeurs digne de ce nom et plusieurs années de travail acharnés…
Bonsoir Yacine,
merci pour ces éléments bien éclairants, et me semble-t-il, très pertinents (et je ne parle pas que du passage sur mon livre !! 😉 ). En effet, n’étant pas musulman de confession ou d’éducation, je n’ai qu’un œil extérieur. Je suis d’autant plus content de lire votre analyse et vos compléments d’information. Et on est bien d’accord que des voyous pourront toujours détourner les textes sacrés à leur profit, et leur faire dire ce qu’ils veulent. Dans une autre vie, peut-être, je deviendrai un religieux érudit, mais en attendant, Internet est une merveilleuse chose et m’a permis d’entendre « la voix » de plusieurs professeurs dignes de ce nom. Puisse la lumière de la connaissance et de la compréhension éloigner les obscurantismes crasses.
Cordialement,
CT
Merci à vous pour vos livres, vos enseignements et vos billets/articles; c’est réellement toujours un plaisir de vous lire Monsieur !
A bientôt,
Cordialement,
Yacine
@Yacine : Merci pour vos remerciements ! 😉
La question de la religion est bien plus complexe que cela et beaucoup d’informations ce doivent d’être prise en compte pour alimenter la réflexion.
Comme vous l’avez dit dans votre article (et bravo pour tout le travail abattu sur votre blog ! 🙂 ), il est juste de se questionner sur le pourquoi l’islam dans toutes ces attaques.
Tout ce que je vais dire et qui va suivre découle directement des enseignements des rav présent sur le net. Comme ils se plaisent à l’affirmer, ils sont à l’origine du monothéisme et ont bien sur raison de le revendiquer.
Pour comprendre il est impératif de poser un regard plus spirituel sur la question. Sinon les conclusion ne peuvent que finir à côté de la plaque. Je pense par exemple en disant cela aux archéologues qui étudient l’Égypte Ancienne de manière rationnel et empirique, alors même que cette civilisation a été porté par l’inverse exacte.
C’est de religion que l’on veut débattre, il faut se plonger dedans pour comprendre.
Je vais faire bref et synthétique, pour comprendre a minima le regard à porter sur les événements.
Le monde matériel est le miroir direct d’un monde spirituelle. Monde dont la vision et la compréhension est devenu propriété des religieux après les massacres à l’encontre des païens et de l’inquisition en Europe.
Dans la vision du judaisme, le monde actuelle est abimé, malade, et Dieu à incarner son peuple pour le réparer. Cela doit passer par toute une série de transformations que l’on peut qualifier d’alchimique et qui vise à rétablir la structure du monde tel qu’elle était à l’origine. Avant la faute originelle donc. A ce moment Dieu pourra redescendre sur terre et s’installer dans la ville sainte.
Le peuple occidental est allégoriquement représenté par Essav (Essau dans la bible). Essav est un chasseur (guerrier) qui s’est rebeller contre dieu. Il descend de Yehuda qui représente la place de l’homme dans le système spirituelle. Essav étant la perversion du mode Yéhuda.
Le peuple arabe est représenté par Ishmael. Descendant de Yossef qui incarne, de manière allégorique également, la soumission totale des hommes à Dieu. Ishmael est également une perversion du mode Yossef.
J’emploie le mot perversion car ils ne vibrent plus en accord avec leur nature d’origine.
Les deux sont parfaitement opposé. La faute originelle ayant séparé ce qui était unis à la base.
La religion messianique qui permettra le retour sur terre du Dieu unique devant pouvoir réunir les deux aspects dans la religion. (l’homme sera soumis à dieu mais sa place, sa volonté personnelle, ne sera pas renié.)
L’information qu’il faut prendre en compte c’est qu’essav aujourd’hui est mourant, et laisse la place a Edom. Qui est le monde occidentale moderne.
Et comme on nous l’apprend ici (youtube.com/watch?v=aqEwgu3Ygug – 40mn environ) , la capacité guerrière d’essav a été réduite à néant grâce au christianisme.
Essav ne possède plus aucune capacité à combattre. Le peuple essavique a perdu toute force.
A l’inverse, Ishmael est un monde où la virilité domine. Un peuple qui possède encore une certaine capacité guerrière. C’est cette capacité qui est exploité pour mettre en place les attentats. Vous remarquerez d’ailleurs que tous les terroristes sont des hommes jeunes. Avec beaucoup d’énergie à revendre et qui ne possède pas l’expérience de l’âge qui permette de résister à la manipulation.
Je n’irais pas plus loin ici car cela réclamerais des pages et des pages.
Mais déjà, si vous voulez comprendre, allez écouter les enseignements des sages.
En plus de celle donné plus haut :
youtube.com/watch?v=QV87wTjmgy0. A partir de 14mn c’est très intéressant.
youtube.com/watch?v=PKeg-r4I1ZI – pour comprendre comment fonctionne le monde spirituelle.
youtube.com/watch?v=xp-XfFbFzNc
youtube.com/watch?v=805QONa3Jo8 – celle-ci est surement la plus importante de toutes.
Et il y en a plein comme ça.
On peut leur dire merci car leurs connaissances en la matière sont indéniable !
Et moi je redis merci à DocThib pour son blog.
Vous m’avez fait découvrir le système MBTI et, étant astrologue à mes heures, celui-ci me séduit beaucoup.
Je vous invite d’ailleurs à vous pencher sur l’astrologie car la similitude d’analyse est étonnamment la même. C’est la même gymnastique de l’esprit, appliqué à des domaines différents mais complémentaire.
L’étude de la personnalité étant le but dans le MBTI, et angulaire dans l’astrologie.
Bonne continuation à vous !
@Alef: bonjour et merci pour ces précisions. Vous apportez un côté beaucoup plus spirituel, et même si je ne peux pas parler d’analyse (parce que l’on quitte le domaine du rationnel issu de la pensée de Descartes), c’est un vrai *éclairage* qui contient probablement beaucoup de liens de compréhension. J’étais parti d’une lecture et d’une analyse assez factuelle, or tous ces textes ont très souvent un sous-jacent hautement symbolique. Son impact peut être d’autant plus important qu’il est moins accessible. Et c’est amusant que vous parliez à la fin d’astrologie, car j’en parle quand je traite du MBTI : je dis que tout le monde connaît un système de types de personnalité (l’astrologie), même si je n’y adhère pas à titre personnel, c’est un système qui existe et qui est connu de tous.
Cordialement,
CT