Cinétique du pékin – le plêscoul

Voici un exemple de collision d’ensembles : le Plêscoul appartient en même temps aux Batanas et à la Cinétique du pékin. Nous allons le ranger, par prudence, dans la Cinétique du pékin.

Plêscoul : n. m. Extension d’un piéton dans une gare, consistant en un obstacle tracté au ras du sol (en tout cas, invisible si l’on regarde devant soi, et non à ses pieds).
Le plêscoul classique est une valise à roulettes (avant même que la Cinétique du pékin n’accède à l’existence, j’en parlais déjà). Cela peut-être aussi un petit enfant qui marche en tenant la main, ou une trottinette portée sur le côté. Le plêscoul est traître, car il occupe de l’espace, mais ne laisse rien apercevoir à hauteur des yeux d’un adulte.
De la même manière que sur certaines autoroutes, il y a une voie pour les véhicules lents, il faudrait créer des voies-plêscoul où s’enfileraient ces pékins avec leurs périphériques.

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3 réponses à Cinétique du pékin – le plêscoul

  1. mamzelle dit :

    plêscoul étant la version adulte nomade du playschool de nos petits n’enfants?
    bien connu et tout aussi redoutable pour les parents mal réveillés? ( z’avez connu ça : rentrer sur la pointe des pieds dans la chambre debébéquidort et splash se prendre les pieds dans les satanés playschool?)

  2. Atchoum dit :

    La saleté de truc avec plein de petits picots traîtres et des coins redoutables ? Grrr !
    C’est exactement ça 🙂

  3. Docthib dit :

    @ Mamz »elle : bravo, vous avez eu l’oeil, ou plutôt l’oreille. Il y avait un jouet, je crois Playskool, qui représentait un chien jaune aux pattes-à-roulettes et que certains enfants (limite daltoniens, tant l’objet était criard) tiraient derrière eux. Avec sa laisse, il m’évoquait les laisses à enrouleurs que des dames aussi larges que hautes utilisent pour donner un semblant de liberté à leurs caniches. Pour moi, cela équivaut à créer un parcours de 110 mètres haies sur un trottoir, il y a le culbuto de la rombière d’un côté, et le caniche à 10 mètres de là, et entre les deux, le cordon ombilical qui fait chûter les djogueurs. Bref, à chaque fois que je vois un pékin traîner une valise, je revois le chien-jaune-cocaïnomane et les caniches-à-enrouleurs.

    @ Atchoum : on sent la vraie rancoeur, celle qui s’est nourrie d’un orteil fracassé ou d’une rotule navrée… 😉

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