Conversation samedi soir avec Sardar, en surveillant le barbecue.
- Le Soufisme. Discipline, pensée, philosophie. Zoroastre, et les pensées du bouddhisme qui sont liées.
- Frank Herbert. Dune et les Zensunni. Il a réalisé un syncrétisme de pensées. Néo dans Matrix n’en est pas loin. En résumé : les objets ne sont qu’une apparence, si on les prend comme tels, on devient esclave. Ce n’est pas exactement « there is no spoon », c’est « the spoon is not a spoon ».
- J’aimerais bien écouter à nouveau de la musique Gnawa.
- Il faut que je rachète la saga de Gilgamesh, que Sardar m’avait prêtée, et qui est un livre fondateur.
- Le bouddhisme est imbitable. Essayer de faire simple, pour expliquer ce que je comprends du bouddhisme, en tant qu’occidental. C’est pas donné.
- Les Koan sont des énigmes dont la réponse est toujours personnelle. Celle qui fait résonner ta personnalité, celle qui te satisfait.
- Selon Sardar, La vie sexuelle de Catherine M. est un traité mystique. Donner sans recevoir.
- Quand tu fais preuve de compassion, et qu’il n’y a pas de réponse (en clair, en langage d’occidental : et que tu te fais entuber), montre qui tu es. Moi, j’avais compris par « montre qui tu es » : venge-toi. Les autres m’ont dit : mais non, c’est : défends ta place. Et moi, je comprends finalement : ce n’est pas une question de place. Défends tes idées. Quand tu fais preuve de compassion, et que tu n’es pas compris, explique. Si tu es volé, explique. Si tu es bafoué, explique.
- Suites pour violoncelle de Bach, par Rostropovitch. Variations Goldberg par Glen Gould.
Cher professeur,
Je ne peux que me réjouir de vous envoyer un lien d’un très bonne playlist de musique Gnawa sur Deezer.
http://www.deezer.com/#music/res...
Bonne dégustation 🙂
C’est absolument génial. Merci Cyprien, Internet est vraiment une très belle chose 🙂 (et certains internautes itou).
Oh, c’est avec grand plaisir.
Vous allez me faire tellement rougir, que je serais obligé de demander une bonne note au cas Carrefour 😉
Souvenez-vous que Carrefour, c’est Crossroads en anglais, et c’est une chanson composée par Robert Johnson racontant son pacte avec le Diable pour devenir un bon bluesman. Voudriez-vous vraiment emprunter ce chemin-là ? 😉
C’est aussi la chanson (et l’album éponyme, je crois bien) de Tracy Chapman, où il est aussi question d’enfer et de diables, tiens donc :
"All you folks think you own my life
But you never made any sacrifice
Demons they are on my trail
I’m standing at the crossroads of the hell…"
C’est drôle, cette histoire de "cas" me rappelle un cas "Paul Prédault", qui nous avait donné du fil à retordre, à Dormeur et moi… c’était en 1995. Oputaingcong !
Me file un coup de vieux, ce cas Refour.