Mon éditeuse, qui n’a pas daigné venir me voir hier alors que je sortais de 30h de cours en 4 jours (futile excuse de problème de Vélib’ un jour de grève, pfff, tous des feignasses dans l’édition) m’a offert un livre pour cabinets. Mais je l’ai lu dans le métro. Un de ces bréviaires façon « les miscellanées de Mr. Schott » ou « Je me souviens » de Perec. Ici, il s’agit de 1 000 réponses à la question « A quoi tu penses ? ». Réponses personnelles, absurdes, énervées, autobiographiques, obsessionnelles, humaines, traits de génie du langage, délires.
Si je ne devais en citer qu’une parmi mes favorites :
A quoi tu penses ?
Je pense que Dieu n’a jamais eu le temps de finir complètement l’ornithorynque, parce qu’il lui manque des ailes et une hélice.
Hervé le Tellier, Les amnésiques n’ont rien vécu d’inoubliable, Le Castor Astral, p. 47.
Livre indisponible sur Amazon (edit : si, il y est, mais – honte à moi – j’écrivais Le Tellier sans L majuscule..), qui propose tout de même aussi l’Encyclopaedia inutilis, du même auteur, ainsi que les Sonates de bar, que j’avais bien aimées (tu m’étonnes…)