Caillou – Phénix

Un rayon de soleil effleure ma coquille
Cela fait si longtemps.
Timide rayon, timide réponse
Juste une petite fêlure
Pour une lumière ténue
Comme dans une chapelle romane.

Trop tôt pour décider d’éclore,
Pour choisir qui je veux être.
Je sais que le temps apporte des nuages
J’ai appris à me méfier des premiers rayons.

Mais je sens la force dans mes ailes
Et je fixe cette petite source de lumière
Prêt à faire craquer ma vie.

En attente.

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0 réponse à Caillou – Phénix

  1. Atchoum dit :

    Dans la brume du fleuve
    Une aile effleure l’onde
    Un pêcheur solitaire.

  2. Docthib dit :

    ça sent la pêche à la mouche… Superbe passage dans "et au milieu coule une rivière" (le livre).

  3. Atchoum dit :

    En fait, c’était assez étonnant : d’abord cette brume légère, fine et ensolminée, juste au-dessus de l’eau ; et là vient planer un rapace, superbe et royal ; il plonge comme ayant vu une proie, se ravise et vire sur l’aile (frôlant la Loire au passage), puis remonte au-dessus de la brume.

    Dans le fond, de l’autre côté du fleuve, il y avait effectivement un pêcheur, seul, balourd et les pieds dans l’eau ; c’est là que m’est venue l’idée de ce caillou un peu ambigu.

    Mais déjà, le train m’emportait loin de cet enchantement…

  4. Docthib dit :

    Tu as des beaux moments, en train. Je constate aussi que tu prends le temps de regarder le paysage, au lieu de te river le nez sur les colonnes IV à IY (lignes 1 284 à 1303), et c’est bien. Plus le temps passe, plus j’apprécie ce format du caillou (si format il y a, car la rubrique caillou montre une certaine latitude).
    Regarder. Et plus que ça. Voir.

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