Café brûlé
Quand on a échangé un signe, le vieil homme et moi, je remonte dans la chambre avec ma tasse de café. C’est du bon café brûlé, et l’odeur embaume tout l’escalier et la chambre. Je m’assieds dans le lit et j’attends que l’odeur chatouille les narines d’Aline, j’attends qu’elle se retourne en faisant Mmmmmgrmff vers ma grande tasse de café. J’adore la regarder qui se soulève, et qui me lance un regard peu amène, des cheveux dans la figure et le nez chiffonné. Moi je me contente de prendre un air détaché, et de humer mon café en regardant les rayons de lumière au plafond. Ça n’est pas de ma faute si j’aime bien me lever tôt le matin, et le café quand il a une chaude odeur de bois.
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.
mmmmrfffpghg…univers intimiste, papilles en émoi …j’aimerai la siroter d’un trait cette nouvelle/roman….comme ma tasse de café..
(vous voyez bien, l’immédiateté…)
Hélas, Magnolilia, le projet Magnolia, ce n’est pas un pavé indigeste à manger en une fois. C’est une, parfois deux, bouchées par jour. Courage 😉