Projet Ubuntu

Monsieur Jean en a été le co-fondateur, et le premier contributeur (premier nommage, première définition), sous les auspices de Yann ou Joséphine. Il s’agit donc de proposer un pendant aux batanas, et de définir, identifier, des petits plaisirs quotidiens.
Le ubuntu, c’est l’anti-batana.
(Liste des batanas ici, et aussi chez Yog, ici et ).

Question : le ubuntu doit-il être par essence champêtre, naturel, estival, ou peut-on avoir un ubuntu en ville ? Réponse (évidente) : étant l’anti-batana, il est l’anti-tracas quotidien. Donc, si une batana, c’est de se prendre la manche dans une poignée de porte, un ubuntu sera, par exemple, cette brise rafraichissante que l’on sent déjà dans le couloir d’un métro surchauffé. Donc le ubuntu peut (voire, doit) être présent en ville, hors vacances.

Voici la liste des premiers ubuntus :

  • Vespéridienne : n. f. Un jour de forte chaleur, heure à laquelle l’air du dehors devient plus frais que l’air du dedans, et on peut donc ouvrir les volets et fenêtres. (terme copyleft Monsieur Jean).
  • Petit-terrasser : v.i. prendre son petit déjeuner dehors au soleil, sans être bien réveillé, éventuellement pieds nus et en caleçon, avec des croissants chauds en feuilletant Libé.
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0 réponse à Projet Ubuntu

  1. nerik dit :

    feuilleter libé c’est un plaisir ?

  2. Monsieur Jean dit :

    Non, un concept.

  3. Léo dit :

    je pourrais te transmettre des petits plaisirs mais quand à trouver des noms…

  4. Docthib dit :

    @ Nerik : Monsieur Jean a répondu, je ne peux que plusser son commentaire.

    @ Monsieur Jean : vous vous en sortez bien, mais je suis entièrement d’accord. Et puis, dans ces temps d’investissement immatériel, feuilleter un concept, ce n’est que la norme, dans une existence fantôme.

    @ Léo : vas-y, transmets, transmets, j’ai un comité éditorial (euh, Monsieur Jean, Yann, les autres, vous êtes là ?) pour proposer les noms qui vont bien. Nous sommes tous à la recherche de petits bonheurs quotidiens.

  5. joséphine dit :

    Ubuntu

    Ma contribution, enfin, la première, à la nouvelle excellente initiative du Doc, ce serait ‘blogueuilleter’ : se balader au rythme des blogs et des liens y figurant pour passer un moment agréable, dans les endroits qu’on aime, se laisser conduire

  6. Lola dit :

    On peut jouer, je veux dire, contribuer aussi?

    Tisanailler: faire durer la lecture nocturne des blogs, en laissant refroidir l’infusion vespérale, au lieu de se mettre à préparer les cours du lendemain.

  7. Lulu... dit :

    Tempianoter :Tempêter contre le serveur vocal d’un SAV parce que la durée d’attente de la mise en relation avec un conseiller client éprouve notre patience et qu’on aime pas Richard clayderman , par extension envoyer son billet (musical ) au service client.
    (rien que du vécu et en live!)

  8. Lola dit :

    En fait, pour moi, il n’était que que 21h35 … J’habite un peu loin, c’est vrai. Et ce soir, me revoilà avec ma tasse, à peu près à la même heure.

    Lola

  9. Monsieur Jean dit :

    Doc, une enquête factuelle et rapide :

    Le 13 septembre 2006, à 03h35, la prénommée Lola est passé par ici, croyant en toute bonne foi que nous étions le 12 à 21h35.

    Récidivant le 13 à 10h15, elle propose un batana alors que la chasse au ubuntu est ouverte.

    Revenant à nouvau sur le lieu de ses délits précédents le 14 à 03h08, pensant, toujours de bonne foi, qu’elle était encore le 13, à 21h08 – enfin, j’imagine – elle indique être passée la première foi le 12 à 21h35.

  10. Docthib dit :

    Monsieur Jean, vous vous enflammez. Où est donc votre flegme et votre élégance toute britannique ? Dans l’emportement de votre jeunesse pétulante, vous mélangez mouchoir de batiste et voilette de gaze : il y a Lola, et il y a Lulu. Et pour être précis, c’est "Lulu…". Encore plus précisément, "Lulu on the bridge" (que je n’ai toujours pas vu, je m’en mords les doigts)(le film, pas Lulu).
    Fus-je clair ?

  11. Lola dit :

    Restons calmes, c’est une question de grammaire, je vais vous expliquer.
    "Pour moi, il n’était que 21h35": utilisation de l’imparfait, référence au jour précédent (et au commentaire précédent). Quand il était 3h35 pour vous, il n’était que …
    "Ce soir (le déictique renvoie clairement au moment présent), me revoilà, à peu près à la même heure" (mais pas tout à fait, soyez attentif: 21h08 au lieu de 21h35)
    Vous me suivez?
    Quant à la confusion entre moi et Lulu…, Monsieur Jean, je ne vous en veux pas, votre enquête étant plus rapide que factuelle, vous avez négligé les détails. Pas grave.
    Et maintenant, il est 6h34 et je suis carrément à la bourre, alors je m’éclipse.

    Lola

  12. Monsieur Jean dit :

    C’était effectivement une enquête factuelle, rapide, inexacte (puisque Lola n’a pas proposé d’ubuntu, greffier, prenez note, je vous pris – d’ailleurs, ça m’avais un peu étonné, 10h15 avec le décalage, enfin, bref) et bourrée de fautes d’orthographes. Définitivement, me voilà fixé : je n’avais pas d’avenir dans la police ou la magistrature (en plus, il paraît que le métier de juge d’instruction…).

    Bref, je reprends mon flegme britannique comme on remet un vieux pardessus qui connait votre dos mieux que vous et je cesse cette investigation. Merci Doc, c’est dans ce genre de moment de doute professionnel qu’on a besoin d’entendre ce que vous m’écriviez ! 😀

  13. Docthib dit :

    Cher Monsieur Jean,
    cela sonne comme si vous aviez trop lu le blog de Maître Eolas. J’aimais plutôt bien votre démarche d’enquête impromptue, ça me rappelait Diane Keaton dans Meurtre mystérieux à Manhattan. Mais un blog (ou un mail), c’est toujours un peu limité pour échanger. Donc je vous envoie un mail. 😉

  14. Monsieur Jean dit :

    Cher Doc,

    je ne fréquente pas beaucoup les avocats et autres juges, en fait, comme tout économiste qui se respecte, je voue aux juristes de tous poils un inimitié tout à fait insincère ! Mais enfin, mais enfin… parfois, c’est vrai, je lis ce bon maître Eolas. Pour le reste, off blog, of course !

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