Bon, je ne suis point couché, et je fais le point sur cette semaine, riche en enseignements et progressions informatiques : (non, je ne suis pas encore passé à Ubuntu Linux)
- J’ai travaillé sur un projet de T shirt avec logo pour ESCP-EAP Running (Rappel : semi-marathon de Paris ce dimanche, marathon de Paris le 9 avril)
- Après contact avec un imprimeur de T shirts, il a fallu
retravaillerredessiner le logo (dispo sur le blog d’ESCP-EAP Running) pour le mettre en bichromie, au lieu de quadrichromie - L’imprimeur me dit « il me faudrait un logo au format vectoriel ». Je lui dis « Pas de problème, OpenOffice a un module de dessin vectoriel. Le gars me dit « Euh, moi, il me faudrait un fichier que je puisse lire sous Adobe Illustrator, c’est-à-dire soit .AI, soit .EPS »
- C’est l’horreur, parce que je ne fonctionne quasiment qu’avec des logiciels libres, et là, le gars me demande un format propriétaire (AI), non documenté par Adobe, en clair : je n’ai aucun utilitaire pour lui fournir son format. Un peu comme si un opérateur de téléphone me disait « OK, je veux bien vous abonner, mais il faut que vous construisiez vous-même le téléphone portable qui va pouvoir capter mon réseau, et évidemment, je ne peux pas vous donner la nomenclature technique du portable, car c’est propriétaire ».
- Je télécharge donc Inkscape, une des références des logiciels libres de dessin vectoriel, et je me paluche de redessiner tout cela. Evidemment, Inkscape ne sauvegarde pas au format AI, mais heureusement, au format EPS. Optimiste que je suis, je sauvegarde aussi au format SVG, le standard du dessin vectoriel, libre, documenté, bref, du vrai bon travail informatique. Et donc, comme de bien entendu, ça ne servira à rien.
- Envoi par coursier depuis la boite d’un ami entrepreneur et jogger vendredi à 17h30, et aujourd’hui à 15h, le gars n’avait toujours rien reçu. A 18h, ça y est, il a le colis. Il ne peut pas lire les formats. Super. Il me conseille au téléphone de lui envoyer un mail avec les fichiers AI ou EPS. Je passe 3/4h sur Internet pour trouver le fichier ps2ai.ps qui marche avec gsview, lui-même nécessitant une ligne de commande sous DOS (toute ma jeunesse…)
- Finalement, je prends mon baton de pélerin, ma clé USB, et je file à sa boutique. 1 heure de plus, mais voilà, j’ai les T shirts.
- Je les montre aux joggers ce soir, et je demande à mon entrepreneur chéri de les prendre en photo avec son téléphone-portable-appareil-numérique. Puis après, comme c’est simple, il suffira qu’il les transfère sur son Macintosh avec la fonction Bluetooth, et je les récupérerai sur ma clé USB. 20 minutes, et un résultat, à la fin, que même l’échographie de mon fils elle était plus précise. Tout ça pour ça, comme dit Gérard Darmon dans le film éponyme.
- Donc je me rentre, je pose le T shirt sur le sol, et je le prends en photo numérique.
- Rédaction d’un mail collectif à tous les coureurs, envoi des photos en fichiers attachés (2,98 mégas), allez, il est déjà 01h45.
- A 2h01, mail d’un des responsables d’ESCP-EAP running (il devait rentrer d’un entraînement…) : il me dit « ce serait bien que tu prennes des photos du T shirt et que tu les joignes à ton message ». Réponse de ma part à 2h03 : « elles étaient jointes au mail ».
- A 2h08, mail de mon entrepreneur préféré : il a pris en photo numérique son propre T shirt et m’envoie les fichiers (3,44 mégas).
- J’attends avec impatience les mails des autres coureurs (3h43 ? 6h07 ? 19h22 ?)
- J’ai mis en forme une partie de ce blog, et c’est pas fini
- ça part d’une idée conne (« je voudrais que les messages récents soient affichés »), ça continue par le forum de Dotclear, et j’apprends au final que tout cela, c’est une question de programmation PHP.
- Et hop, téléchargement par FTP des fichiers concernés,
- Téléchargement de Arachnophilia, éditeur gratuit de PHP,
- Modifications du code des deux ou trois fichiers PHP qui vont bien, re-téléchargement par FTP, test sur le blog, retour à la case départ
- Finalement, j’ai mes messages récents, j’ai récupéré des infos sur comment avoir trois colonnes dans son blog, j’ai amélioré les tags, pfou, je m’attaquerai à la bannière une autre fois, là, je vais me coucher.
- J’ai lancé une présentation OpenOffice.org en cours
- (MàJ) J’ai inondé la planète avec mes méta-données de jogging
Deux étudiantes m’ont rendu un cas, non pas avec le sempiternel PowerPoint, mais avec Impress d’OpenOffice. Je décide donc, en live, de montrer cette présentation. Et j’en profite pour faire un petit laïus sur les différences entre Microsoft Office et OpenOffice : 1. OpenOffice est compatible à 99,9% avec MS Office ; 2. OpenOffice est gratuit (combien d’entre vous ont des copies pirates de MS Office ?) ; 3. OpenOffice peut fonctionner depuis une clé USB (bonne chance pour faire la même chose avec MS Office)(en fait, c’est une déclinaison d’OOo, portableopenoffice, nantie des fichiers francisés qui vont bien), ce qui veut dire, plus de problèmes d’installation sur un ordinateur temporaire, plus de problèmes de droits d’accès, la liberté itinérante.
Bon, il y aurait une manière moins Marketing de le dire, mais j’ai pu envoyer les données de mon Cardio-Fréquencemètre (CFM) sur le site Internet du constructeur, ce qui me permet, par exemple, de comparer dimanche dernier (13 km, 11 km/h) à ma performance d’aujourd’hui (??,??) où j’ai craché ce qui me restait de poumons.
J’ai quand même mis 1/2h à rester bêtement, avec mon CFM qui faisait Grichchggrriiiiichhchhgggr… face au microphone branché sur l’ordinateur, tandis qu’un con de site Internet me disait « No signal ».
Enfin, un ami est venu m’aider, en disant « c’est pas possible qu’un ordinateur aussi bô n’ait pas un micro intégré ! »
(Moi : ) « Euh, ah, ouais ? »
(Lui : ) « Tiens, là, c’est quoi ce trou ? »
(Moi : ) « Euh, je sais pas, peut-être un truc pour aérer les circuits ?.. »
(Lui : ) « Fous-z-y ton CFM devant, et recommence… »
Grichchggrriiiiichhchhgggr…
« Signal detected, we have the data, you are a poor jogger »
En conclusion, je cite Feu mon oncle Yves : « l’informatique, c’est passer deux heures pour en gagner une ».
J’ai froid, je vais me pieuter.