2 mois que je n’avais pas couru, en fait depuis le Marathon de Madrid et ses séquelles psychologiques.
Deux mois, et beaucoup de choses à éliminer. Ce matin, à la fraîche, gros cafouillages : pneus à gonfler, clés d’antivol à retrouver, iPod à caser dans ma ceinture… En même temps, pour la tenue de course, pas de coinçage : je suis comme le Hibou dans Les Gardiens, avec toutes mes affaires soigneusement rangées, à prendre la poussière dans un sous-sol qui abrite mes rêves passés.
55 minutes à dépoussiérer mes rêves, c’est un début.