Du rouge du rouge du rouge

Celui qui n’a pas vu la Porte Maillot à 20h un jour de grève des transports ne sait pas ce que c’est qu’un embouteillage parisien.
Quand même les vélos restent bloqués, je dis : respect.

Ce contenu a été publié dans Réflexions. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

0 réponse à Du rouge du rouge du rouge

  1. Julien dit :

    Ca m’est arrivé hier soir. Bloqué dans le trafic, j’ai vu passé 3 feux rouges devant moi… A vélo ! En bon citoyen j’ai même pas pris le trottoir, truffe que je suis.

    C’est rigolo les embouteillages, les feux rouges ne servent à rien.

    Dans les trucs marrants, on m’a raconté que des gens validaient leur ticket de métro ce matin (pas les cartes oranges, les tickets). Trop bon, trop con 😀

  2. Jaï dit :

    Dans pareils cas, quand je suis bloqué, je descends de mon vélo puis je le prends à pleines mains. Je l’ai fait pas plus tard qu’hier boulevard des italiens, le barman de chez Léon (de Bruxelles) s’en souvient encore. Je me suis cru dans une pub mentos, à tel point qu’il m’a semblé entendre de jolies blondes crier "ouah Jaï, trop fort" (quelque chose comme ça). J’ai pas pu me retourner malheuresement. En tous les cas, merci les cheminots.

  3. mamz"elle dit :

    Doc, quel joueur de blues vous faites !
    ( j’explique :je lis dans le titre " du blues, du blues, du blues" de Jonasz)

  4. Docthib dit :

    @ Julien : et encore, toi tu es cycliste quotidien, tu connais ce monde.
    Truffe : ça se discute. J’ai pris, très rarement, des trottoirs, sans vergogne. En revanche, pour les feux, je suis d’accord. Un feu rouge, on s’arrête, point. ça permet de souffler, et surtout, d’enlever tout libre arbitre méditerranéen "j’ai brûlé le feu parce que j’ai des raisons logiques et irréfutables". Ben voyons.
    Pour la validation, oui, ça laisse rêveur. Je pense que s’il y avait eu des contrôleurs, ils se seraient fait lyncher (s’ils avaient pu monter dans les rames).

    @ Jaï : oui, mais là, Porte Maillot, il n’y avait même pas l’espace pour déplacer son vélo. Trop grand, trop beau, trop Fellinien cette place. Cela dit, j’avais vu une pub en 1996 (…) où une belle blonde sportive soulevait son vélo au-dessus des embouteillages. Bon, elle était en petit top et sac en bandoulière, visiblement il ne faisait pas 10° dans la pub. Mais je suis d’accord, et c’est pour ça que j’ai pris mon vélo : revendication de liberté totale, je prends mon destin à pleines mains.

    @ Mamz"elle : on avait compris. Vous et moi sommes probablement de la même génération. Dans le titre, je voulais mettre du Jonasz, et un peu de JJ Goldman…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.