Ceci est une citation à des fins d’illustration musicale (détails ici). Il s’agit d’un extrait, en mono, de Call me The Breeze, par JJ Cale, sur le CD Naturally, Mercury, 1972. Le disque est en vente ici. |
George et Théa
Vieux Bill voyait nos regards glisser sur les instruments, s’arrêter sur les figures de proue situées chacune dans un angle de la pièce, repartir le long des murs, l’obscurité se diluait, la vieille lampe à pétrole qu’il avait allumée ressemblait à un vieux fanal de navire envoyant une vieille lumière dorée dans cette vieille pièce. Vieux Bill me scruta alors que je regardais le gabier barbu :
– Mademoiselle, permettez-moi de vous présenter George.
– Enchanté George. Aline.
– Salut, boucanier. Conrad, navigateur-gazoline.
– Bonjour, George (fut la réponse timide d’Eileen).
Mais toi, tu étais tourné vers la princesse des îles :
– Bonjour Madame, as-tu dit.
– Théa, dit le vieux. C’est pour elle que George a échoué ici.
– Tu as eu raison, vieux George. ça n’est jamais bon d’être seul à terre.
– Bien dit, mon gars. Tu es marin aussi ?
– Par adoption, Vieux Bill : on pourrait me surnommer Jonah.
Il te regardait en hochant la tête, puis il se tourna vers moi :
– Comment s’appelle ton cavalier, demoiselle ?
– … On l’appelle La Brise.
Roman, publié progressivement, sous un contrat Creative Commons. Et aussi sous licence Touchatougiciel.
Le roman, dans l’ordre, est là.