Ah je l’attendais depuis un an, depuis Chasseurs de chimères. Mazette, un an et demi !
J’attendais ce Maître d’armes, dont je devinais l’identité (comme une évidence).
Ce tome est superbe. Superbes dessins, à l’aérographe (?), cristallins, aérés, superbes couleurs de soleils couchants, de nuits. Maîtrise parfaite des expressions de visages, des postures, souvent façon Comedia dell’Arte. Certains se plaindront peut-être de l’abondance d’alexandrins, moi je me délecte.
Et cette fin, façon Siège d’Arras, c’est terrible, avec une idée absolument géniale pour les couleurs.
Je suis fan, depuis le début, et je ne suis vraiment pas déçu. Il n’y a plus qu’à attendre de longs mois pour le prochain tome. Tiens, pour patienter, je pourrais relire La princesse lointaine, ou bien lire Les Musardises, d’un certain… Edmond Rostand.
NB : malgré le ton dithyrambique, ce thibillet n’a pas été sponsorisé. J’écris skeuj veux.
J’ai franchi le pas "De cape et de crocs" grâce à votre billet qui a achevé de me convaincre.
Un dimanche pluvieux m’a permis de dévorer les deux premiers opus. Chaudement recommandé pour un intense moment d’évasion. Je suis accro à Eusèbe.
Il est choupion, n’est-ce pas ! J’attends avec impatience le tome 9 (dans un an ? 🙁 ) où, peut-être, nous découvrirons le sombre visage de Fulgence, alter ego cuniculesque…