- Utiliser le sujet du mail comme annonce de la demande (ex : « besoin de votre accord sur la charte graphique »)
- La première phrase peut être une intro informative
- Dès la deuxième phrase (voire la première), dire ce que l’on demande à la personne
- Les phrases suivantes doivent expliquer succintement pourquoi on demande cela, en faisant ressortir les avantages d’une réponse rapide (présentation du projet et de ses avantages). A ce niveau, insister plus sur ce que le décideur gagnera, que sur ce que nous on gagnera.
- Si nécessaire, détailler la demande, avec des tirets successifs.
- Si nécessaire, expliquer les origines du projet, ou donner plus de détails.
- Faire court.
- Si le conseil ci-dessus ne peut vraiment pas être suivi, annoncer très vite (entre la 5ème et la 10ème ligne) : la suite de mon message se compose de X parties, portant respectivement sur… sur… et sur… et les faire apparaître clairement dans la suite du texte.
No to do list : choses à ne pas faire
- poser plusieurs questions*
- présenter le problème en détail, par exemple chronologiquement, en gardant les questions pour la fin
- raconter sa vie
- faire les questions et les réponses (« on pourra me dire que… mais je réponds que… »)
- mélanger texte informatif et questions
* Mais si on est obligé de poser plusieurs questions, les annoncer (« je vous écris car j’ai 4 questions à vous poser » et les poser immédiatement en les numérotant, puis seulement après, expliquer). Alternative : écrire 4 mails distincts.
NB 1 : ma réflexion sur ce thibillet a démarré en 2006, à la lecture d’un billet de Tristan Nitot (je ne retrouve plus la référence) qui citait Ben Goodger (ce billet).
NB 2 : je trouve que cette méthode marche aussi pour un courrier, une conversation rapide, une intervention en séance pleinière ou une conversation téléphonique.
Il n’y a rien de bien original dans ces idées. Aussi, toutes les idées et remarques pour améliorer cette procédure sont les bienvenues.
Merci pour ces conseils. C’est vrai que c’est "du bon sens", mais parfois, le bon sens…
Néanmoins, n’auriez vous pas un exemple de "bon" et de "mauvais" mail sur un même sujet, pour illustrer les différents points?
J’en avais mis un, et puis :
1. je voulais faire court et structuré (rédiger ce thibillet comme un mail pour ceux qui n’ont pas le temps de lire)
2. mon exemple était trop déconnant. Mais c’est clair que ça manque. J’y réfléchis et je poste.
Doc, j’ai deux questions:
1. Votre théorie prend t-elle en compte ce qui est écrit entre les lignes ?
2.Comment vont vos mollets?
3.Et la poèsie dans tout ça , bordel ?
Doc, je crois que j’ai bugué …
1. Non, je parle d’e-mails de business, face à des personnes qui sont sollicitées de toutes part. Cela n’exclut pas de l’entre les lignes, du genre dire "mes relations avec Untel ne sont pas au mieux", mais pas plus. Ceux qui nous gouvernent sont souvent des hommes, et les hommes ont besoin qu’on leur dise les choses clairement pour qu’ils les comprennent.
2. Si je lis la ligne, je pense aux marathons, et la réponse est "ils se reposent". Si je lis entre la ligne (oui, je sais lire entre une ligne), je dis "non, je ne tire pas gloriole d’avoir énoncé quelques idées dans un Thibillet".
3. Poésie et business sont compatibles, mais l’intersection entre les deux ensembles est relativement restreinte. Et si c’est pas un mail de business, la créature a le temps de me lire, et j’ai le temps de la lire (en braille).
4. Le bug est corrigé, emportée par votre vertueuse indignation, vous aviez tiré le même commentaire en rafale, ça arrive…
Doc, je suis une savonnette vous le savez bien !( j’adore faire déraper et je dérape)
A quand un thibillet sur " savoir lire au second, troisième, … degré les commentaires des visitueuses " ?
Trop compliqué. Si vous relisez la dernière partie de la dernière phrase du 1. dans mon dernier commentaire, je pense que vous aurez une vision claire de ma psyché.
Ce qui n’empêche pas d’écrire des cailloux. Le tout est d’être présent dans ce que l’on fait, au moment où on le fait. Dit le prof.
L’une des premières leçons qu’on apprend dans le journalisme (à l’ancienne) c’est : commencer par l’info.
Ca a l’air de rien, mais je me rappelle l’avoir pris dans la tronche plusiuers fois ! Y compris de la part du Grand Serge soi même ! Et ceci se passait en des temps très anciens …
comment faire pour donner de temps dans un cyber
comment faire pour de temps dans un cyber cafe pro
@ ajesco : parce que les deux sont pareils, surtout celui du dessus.