Pensée américaine (ou d'ailleurs) – le test de l'hôtel

Il faut au moins un jour pour se repérer, tout en ayant l’air de rien : « OK, l’escalier ici donne là, les ascenseurs sont à côté du business center, ils ont un réseau wi-fi… »
Le plus symptomatique est probablement la salle du petit déjeuner de l’hôtel. Le premier matin, on ne sait rien, donc on teste, puis on observe. Ce qui est génial, c’est cette capacité de l’être humain (en tout cas moi) à re-dessiner les contours de son nid quand il n’est pas dans son nid. Dès le deuxième matin, je sais que le melon est à proscrire, car il est imprégnée d’une odeur de graisse frite, que les tables les mieux placées sont celles près de la fenêtre là-bas, car plus silencieuses, que les journaux sont disponibles en libre service dans le coin là-bas, que les fourchettes sont dans la corbeille planquée ici.
Le premier jour, c’est l’investissement à fonds perdus, la barrière à l’entrée. Dès le deuxième jour, j’ai rebti mon campement.

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0 réponse à Pensée américaine (ou d'ailleurs) – le test de l'hôtel

  1. A qui le dis-tu…
    A tel point qu’on a changé d’Hotel au bout de 15 jours…un nid hors de son nid d’accord, mais seulement pour tenir jusqu’au prochain changement.

  2. Chris dit :

    Exactement, même sensation ce matin quelque part en Europe de l’Est…
    J’ai l’impression que ça fait du bien à ma tête quand je suis perdu, c’est grave doc ?

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