Il faut délocaliser toutes les imprimantes photos personnelles. Compte-tenu du coût à l’usage (achat, remplacement régulier des cartouches d’encre à prix prohibitif, nombreux réglages aboutissant à un taux de déchet élevé, nettoyage régulier des têtes d’impression, coût du papier glacé, temps passé en retouches et recadrage, coût de recyclage final), je ne vois pas comment un particulier peut aboutir à des coûts moins élevés que les tarifs pratiqués par tous les labos sur les photos numériques. C’est typiquement une analyse en terme de TCO (total cost of ownership, coût total de propriété) : l’article de Wikipedia en offre même une lecture environnementale, miam. Quant au coût environnemental des labos photos, il est clairement à prendre en compte, mais je suppose qu’une éco-taxe de 0,1 centime d’euro par photo devrait allègrement permettre de financer cette activité de manière propre.
Synthèse : de la même manière que les camionnettes de livraison des courses en ligne, ce sont les transports en commun des emplettes, on peut imaginer quantité de manières de mutualiser les coûts individuels : substituer un service collectif (ex : labo photo) à des pratiques individuelles. C’est peut-être là où l’innovation et l’entrepreneuriat trouvent (et vont trouver) des niches.
Doc, en echo au blog de votre charmante éditrice,
laloidecupidon.over-blog….
pour l’usage qu’il vous agréera!:)