Questions-Réponses et Corrigés

« Excellent livre :
– pédagogique : on peut parvenir à comprendre les mécanismes de la finance d’un certain niveau de complexité, en partant de zéro
– Il est concis : Pourquoi « Principles of Corporate Finance » est-il 5 fois plus gros ?
– Clair : présenté avec une alternance d’introductions, de théorie, de dialogues illustratifs et d’exemples
– Et très drôle : des calembours de grande finesse, et un synthèse de chaque chapitre en alexandrin ! => foncez »
(commentaire sur Amazon).

Cette page est destinée à recueillir vos commentaires, vos louanges ou vos critiques sur le livre, pour améliorer les futures éditions. C’est ici aussi que vous pouvez récupérer les « corrigés » des questions de fin de chapitre présentes dans la 4ème édition : il suffit de m’envoyer un mail (thibierge@escp.eu) avec vos réponses aux questions sous forme d’un document attaché, ou bien dans le corps du mail. Pour faciliter le traitement, merci d’indiquer comme sujet du mail : Réponses aux questions du chapitre x et je vous répondrai avec le corrigé correspondant. En d’autres termes, vous ne pouvez avoir accès aux « corrections » que si vous montrez que vous avez travaillé les questions… 😉

N’hésitez pas aussi à poser des questions de compréhension ci-dessous, et l’auteur essaiera, dans la mesure de ses possibilités intellectuelles limitées, de vous apporter ses réponses et points de vue.

Il vous suffit de vous exprimer en déposant un commentaire ci-dessous.

138 réponses à Questions-Réponses et Corrigés

  1. CT dit :

    Pour info, il y a plusieurs questions qui ont déjà reçu une réponse sur cette page. Mais merci d’utiliser plutôt les commentaires ci-dessous à partir de maintenant.

    • Bastien L. dit :

      bonjours,

      J’ai une question concernant “risque et rentabilité” de votre ouvrage comprendre toute la finance. Dans le calcul de la volatilité de l’actif Bazar Maniaque vous avez calculé la moyenne des écarts en divisant par 4 la somme des 5 valeurs… et j’aimerais savoir si, dans une moyenne de (par exemple) 9 valeurs, faut il divisé encore par 4 ou bien par 8?
      voila je vous remercie beaucoup d’avance

      P.S j’aime énormément votre ouvrage et j’aimerais savoir si votre “analyse financière” a était écrit dans la même optique que comprendre toute la finance? Si vous l’avez écrit toujours avec humour et complété d’exemple? enfin toujours aussi abordable pour les debutants? merci d’avance

      • CT dit :

        Bonjour Bastien,
        merci pour vos compliments, et continuez à aimer l’ouvrage ! 🙂
        Pour votre question sur les moyennes, le principe est que la moyenne prend un degré de liberté, donc quand on calcul des écarts à la moyenne, elle est déjà présente dans le calcul, donc il ne faut pas la compter. Donc pour 9 valeurs, il faudra diviser par 8. Pour 42 valeurs (dont vous n’ignorez pas que c’est la réponse à la Question sur la Vie, l’Univers et le Reste), on divisera par 41.
        Pour « Analyse financière », non, ce serait vous mentir que de vous dire qu’il est écrit dans le même style. C’est un ouvrage « normal », j’espère qu’il est aussi clair, et il contient des illustrations numériques ainsi qu’un cas d’analyse financière corrigé à la fin. Il est donc pour les débutants aussi. Mais pas de blagounettes…
        Cordialement,
        Christophe Thibierge

        • Bastien L. dit :

          re bonjours MrThibierge,

          Je vous remerci infiniment pour vos reponses, bien que je n’ais pas totalement compris pourquoi l’on doit diviser par le nombre de valeur n-1. Je me suis aventuré sur le site de finance (ABC bourse) ou dedans je suis tombé sur une partie cours ET j’ais decouvert une version légérement différente de la variance ainsi que ses calculs. Dans ce site il est expliquer que la variance d’un actif est calculé en soustrayant la moyenne du cours de l’actif X au cours de l’actif X a l’instant i le tout au carré puis divisé par le nombre de période… Ici ils n’ont pas pris en compte le degré de liberté et ont divisé par le nombre exacte de periode. Voila j’aimerais savoir ce que vous en penser Oh dieux de la finance et je vous remercie d’avance.

          cordialement,
          Bastien

          P.S j’aime beaucoup votre referance a H2G2, vous etes donc un expert financier doublié d’un cinéphil ^^

    • Bastien L. dit :

      re bonjours MrThibierge,

      Je vous remerci infiniment pour vos reponses, bien que je n’ais pas totalement compris pourquoi l’on doit diviser par le nombre de valeur n-1. Je me suis aventuré sur le site de finance (ABC bourse) ou dedans je suis tombé sur une partie cours ET j’ais decouvert une version légérement différente de la variance ainsi que ses calculs. Dans ce site il est expliquer que la variance d’un actif est calculé en soustrayant la moyenne du cours de l’actif X au cours de l’actif X a l’instant i le tout au carré puis divisé par le nombre de période… Ici ils n’ont pas pris en compte le degré de liberté et ont divisé par le nombre exacte de periode. Voila j’aimerais savoir ce que vous en penser Oh dieux de la finance et je vous remercie d’avance.

      cordialement,
      Bastien

      P.S j’aime beaucoup votre referance a H2G2, vous etes donc un expert financier doublié d’un cinéphil ^^

      • CT dit :

        Bonjour,
        le principe des degrés de liberté est le suivant : dans un échantillon de N valeurs, la question est de savoir quelles valeurs sont dépendantes des autres, et lesquelles sont indépendantes. Ici, la moyenne est une valeur dépendante des autres (car calculée à partir des N valeurs). Aussi, quand on calcule la moyenne des écarts à la moyenne, on a N écarts, mais fondés sur une valeur dépendante (la moyenne). Cela va biaiser l’estimation de la variance. C’est pour cela qu’on calcule une variance empirique fondée sur N-1. Ce petit lien est relativement clair, je trouve : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?12,379869,432345
        Cordialement,
        CT

  2. Ping : 2 018 exemplaires vendus + un bonus | Comprendre toute la finance

  3. Thomas S. dit :

    Monsieur Thibierge,
    Hier mon banquier (BRED) me contact par téléphone pour me proposer des actions de sa banque qui va faire une augmentation de capital. Le prix de l’action passera de 9,5€ à 10,5€.
    Est-ce qu’il me propose une « affaire » ou vais-je me faire arnaquer parce que lui ne pense qu’à sa commission ?

    • Admin dit :

      Bonjour Thomas,
      1) en finance, « il n’y a pas de déjeuner gratuit », donc si votre banquier prend sur son temps pour vous appeler, c’est qu’il est intéressé. Cela peut être pour toucher une commission, mais cela peut aussi être (soyons optimiste) que pour lui, un client satisfait, c’est un client qui consommera plus à l’avenir (cartes de crédit, assurances, etc. (cf. théorie de l’agence, p. 211)
      2) en règle générale, une augmentation de capital se fait parce que les anciens actionnaires y trouvent de l’intérêt (sinon, ils n’auraient pas voté l’augmentation de capital). Cela peut signifier que les titres sont surévalués, ou que les anciens actionnaires détiennent une information que vous n’avez pas. Ce n’est pas systématique, mais cela incite à la prudence : si vous participez à cette augmentation de capital, ayez plutôt une optique de long terme. Ne participez pas à l’augmentation de capital en espérant un gain rapide à court terme. Cf. « les augmentations de capital » p. 198, et notamment pour votre question et ma réponse, p. 201.
      Cordialement,
      CT

      • Semitela dit :

        Surtout que l’augmentation est une dillution de l’actionnariat par l’emission de nouvelles actions. Donc en principe le prix doit baisser et pas monter. :/. Pour finir je tiens a signaler que acheter des actions c’est pas « acheter du papier » ou « acheter du vent » … c’est acheter une entreprise. Et l’on n’investie que dans les choses que l’on connait parfaitement. Si vous n’avez pas prix soin d’étudier les comptes financier de la BRED et analysé vos objectifs d’investissement c’est comme se mettre la corde au cou ! Un achat d’action est une chose très sérieuse. C’est pas un jeu pour ados prépubères. :/ Je penses que votre banque a des difficultés pour financer son augmentation de capital et a recours directement ç ses clients. Toutes les banques qui veulent emettre des obligations passent en priorité par leurs clients :/ Surtout en ce moment que les taux d’intérêts sont bas, il y a prolifération de nouvelles emissions obligataires.

  4. Delasnerie dit :

    C’est la première fois que je passe du bon temps à la lecture d’un ouvrage de technique financière, laquelle, généralement, me plonge rapidement dans un paisible assoupissement. Quoique ayant pas mal pratiqué la gestion d’entreprise, j’ai vu sous un jour nouveau quelques sujets que je croyais bien connaître. Pas mal !
    Quelques remarques ponctuelles :
    – Au bilan, l’actif de la page 22 ne comporte pas d’actifs financiers (placements, participations, prêts …), c’est voulu ?
    – Votre conclusion rappelle fort opportunément que « tout n’est pas dans la finance ». Je comprends que cette philosophie ne peut pas être répétée partout dans un ouvrage sur la finance mais elle est peut-être trop escamotée dans certains topos ponctuels. Dans l’intro du Chap 3 : les études supérieures peuvent-elles être réduites à un « choix d’investissement » ? Au chapitre 6, les méthodes d’évaluation d’une entreprise qui sont évoquées ne prennent pas en compte les aspects « hors finances pures » : synergies commerciales, économies d’échelle, élimination de concurrents, acquisition de technologies, « recrutements » par achat … ; on voit par ailleurs que la bourse s’affranchit largement des critères rationnels.
    – Peut-on en janvier 2012 classer les OAT dans les placements sans risque ?
    – La relation risque-rentabilité a été passablement pervertie ces dernières années par le développement de divers mécanismes d’assurance. On peut les comprendre lorsqu’ils fluidifient et confortent l’économie « réelle » (couvertures sur achats, change …). Lorsqu’ils touchent à la pure spéculation, ils alimentent une spirale d’irresponsabilité et de risque. Je ne sais plus si cela est beaucoup évoqué.

    • Admin dit :

      Bonsoir Delasnerie,
      merci pour vos compliments, et ravi de vous avoir réveillé de votre assoupissement 🙂
      Voici quelques réponses à vos questions :

      – « Au bilan, l’actif de la page 22 ne comporte pas d’actifs financiers (placements, participations, prêts …), c’est voulu ? »
      => Oui. On est dans le premier chapitre, autant ne pas compliquer les choses. Les lecteurs qui souhaitent plus d’approfondissements sur ce thème peuvent acheter l’Excellent ouvrage Analyse financière, chez le même éditeur. Plus précisément, pour ce qui est des placements, il en est fait mention à la dernière ligne de la page 22, quant aux participations, on suppose qu’on est en face de comptes consolidés, donc ces participations ont été consolidées (les participations mises en équivalence dépassent le cadre de cet ouvrage, mais l’autre ouvrage en disserte sans vergogne).

      – « Dans l’intro du Chap 3 : les études supérieures peuvent-elles être réduites à un « choix d’investissement » ? »
      => Non, et à ce sujet, je vous conseille de voir le conseil n°9 de cette vieille vidéo. Nous sommes donc d’accord : réduire les études à un seul choix d’investissement, c’est aussi inepte que de réduire la délocalisation d’une usine à une simple dimension logistique. Mais il faut bien commencer par quelque chose : la finance sert à se poser les bonnes questions pour essayer de quantifier, mais rien ne dit qu’on doit s’arrêter à cette seule quantification.
      Je reprends vos exemples : « les méthodes d’évaluation d’une entreprise qui sont évoquées ne prennent pas en compte les aspects « hors finances pures » : synergies commerciales, économies d’échelle, élimination de concurrents, acquisition de technologies » : Oh que si, elles les prennent en compte. S’il y a synergie commerciale, ou baisse des coûts, ou hausse des ventes, tout cela doit être capturé dans les cash-flows prévisionnels. Ça permet de pousser les dirigeants à réfléchir, au lieu de s’abriter derrière des phrases creuses comme « ça ne se quantifie pas, c’est Stratégique ! » Si les actionnaires gobent ce genre de fumisterie, eh bien ma foi, ils méritent ces dirigeants.

      – « Peut-on en janvier 2012 classer les OAT dans les placements sans risque ? »
      => Non, on ne peut plus, car la signature de l’État français a été dégradée par au moins une agence de notation. Dans la page incriminée (p. 101), j’avais pris soin de prendre l’exemple de l’Allemagne, et de souligner que « l’actif sans risque absolu n’existe pas », mais c’est vrai que l’encadré de Jargon est malheureux… À corriger pour la prochaine édition 🙂

      – « La relation risque-rentabilité a été passablement pervertie ces dernières années par le développement de divers mécanismes d’assurance. On peut les comprendre lorsqu’ils fluidifient et confortent l’économie « réelle » (couvertures sur achats, change …). Lorsqu’ils touchent à la pure spéculation, ils alimentent une spirale d’irresponsabilité et de risque. Je ne sais plus si cela est beaucoup évoqué. »
      => Non, à part quelques passages sermonnants dans le chapitre 7 sur la Bourse, et la conclusion (chapitre 9), cela n’est pas beaucoup évoqué. J’ai deux explications, en forme d’excuses : (1) ce livre n’avait pas pour ambition d’être un essai, plutôt un manuel sympathique qui ne fasse pas peur au premier abord. Je suis assez fier d’y avoir fait passer néanmoins des notions de bon sens et/ou de citoyenneté. On pourra toujours dire qu’elles ne sont pas assez présentes, certes, mais dans ce nombre de pages limité, et compte-tenu de l’abondance des concepts présentés, je suis content de leur avoir consacré de l’espace. (2) L’auteur de cet ouvrage n’arrête pas, quand il est interviewé sur ces sujets, de fulminer contre la spéculation, les intérêts privés ou la déconnexion entre beaucoup d’opérations financières et l’économie réelle, par exemple dans cette tribune ou cette interview.

      Merci encore pour vos remarques, en espérant y avoir répondu clairement.
      Cordialement,
      CT

  5. Francis Bellido dit :

    Bonjour M. Thibierge
    je viens d’acheter votre livre que je trouve excellent par ailleur et je me propose de le conseiller à mes étudiants du programme executive MBA.
    Par contre la couverture du livre parle de 200 questions-réponses, que je ne trouve pas dans le texte-même. Pourriez-vous préciser ?
    Merci d’avance
    FB

    • Admin dit :

      Bonjour et merci pour vos compliments,
      il y a, dans le texte-même, 115 encadrés « Dialogue » qui contiennent chacun plusieurs questions d’un candide et les réponses d’un expert. L’éditeur, visiblement peu familier des multiplications, n’a pas su bien calculer combien faisaient 115 encadrés avec en moyenne 4 questions et 4 réponses par encadré. Il a donc simplifié en disant « 200 questions-réponses ». Il y en a en fait beaucoup plus que 200…
      Cordialement,
      CT

  6. ZB dit :

    Bonjour Monsieur Thibierge,
    J’ai pris énormément de plaisir de lire votre ouvrage qui a su expliquer la finance d’une façon simple, merci!
    J’ai 2 petites questions. Comment valoriser une entreprise de trading de pétrole non cotée? L’évaluation patrimoniale me parait difficile parce que la société de trading n’a pratiquement aucunes immobilisations dans son bilan, il n’y a que le BFR. L’évaluation par les cash-flows actualisés est aussi difficile parce qu’il est difficile d’établir un compte de résultat prévisionnel vu l’activité de trading est tres volatile. Est-ce qu’on pourrait simplement prendre les capitaux propres (situation nette) de cette société? ca conduit à sous-évaluer la société? Merci pour votre réponse?
    une autre question: avez vous un livre facile à lire à me recommander concernant la comptablité pour les instruments financiers du trading pétrole? (valorisation de fair-value en normes IFRS). Merci beaucoup!
    ZB

    • Admin dit :

      Cher Monsieur,
      votre société est une société « de stocks », dont l’activité est déjà présente dans le bilan sous forme de stocks (trading pétrolier, champagne, cognac, promotion immobilière…). Une approche patrimoniale est donc bien adaptée. Dans le BFR, il faudrait réévaluer les stocks (et les créances clients ?) à leur valeur de marché actuelle, puis aboutir à l’actif net réévalué, qui n’est autre que les capitaux propres réévalués (cf. p. 149 et le dialogue p. 150).
      Pour un livre, veuillez noter que vous n’avez pas besoin spécifiquement d’un livre sur la comptabilisation des instruments financiers du trading pétrole : tout ouvrage fondé sur la comptabilisation des instruments financiers (ex : produits dérivés / derivatives) répondra à votre besoin. Il y en a des centaines, allez donc dans une grande chaine de vente de livres (ou une librairie de gestion) et feuilletez ces ouvrages, puis achetez celui qui vous correspond le plus. Personnellement, j’aime bien la clarté de cet ouvrage, mais c’est très personnel…
      Cordialement,
      CT

  7. Stéphane dit :

    Bonjour Monsieur Thibierge,
    alors comme ça, on aime faire les choses pas à pas, sans brûler les étapes. D’abord quelques traductions (Merton, Myers), puis un modeste petit format, pour aboutir au dernier, plus gros, plus volumineux. A chaque fois, on prend un immense plaisir à vous lire, et on est frappé par vos exceptionnels talents pédagogiques. Enfin un prof vraiment soucieux de faire partager son savoir. Je me permets toutefois quelques suggestions pour votre prochain livre, toujours plus gros, plus volumineux, et certainement un futur classique (si, si). Evitez les titres racoleurs ; même en ayant lu attentivement votre livre, on est loin de tout savoir sur la finance. 😉 Deuxio, ajoutez une bibliographique ; vous mettez en appétit sans proposer de lecture à celui ou celle qui voudrait en savoir plus. C’est frustrant. Enfin, proposez des applications, dans le même esprit que vos ouvrages (réponses détaillées et très clairement expliquées). Rien ne vaut l’apprentisage par la pratique, c’est pas à vous qu’on va apprendre ça.

    Enfin deux corrections pour votre erratum. Page 237, il est écrit « Ainsi, il suffit que Rolls-Mops achète 5 futures 100 K$ 3 mois pour avoir une couverture sur 500 K$ ». Mettre vendre au lieu d’acheter, Rolls étant long sur la devise.

    Toujours p 237, en note de bas de page pour expliquer un avantage des futures sur les forward, vous mettez : « Il n’y a plus besoin d’attendre le terme, comme lors d’une vente à terme (ajouter peut-être comme lors d’une vente forward ou de gré à gré) ».

    Cordialement

    • Admin dit :

      Bonjour Stéphane,
      mazette, que de compliments, et quelle progression chronologique !
      Alors pour répondre aux différents points :
      – le titre est sujet à discussion, en effet, c’est pour ça que j’ai commencé la 4ème de couverture par la question « traite-t-on ici de toute la finance ? » Le titre original (de ma part) était : « toute la finance en 200 pages, et quelques dialogues socratiques ». Le « toute la finance » s’entendait alors comme modéré par le « qu’on peut raisonnablement mettre en 200 pages ». On pouvait choisir un titre moins racoleur, comme « gestion financière », mais il y en a déjà combien des ouvrages appelés ainsi ?
      – pour la bibliographie, je ne sais pas… ça prend de la place, et je ne sais pas si ça correspond à un besoin général…
      – pour des exercices détaillés, certes on peut en mettre (quoique, il y a tout le temps des applications numériques), mais alors ce n’est plus en 250, mais en 400 pages… ce qui n’est plus le même ouvrage
      – enfin, merci pour les deux imprécisions, je vais les inclure dans le prochain erratum 🙁
      A+
      CT

  8. Stéphane dit :

    Cher professeur,
    je me permets une question qui me turlupinasse depuis la nuit des temps. Dans votre ouvrage, vous présentez la CAF comme un résultat net ajusté des charges non décaissables et des produits non encaissables. Las, vous n’abordez pas la méthode qui consiste à partir de l’incontournable EBE, certes plus longue à expliquer, ce que votre éditeur pourrait ne pas apprécier. 🙂 Or je me gratte souvent le front quand je tombe sur les deux comptes suivants : « transferts de charge d’exploitation » et « production immobilisée ». Pourriez-vous m’expliquer ce que ces deux énergumènes viennent faire dans le calcul de la CAF ?

    • Admin dit :

      Cher Stéphane,
      voilà une question fort intéressante, et point ne m’étonne qu’elle vous turlupine, la question devient plutôt « pourquoi donc n’a-t-elle jamais turlupiné les autres ? ». Mais pour reprendre Michel Foucault, « il y a fort à parier qu’une idée reçue est fausse, car elle a convenu au plus grand nombre ».
      Reprenons : vous avez tout-à-fait raison sur les causes, j’ai omis volontairement la méthode qui part de l’EBE à cause de ce grippe-sou d’éditeur. Mais vous avez ladite méthode dans toute sa splendeur dans un autre ouvrage tout aussi immarscecible : Analyse financière, de votre serviteur.
      Reprenons (bis). Ces deux énergumènes n’auraient – normalement – rien à faire dans le calcul de la CAF, car ce sont aussi des produits (respectivement des charges) non décaissables (et tant qu’à faire, mentionnons aussi les variations de stocks, et toc !)
      Alors, pourquoi qu’y z y sont mis ? Je n’en sais rien. Le législateur a peut-être estimé que c’était trop compliqué de tout retraiter.
      En clair, et en résumé pour les autres lecteurs qui débarquent dans cette conversation raréfiée en oxygène, la CAF n’est pas tout à fait encore un vrai cash-flow. Il faudrait proposer un nouvel indicateur, qu’on appellerait la Stéphaf, et qui serait :
      Stéphaf = Résultat net + réintégration des amortissements et provisions – production immobilisée – variations de stocks +/- transferts de charges. Cette Stéphaf serait à 100% du cash-flow, et le monde serait plus beau.
      Visiblement, le législateur en comptabilité ne souhaitait pas que le monde soit plus beau.
      Cordialement,
      CT

  9. Stéphane dit :

    Par toutatis ! Aurais-je oublié de lire un des chefs d’oeuvre écrit par mon professur de finance préféré ? Je cours de ce pas vers ma bibliothèque, je cherche fébrilement dans la catégorie « merveilles de la finance moderne » et je tombe, émerveillé, sur un ouvrage intitulé « Analyse financière » du professeur Christophe Thibierge (bon d’accord, ce n’est que l’édition 2005). Il est bien fait mention d’une autre méthode, que nous pourrions aussi intituler méthode non paresseuse. Malheureusement nulle mention du compte « transferts de charge », que nous intitulerons désormais CNNI (compte non volant et non identifié). Voilà qu’à présent j’exècre autant le législateur que votre éditeur. Alors comme ça, ce personnage souhaite que le monde soit plus compliqué, pas plus beau. 🙁

    Cordialement

    Votre lecteur loyal mais en phase de réanimation

  10. Maniang dit :

    Bonjour Monsieur Thibierge,
    Etudiant de première année en science économique et de gestion, j aimerai aprés l obtention de ma licence faire une bonne formation en finance d entreprises. Alors mes interrogations sont les suivantes:
    D abord quels sont les diplomes de la finance d entreprises ? Ensuite est ce que j ai bien fait en choisissant d obtenir d abord une licence en économie ?
    Cordialement,
    MANIANG

    • CT dit :

      Bonjour,
      il y a quantité de spécialisations en finance. Je vous conseille de vous rapprocher de votre université et de voir les formations en M1 et M2 en finance, d’interroger vos camarades des années de Master sur leur satisfaction… et de suivre vos propres goûts.
      Une licence en économie est une bonne chose, car la finance est une discipline issue de l’économie. C’est toujours bon d’avoir une vision et une culture économiques, qui sont souvent plus profondes et permettent de mettre les choses en perspective, comparées à des formations de gestion plus classiques.
      Cordialement,
      CT

  11. pierre dit :

    Bonjour
    Félicitations pour la clarté et la pédagogie de votre livre.
    Une question sur le calcul de la volatilité ; dans votre ouvrage (p 104) vous calculez la moyenne des écarts au carré pour obtenir la volatilité soit Somme des écarts / N (=5) soit la formule de la variance
    Or on peut lire dans d’autres ouvrages de finance que pour le même calcul, celui de la variance, on retient une division de la somme des écarts par N-1.
    Pourriez vous me dire quels sont les tenants et les aboutissants des deux modes de calcul ?
    Merci de votre réponse
    Cordialement
    Pierre

    • CT dit :

      Bonjour et merci pour vos compliments,
      au sujet du calcul de la volatilité : il faut diviser par N-1 (ce qui est fait dans l’ouvrage, cf. la note au bas de la page 119). La raison (que les profs de statistique me corrigent) est que l’on a N valeurs *en incluant la moyenne*, donc quand on fait la moyenne des écarts (Valeur – moyenne), on perd un degré de liberté : en effet, dans le calcul de la moyenne des écarts, on ne va pas inclure l’écart spécifique (moyenne – moyenne). On n’a donc plus que N-1 valeurs…
      Cordialement,
      CT

  12. Ricardo dit :

    Bonjour, voilà une toute petite question. Le livre (page 31) dit que les créances clients représentent 153 jours de ventes, donc les clients paient à 153 jours. Est-ce qu’il s’agit là d’une simplification ? Étant donné que les créances clients comprennent la TVA, les clients paient à moins de 153 jours, même si ces créances représentent 153 jours de ventes, est-ce correct ? Merci et mes félicitations pour le livre.

    • CT dit :

      Bonjour,
      il s’agit en effet d’une simplification, et vous soulignez bien que normalement, on devrait considérer que les clients paient à *moins* de 153 jours (rappel pour les autres lecteurs : les créances clients sont TTC, alors que le CA est hors taxe).
      Cela dit, je me méfie personnellement des analystes qui, sous couvert de « précision », proposent de calculer créances clients / CA TTC : rien ne dit en effet qu’on n’ait qu’un seul taux de TVA, et c’est oublier aussi toutes les ventes intra-européennes… qui sont effectuées HT.
      Pour conclure, les délais calculés sur les stocks et dettes fournisseurs sont encore plus discutables, car rapportés aux ventes, et non aux achats… ce qui pose d’autres problèmes de calcul des coûts directs.
      En espérant vous avoir éclairé,
      Cordialement,
      CT

  13. Ricardo dit :

    Bonjour, je voulais vous poser une autre question concernant le BFR. Pour la détermination de cash-flows nets pour l’actionnaire prévisionnels de mon société, je fais un calcul du BFR en % de ventes à partir des données de deux années précédentes. Alors, pour le calcul du BFR je prends en compte tous les actifs circulants sauf la trésorerie (et sauf les investissements en fonds ou actions, bien sûr). Quel est votre avis à cet égard ? Est-ce que c’est mieux de considérer une trésorerie d’exploitation minimale dans le calcul du BFR ? Merci d’avance pour votre réponse.
    Cordialement,
    Ricardo

    • CT dit :

      Bonjour,
      à mon avis, pas besoin de prendre une tréso mini : on n’est pas en train de faire un budget de tréso (chap 8), mais une évaluation d’entreprise (chap 6). La question devient rhétorique : *si* je prenais tous les cash-flows pour l’actionnaire (après avoir prévu les investissements prévisionnels nécessaires, y compris le BFR), et que je les mettais dans ma poche, qu’est-ce que ça représenterait comme valeur actuelle ? (on est bien d’accord qu’aucun actionnaire ne ponctionnera tout, c’est plus une idée de « tous loyers perçus, combien vaut l’appartement ? »)
      Cordialement,
      CT

      • Ricardo dit :

        Merci. Plutôt que pour une évaluation de la société, je fais la prévision de cash flows nets pour l’actionnaire pour définir la stratégie et montrer aux actionnaires un indicateur de l’évolution du business plus objectif et complet que le bénéfice. Je fais pareil pour le passé : on a gagné 100 mais une fois décompté l’investissement (BFR inclus), on a gagné 20. Dans ce contexte, je préfère de considérer toute la trésorerie comme de l’argent « disponible » puisque, en tout cas, comme vous bien dites, aucun actionnaire ne ponctionnera tout.

        Je me permets de vous poser une dernière question concernant le BFR : je prends le BFR en % de ventes, sans tenir compte de la production stocké ou immobilisée. Par contre, je prends l’EBITDA, ou n’importe quelle autre marge du compte de résultat, par rapport à la production totale. Est-ce que mon raisonnement est correct ? Merci et excusez-moi de tant de questions, mais j’avais oublié ce point qui est en fait très important.

        • CT dit :

          On est bien d’accord sur la trésorerie disponible.
          Pour le BFR, en toute rigueur :
          – on doit prendre le BFR *brut* pour le calcul du cash-flow
          – le BFR en jours de ventes est une bonne approximation, mais cela suppose un taux de marge stable (pour que les achats suivent les ventes, et donc que les jours de ventes soient une bonne mesure) : il faut être vigilant là-dessus.
          – production immobilisée et stockée sont des non flux : en toute rigueur, elles devraient être retirées du cash-flow. La production immobilisée devrait donc être retirée de l’EBITDA (et donc de la CAF). Quand à la production stockée, ce sont des variations de stocks, donc elles sont retirées quand on soustrait la variation du BFR.
          Cordialement,
          CT

          • Ricardo dit :

            Vous dites de prendre le BFR « brut » pour le calcul du cash-flow. Je ne sais pas si vous voulez dire, comme expliqué dans la page 165 du livre, d’estimer le BFR prévisionnel à partir de celui de l’année N (BFR brut ?) en lui appliquant le taux de croissance des ventes. Ça serait pareil à prendre ce même BFR en % et l’appliquer sur les ventes prévisionnelles, en prenant la variation du BFR constatée, n’est-ce pas ? À la fin, le BFR pour le calcul du cash-flow est toujours corrélé aux ventes. Autrement, ça serait très compliqué d’estimer la variation du BFR.

          • CT dit :

            Reprenons. Le BFR brut n’est pas traité en détail dans cet ouvrage, c’est dommage, certes, mais le nombre de pages n’en permettait pas la mention détaillée.
            Le BFR brut est calculé avec la même formule (stocks+créances clients – dettes d’exploitation) mais en prenant les actifs de la formule *en brut* c’est-à-dire avant provisions. Si on y réfléchit, la CAF est calculée avant amortissements et provisions, donc elle est « brute », et on doit donc lui retirer la variation du BFR brut… Vous avez plus de détails dans mon autre ouvrage, Analyse financière (http://goo.gl/ZiWJo), dans la partie sur le calcul des flux de trésorerie.
            Pour le calcul de la variation du BFR, les solutions que vous proposez sont correctes. Attention toutefois : même si prendre un % des ventes est effectivement la pratique, cela peut conduire à des mésestimations si jamais les délais (ex : paiements) ne sont pas stables au fil du temps. Dans des prévisionnels plus précis, on prend un délai moyen pour chaque poste (stocks, clients, fournisseurs…) et on le fait évoluer en fonction des anticipations que l’on a.
            Cordialement,
            CT

  14. tibO dit :

    J’attaque le chapitre 3… ceci dit, vous mettez en garde de bien maitriser les notions du chapitre 1… je crois qu’une marche arrière s’impose.
    Je suis « tombé » sur votre ouvrage alors que je cherchais un moyen de combler mes lacunes ou mon ignorance quand à la gestion financière d’un projet (IT ou industriel). J’ai déjà encadré plusieurs projets IT mais sans jamais avoir à traiter de la partie comptable/financière du projet.
    Preuve en est, je ne sais même pas si on doit parler de comptabilité ou de finance.
    Bref, après moult recherche sur gougueule, un achat en ligne, quelques heures de lectures, me voici !
    Votre livre me plait et surtout, à sa lecture, me donne envie de poursuivre.
    Une question me taraude cependant: pensez-vous qu’à la fin de sa lecture, votre livre aura tout ou partie comblé mon souhait de savoir gérer la partie « comptable/financière » d’un projet IT ?
    Si oui, alors… « Une vodka-martini. Au shaker, pas à la cuillière » (sic).
    Si non, alors …j’me « prépare des nuits blanches… des migraines… des « nervous breakdown », comme on dit de nos jours »(sic).
    Vers quels ouvrages ou quels thématiques/mots clés dois-je orienter mes recherches pour parfaire mes connaissances en la matière ?

    Cordialement,

    tibO.

    • CT dit :

      Re-bonjour Tib0
      alors, quelques réponses en vrac :
      – qu’on dise compta ou finance n’est pas trop le problème. Même si, au jugé de ce que vous me dites, je me demande si on ne devrait pas dire… contrôle de gestion ! 😉
      – en effet, la gestion financière d’un projet IT, ça peut recouvrir plusieurs choses. Certes, le chapitre 3 sur les choix d’investissement, pour le prévisionnel et la décision initiale ; le chapitre 5 et 6bis pour la détermination du risque et des primes de risque pour un projet d’investissement ; peut-être le chapitre 8 de gestion de trésorerie, mais j’y crois moins. En fait, je crois que dans votre cas, il s’agit de « pilotage (financier) d’un projet », je pense que l’ami Glougl pourra vous donner des pistes avec ce terme
      – en résumé, tel que je le comprends, cette gestion financière est un mélange de finance (faire des prévisions et les réévaluer, mesurer les risques et les ajuster en fonction du contexte économique – en gros, estimer le béta économique du projet) et de contrôle de gestion (comparer régulièrement les écarts entre prévisionnel et réalisé, et réajuster les budgets).
      Pour les ouvrages, je dirais que n’importe quel ouvrage de gestion de projet, plutôt orienté « comment piloter le projet avec des indicateurs de performance » ferait l’affaire. Mais je suis assez incompétent sur ces sujets (comme sur tant d’autres, soupir…). Cela dit, « deux cons qui marchent iront toujours plus loin qu’un intellectuel assis » (sic), il faut donc privilégier la philosophie de l’action : vos projets sont probablement d’excellents laboratoires de mise en pratique, petit à petit, de nouvelles questions et outils…
      Cordialement,
      CT

  15. Odra dit :

    Bonjour Monsieur Thibiergé,
    Je suis en train de découvrir la finance avec votre livre et je ne comprends pas les notions de cash flow, de cash-flow libre et de cash-flow d’exploitation. Est-ce que vous pouvez les expliquer et expliquer comment ces cash-flows peuvent se détériorer si le BFR s’améliore ?
    Par avance merci.
    Cdlt

    • CT dit :

      Bonjour,
      suite à votre demande, j’ai rédigé une page sur les différents types de cash flows, je la posterai d’ici quelques jours.
      Cordialement,
      CT

  16. dom dit :

    Tout d’abord, bravo pour cet ouvrage simple, clair et concis sans pour autant le rendre « simpliste », tout au contraire : un vrai bonheur d’apprendre ou de réapprendre dans la bonne humeur.
    Alors je me permets une suggestion : Pourquoi pas un nouvel ouvrage exclusif sur les marchés financiers, les maths à la portée de tous et dans l’humour.
    Une remarque sur une éventuelle « erreur d’impression « à titre de modeste contribution page 228 dans le premier encadré : ne faut-il pas lire  » 100€ – 1DPS=…. au lieu de 100€ + 1 DPS (pour 1DPS à 1,818
    Une fois encore bravo
    Cordialement

    • CT dit :

      Bonjour et merci pour vos compliments 🙂
      L’ouvrage sur les marchés financiers serait une bonne idée, mais plus loin de mes bases, donc il faudrait une collaboration (ou bien un clonage…), parce que je ne me verrais pas m’y lancer seul…
      Et merci pour l’erreur typo, je la note et l’inclus vite dans l’erratum !
      Cordialement,
      CT

  17. Odra dit :

    Merci pour cet article exhaustif et très ludique sur les cash flows et les touches franglais très drôles
    😉

  18. Ricardo dit :

    Bonjour, je viens de relire votre explication sur les bêtas (mes félicitations par votre excellent travail). Je voulais vous poser deux questions : à votre avis, quelle est la période minimale à retenir pour calculer un bêta valide ? Est-ce que le taux de free float peut affecter la validité du bêta ?

    • CT dit :

      Bonjour Ricardo,
      la période de calcul des bêtas est une sombre interrogation existentielle. En voici le paradoxe : pour assurer la qualité de la régression, il faut compter au moins 40 points. Pour éviter la volatilité à court terme, il vaut mieux prendre des rentabilités mensuelles. Ça nous amène donc à 3 années (36 mois). Mais qu’est-ce qui peut nous assurer que le Beta actuel soit la moyenne des 36 derniers mois ? Les tenants du court terme recommandent donc au contraire de calculer le beta sur les dernières semaines, arguant qu’on sera plus proche du beta actuel. Je recommande personnellement de le calculer sur longue période (3 ans ou plus), puis de l’ajuster éventuellement : en effet, on passe d’un beta historique à un beta prévisionnel, or rien ne dit que le beta « pour dans 5 ans » sera le même que le beta « des 3 dernières années ». Enfin, oui, moins il y a d’actions en circulation (free float faible), moins on peut accorder du crédit au beta. Cela dit, le R2 de la régression linéaire devrait permettre de surveiller cela.
      Cordialement,
      CT

      • Ricardo dit :

        Merci pour votre réponse, l’application du CAPM devient vraiment un jeux de casino!

        • CT dit :

          En fait, « ajuster le béta » n’est pas si aléatoire que ça, ça ne l’est pas plus, en tout cas, que de prévoir des cash-flows à 5 ans… 🙂 Alors oui, il y a un côté casino, tous les traders vous le diront (et Martin Scorcese ne démentira pas 😉 )
          Cordialement,
          CT

          • Ricardo dit :

            Une dernière question (vraiment dernière, je promets) concernant le CAPM… alors, j’embrasse le bêta historique comme base pour calculer le bêta actuel, pourtant je trouve beaucoup plus compliqué d’utiliser la rentabilité historique du marché pour calculer la rentabilité espérée, car n’importe si l’on prend la moyenne de 5, 10 ou 15 ans, la rentabilité obtenue est clairement inferieure à la rentabilité espérée actuelle, au moins en Espagne. Donc, est-ce que ça ne serait mieux d’utiliser le bon sens et dire : « les experts du private banking, tout savants, considèrent raisonnable une rentabilité de 10% pour le marché boursière espagnole, voilà la rentabilité espérée du marché » ? Merci!

          • CT dit :

            C’est en effet beaucoup mieux. Jamais jamais jamais on ne doit prendre la rentabilité historique comme base pour la rentabilité anticipée. Il faut faire confiance aux économistes / stratégistes qui nous donnent leur estimation de la prime de risque anticipée. Pour info, il est possible de calculer soi-même cette prime de risque anticipée, mais ça demande un peu de travail économétrique, plusieurs hypothèses simplificatrices (ce que les stratégistes et les « experts » du private banking, « tous savants », ne disent pas forcément…) et surtout, beaucoup de temps !!! Vous pensez bien, si ça prenait peu de temps, je calculerais et je mettrais régulièrement cette prime de risque anticipée sur ce site 🙂
            Cordialement,
            CT

  19. Flo dit :

    Bonjour,

    Je me permets de vous contacter au sujet du livre « Comprendre toute la finance » de Christophe Thibierge. Que j’ai il y a quelques mois acquis. Ouvrage très intéressant surtout pour l’étudiant que je suis, cependant je me suis aperçu dès la page 148 qu’un problème s’était glissé au moment de l’impression.
    En effet je me retrouve avec un ouvrage qui passe de la page 148 à la page 181 puis de la page 212 à la page 181. Ce malencontreux incident est donc l’objet de ce mail.

    Merci de me contacter pour la procédure à suivre.

    Cordialement.

  20. LF dit :

    Bonjour M. thibierge

    Après avoir lu votre livre je commence à m’intéresser aux trackers et plusieurs questions me vienne a l’esprit.

    _au chapitre 4 vous faites mention de la diversification du portefeuille ceci a t il toujours un sens avec les trackers indexé sur les marchés boursier (S&P 500,CAC 40, FTSE 100) ou sont ils devenu trop dépendant?

    _comment marche les trackers a effet levier? y a t il un recours a l’endettement?

    _quels sont les couts lié aux trackers? l’achat ,la vente et les couts de possession es ce bien ça?

    _y a t il des sites de courtage en ligne meilleur que d’autre?

    • CT dit :

      Bonsoir LF,
      voici quelques réponses :
      – les trackers sont – à mon avis – une excellente manière d’acquérir un portefeuille diversifié sans avoir à investir dans 40 actions (ni à avoir besoin de réajuster régulièrement leurs poids respectifs dans le portefeuille). Une diversification géographique serait par exemple d’avoir 1/3 en trackers européens (euro stox), 1/3 en trackers US (S&P500) et 1/3 en trackers Asie.
      – les trackers à effet de levier consistent pour le fonds d’investissement à s’endetter (en fait, ils endettent votre position) de telle sorte que si vous investissez 100€ dans le Tracker, ils s’endettent de 100€ en plus et investissent 200€ à votre compte. Attention, c’est vous qui allez payer les intérêts sur l’endettement (ce sera probablement caché dans les frais d’entrée ou de sortie ou de gestion), et surtout, il faut bien comprendre qu’avec un Tracker effet de levier 2, quand l’indice fait +10%, vous faites +20% (moins les frais), mais quand l’indice fait -10%, vous faites -20%… (et il faut encore retirer les frais).
      – les coûts liés aux trackers sont généralement les frais d’entrée (au moment de l’achat), les frais de sortie (revente) et les frais annuels. Soyez attentifs aux montants de ces frais, et évitez des allers-retours fréquents : il vaut mieux garder les trackers sur plusieurs années…
      – je ne connais pas les meilleurs sites de courtage, personnellement je passe par le site de ma banque. Mais je suis sûr qu’il doit exister des pages de comparatifs, des forums de discussions d’investisseurs, etc.
      Cordialement,
      CT

  21. Alex dit :

    Bonjour Monsieur Thibierge,

    Cette question est peut-être futile, mais pourriez -vous m’expliquer comment vous parvenez au résultat de la « boite a image bis » à la page 17 de la 2eme édition s’il vous plait ?
    Je trouve 7366 et non 5366.

    Merci !

    • CT dit :

      C’est un calcul du bilan de cet odieux capitaliste de Christophe Thibierge 😉 En fait, on cherche la situation nette = les capitaux propres.
      Actif du bilan :
      Maison à 300 000
      Actifs financiers à 4 578
      Compte chèques à -212
      Soit un total d’actif de 304 366

      Passif du bilan = Capitaux propres (incluant le résultat net, nous y reviendrons*) + Dettes financières

      Donc oui, vous avez raison, 304 366 d’actif – 299 000 de dettes, on obtient bien 5 366 de capitaux propres.
      Mais à ces capitaux propres, il faudrait rajouter le résultat de l’année (car ce résultat fait partie des capitaux propres), soit 2 000. Ce que ne dit pas cet exemple, c’est que le résultat a été intégralement versé en dividendes avant la fin de l’année (ce qui explique qu’on le retrouve ni dans l’actif sur le compte bancaire, ni dans le passif dans les capitaux propres). Donc l’odieux capitaliste se retrouve avec 2 000 versés en cash + 5 366 de plus-value potentielle (vente de la maison et du portefeuille boursier, apurement des dettes et du découvert bancaire), soit 7 566. Merci pour votre question, qui m’a montré que cet exemple n’était pas assez clair, je corrigerai cela dans la prochaine édition.
      Cordialement,
      CT

  22. Ricardo dit :

    Bonjour Mr Thibierge,
    Je me permets, encore une nouvelle foi, de vous contacter, pour vous poser une question concernant le chapitre 2 de votre excellent livre (pages 65-66). Je vous remercie par avance pour votre attention.
    Je vois clairement que si j’investis 1.000 euros à 6% annuel avec versement mensuel des intérêts, et que je ne retire pas ces intérêts, je reçois à la fin plus de 60 euros : 1.061,68 euros ou un 6,17% de Taux Equivalent Annuel.
    Pourtant, si j’emprunte 1.000 euros à 6% annuel, la seule différence que je voie entre payer mensuellement (12 fois 5 euros) ou annuellement (1 fois 60 euros), c’est que si je le fais annuellement je peux disposer de mon argent pendent 12 mois (pour l’investir par exemple). Autrement dit, je n’arrive pas à comprendre comment la fréquence de paiements d’intérêts puisse ajouter un coût (au moins un coût direct) à l’emprunt.

    • CT dit :

      Bonjour Ricardo,
      vous avez vous-même répondu à votre question, mais je reformule, et je détaille (deux attributs du prof de base).
      Prenons l’emprunt, vous empruntez 1000 à 6%.
      Si vous optez pour un paiement des intérêts mensuel, vous êtes débité dès la fin janvier. Si c’est un paiement annuel, vous ne serez débité des intérêts de janvier qu’à la fin décembre.
      Vous pourriez alors dire « je paie les intérêts annuels (fin décembre) et je profite de mon argent pendant ce temps ». Profiter, ça veut dire acheter de la junk food (mais c’est difficile à évaluer, comme avantage), ou ne pas consommer cet argent (ces 5 euros en l’occurrence) et le *placer*.
      Donc, deux cas de figure.
      1. Je paie les intérêts mensuels. Je suis débité chaque fin de mois, régulièrement. Avantage : régularité budgétaire. Inconvénient : je sors de l’argent tous les mois.
      2. Je paie les intérêts annuels. Mais dès la fin janvier, j’épargne 5 euros (en prévision du paiement de fin d’année) et je les place, mettons à 2%. À la fin de l’année, j’aurai alors 12 x 5 euros + les intérêts de 11 mois de placement (pour les 5 euros de janvier) + les intérêts de 10 mois de placement (pour les 5 euros de février) + les intérêts de 9 mois de placement (pour les 5 euros de mars) + … + les intérêts de 1 mois de placement (pour les 5 euros de novembre).
      Dans le second cas, vous payez 60 euros, mais vous avez compensé (un peu) ce coût par des gains de placement. Voilà pourquoi la fréquence de paiement des intérêts change le coût réel du crédit.
      Cordialement,
      CT

      • Ricardo dit :

        Je vous remercie de votre ample explication… donc, si j’emprunte à 6% annuel, mais avec un paiement mensuel des intérêts, ce n’est pas en réalité comme si j’empruntais à 6,17% annuel, parce que je ne pourrais jamais placer mon argent (sans risque) à 6% annuel (même pas à 2% aujourd’hui), n’est-ce pas ?

        • CT dit :

          Bonsoir Ricardo,
          reprenons, parce que nous ne nous comprenons pas (et c’est la faute du prof, évidemment 😉 )
          Le placement à 2% était une illustration pédagogique, mais le raisonnement est autre, en fait. Vous avez l’air de vous dire « si j’emprunte à 6%, c’est toujours 6%. Donc je peux payer 6%/12=0,5% mensuel, ou encore 6% en fin d’année, c’est moi qui choisis » (et accessoirement, c’est moi qui calcule le coût du crédit effectif).
          Que nenni. Vous allez voir votre banquier. Vous négociez, et par exemple, vous lui dîtes « OK, je veux un taux de 6% payé mensuellement, ça me permettra de répartir les intérêts sur toute l’année ». Votre banquier se frotte les mains, parce qu’il va toucher les premiers intérêts dans un mois, les 2èmes dans 2 mois, etc.
          Maintenant, vous vous ravisez, et vous dites « Nan, mais en fait, je m’ai gouré, je veux payer le 6% annuel à la fin de l’année ». Le banquier sourit d’un air carnassier et vous dit « Ricardo, mon coco, 0,5% chaque mois, ça ne fait pas 6% annuel. Parce que si vous payez *à la fin*, moi banquier, je le traduis comme ça :
          – Ricardo me devait 0,5% à fin janvier, et il ne me les a pas payés. Ça veut dire que je les lui ai re-prêtés, à 0,5% mensuel, et sur les mois restants.
          – Ricardo me devait 0,5% à fin février, et il ne me les a pas payés. Ça veut dire que je les lui ai re-prêtés, à 0,5% mensuel, et sur les mois restants.
          Au final, le banquier vous facture en fin d’année les 12 intérêts de 0,5% + les intérêts sur ces intérêts. Et vous vous retrouvez à devoir lui payer 6,17% annuel.
          Je résume : si vous négociez avec un banquier que vous allez payer 0,5% chaque mois, et que tout à coup vous dites « euh finalement, je veux tout payer à fin décembre », le banquier vous dira « OK, mais dans ce cas c’est 6,17% à fin décembre ». Dans sa tête, 0,5% par mois équivaut à 6,17% annuel. Est-ce plus clair ?
          Cordialement,
          CT

          • Ricardo dit :

            Tout d’abord, je vous remercie vraiment par votre effort pédagogique et vos références humoristiques…

            Si j’ai bien compris cette fois, vous dites : la banque vous prête à un taux d’intérêt en assumant une certaine fréquence de paiements (après avoir calculé le coût effectif du crédit), donc si vous essayez de réduire cette fréquence, elle essaiera d’augmenter le taux.

            D’accord… mais, après mon expérience professionnelle, quand une banque vous offre un prêt, elle commence tout d’abord par vous donner un taux annuel et une durée totale, par exemple : 2,25% à 5 ans. Ce taux ne va jamais monter après, lorsque l’on négocie la fréquence de paiements ou la réduction-suppression des commissions d’ouverture ou d’annulation (peut-être parce que ce taux était donné par la banque en assumant la fréquence habituelle maximale de paiements).

            En tout cas, pour moi, c’est difficile à comparer deux offres avec une fréquence de paiements différente, par exemple, est-ce que c’est mieux un prêt à 2,25% avec versement mensuel des intérêts ou un prêt à 2,35% avec paiement trimestriel des intérêts ? Moi, comme je ne vais pas placer les intérêts de deux mois, je choisirai toujours le prêt à 2,25%…

          • CT dit :

            Hello Ricardo,
            quand la banque vous offre (je vous cite) « un taux annuel et une durée totale, par exemple : 2,25% à 5 ans », et que après, vous décidez de payer mensuellement, la banque calcule ce taux comme 2,25%/12, et en fait, cela correspond à un taux équivalent annuel *supérieur* à 2,25%, même si vous ne vous en rendez pas compte. En d’autres termes, la banque prend une formule simple, mais un peu fausse, et comme par hasard, le côté faux est à votre désavantage, pas celui de la banque. Cela dit, entre 2,25% mensuel et 2,25% trimestriel (NB : le même taux affiché, donc), vu le niveau des taux, ça ne change pas grand chose. Mais attention quand même : le fait de dire « je m’en contrefiche, puisque je ne place pas mon argent » est dangereux : cela équivaut à dire que vous êtes prêt à payer en avance (à la fin de chaque mois, plutôt qu’à la fin du trimestre), et que pour vous, ça n’a pas une valeur différente. Parlez-en à un fournisseur d’une société : dites-lui que ça ne fait pas de différence, et voyez s’il préfère être payé à 30 jours ou 90 jours… 🙂

  23. Ricardo dit :

    Merci, je commence à voir la lumière… votre exemple du fournisseur m’a donnée la piste pour arriver à mieux comprendre : si je paie mensuellement au lieu d’annuellement, bien je laisse de gagner en plaçant cet argent, bien je dois financer ces avances donc emprunter à nouveau… c’est clair alors que le coût est supérieur ! Merci pour votre temps et considération!

    • seb dit :

      Hello,

      Merci pour ce livre genial!
      Il y a cependant un chapitre que je n’ai pas du cerner (p.65/66). J’ai compris la logique du taux proportionnel mensuel de 0,5% et son taux equivalent de 6% annuel.
      Si je reprends ce principe sur un emprunt de 100 000 sur un taux de 6% sur 5 ans, j’etablis la formule suivante:

      100 000(1 + 0,5%)^60 = 134 885

      Cependant sur les calculateurs que l’on trouve sur internet nous arrivons a 115 980.
      Ou est mon erreur? Si vous avez un moment, je vous serais tres reconnaissant, ca fait des heures que je me gratte la tete!

      Merci!
      Seb

      • CT dit :

        Bonjour,
        il faudrait que vous me donniez l’adresse de vos calculateurs sur internet, et ce qu’ils fument… 😀 Car si vous raisonnez en terme de bon sens, 6% annuel, ça donne 6000 d’intérêt sur 100 000 au bout d’un an. Si l’on néglige la valeur de l’argent au fil du temps (ce qui est une abomination, c’est juste pour une simplification ici), ça donne 5 années à 6000 = au moins 30 000 (en fait, ce sera plus, car les intérêts sont replacés à 6%). Donc au minimum, on devrait obtenir 130 000, et comme c’est un intérêt mensuel, la capitalisation agira encore plus vite, donc ce sera encore supérieur. Aussi, 115 980, ce n’est juste pas plausible.
        Cordialement,
        CT

        • seb dit :

          Hello!

          Yes, vous calculs me paraissent tout a fait logiques. Je viens de relire tout le chapitre et je pense avoir trouvé mon erreur…

          Je cherchais a calculer le cout d’un emprunt immobilier (calculateur du pap.fr par exemple). Ce qui correspond il me semble, a des paiements par annuités constantes (p59) et non pas a un calcul lié a une capitalisation.
          C’est bien ca?

          Thanks!

          • CT dit :

            Oui, c’est bien ça.
            Pour info, la plupart des sites proposent un calcul du « coût du crédit » qui est totalement trompeur, car il consiste à additionner bêtement tous les intérêts versés sans jamais tenir compte de leur date (100€ versés en janvier 2017 + 100€ versés en décembre 2034 = 200€ de coût du crédit, ce qui n’a aucun sens en finance).
            Cordialement,
            CT

          • seb dit :

            Merci pour votre reponse.

            Comme quoi, ca sert de relire plusieurs fois!
            Je remarque que le remboursement par amortissements constants ‘coute’ au final 130 tandis que le remboursement par annuites constantes lui, revient a 132.
            L’un revient donc moins cher que l’autre.

            J’ai une question qui me turlupine… est ce que l’on peut voir son banquier et lui demander un emprunt un amortissements constants?!
            Sur une transaction de plusieurs centaines de milliers d’euros, ca peut faire une vraie difference…

            Pourquoi les caculateurs proposent par defaut le calcul par annuites constantes?

            Merci pour vos precieuses reponses!

            Cdt

          • CT dit :

            Bonjour,
            tout est – comme toujours – une question de négociation. La réponse la plus courante sera « pour les particuliers, la seule modalité proposée est le remboursement par annuités constantes ». Mais je suppose que plusieurs banques peuvent proposer l’amortissement constant…
            Cordialement,
            CT

  24. Yacine dit :

    Tout simplement, merci pour votre livre, le site & les réponses !

  25. Fabien dit :

    Bonjour,

    Tout d’abord félicitations pour cet ouvrage pédagogique qui m’est d’un grand secours pour préparer ma rentrée !

    J’ai la deuxième édition et j’aurais une question concernant la démonstration faite sur le cas StosterOne, page 160.
    En fait j’essaie de faire le lien avec les coûts de faillite, en faisant varier les taux d’intérêts sur dettes et la proportion dettes / fonds propres.
    Mais compte tenu de la formule employée pour déterminer l’exigence de rentabilité sur les CP, si j’augmente progressivement, par exemple de 1%, le taux d’intérêts, je me retrouve avec une exigence de rentabilité sur CP négative, et donc un coût du capital qui ne fait que décroître… (à 12% d’intérêts pour 140 de dettes et 20 de FP, j’obtiens -14% de rentabilité sur CP) Je n ‘arrive donc pas à déterminer le taux d’endettement optimum.
    Pourriez vous m’indiquer comment le déterminer ou poster sur votre site un exemple sous forme excel ?

    Merci d’avance.

    • CT dit :

      Bonjour Fabien,
      merci pour vos compliments, et bon courage pour la rentrée ! (c’est dur pour tout le monde… 🙂 )
      Pour répondre à votre question, il n’y a hélas pas de réponse numérique ou mathématique qui soit un bon compromis simplicité/précision. Quelques idées pour vous répondre plus en détail :
      – l’optimum d’endettement est un idéal qu’on essaie d’atteindre, et non un objectif précis donné par une formule. Donc la plupart des sociétés tâtonnent autour de cet optimum…
      – les coûts de faillite ne sont pas inclus dans le taux d’intérêt, ce sont deux choses distinctes : d’une part les banquiers facturent leur dette de plus en plus cher, mais ce n’est pas linéaire (donc, ce n’est pas +1% de taux à chaque augmentation de dette) car le risque n’est pas linéaire ; d’autre part, les coûts de faillite sont tout le reste : les coûts de perte de non paiement à temps des fournisseurs, les retards de paiement des notes de frais, les frais d’huissiers… et tout cela n’est pas facilement modélisable.
      – En fait, les coûts de faillite ont été introduits pour indiquer que la politique « je m’endette à mort pour profiter des économies fiscales » connaît très vite une limite humaine : une société très endettée devient fragile en terme de liquidité, et cela a un coût réel (même si ce coût est difficile à estimer).
      Cordialement,
      Christophe Thibierge

  26. Nicolas dit :

    Bonjour,
    Concernant le taux de rentabilité interne, page 85 du livre 2ème édition, vous trouvez un TRI=15,12% et j’aimerais savoir les étapes de calculs que vous avez effectué pour arriver à ce résultat.
    J’ai bloqué là-dessus toute la journée et j’aimerais connaître votre méthode de calculs.
    Cordialement,
    Nicolas

    • CT dit :

      Bonjour Nicolas,
      on pourrait utiliser la résolution du équation du n-ième degré, par exemple en passant par les logarithmes, mais il y a bien plus paresseux et rapide (c’est donc la méthode que j’ai utilisée) :
      – soit vous utilisez directement la fonction =TRI() dans votre tableur (Excel ou OpenOffice / LibreOffice)
      – soit vous procédez par approximations dans votre calcul de VAN : si par exemple la VAN est positive au taux de 12%, ça veut dire que le TRI est au-dessus de 12%. On teste (par exemple) à 18% et là, la VAN est négative : le TRI est donc compris entre 12 et 18%. On raffine peu à peu : 16% (négative), 15% (positive), 15,5% (négative) et on arrive par tâtonnement à 15,2%
      – enfin, il y a une méthode graphique : faire la deuxième méthode ci-dessus en traçant les différentes VANs sur un graphique taux / VAN, et relier les points. Quand la courbe de VAN coupe l’axe des taux, elle le coupe au TRI. (Plus difficile à expliquer qu’à faire, regardez des vidéos sur Internet).
      Cordialement,
      Christophe Thibierge

  27. kaboré saidou dit :

    j’ai lu le livre mais à la P34, la décomposition du ROCE, et les marges d’exploitation présentent qq coquilles.

    je voudrais qu’on m’explique la notion des dépenses dites « perdues » ou sunk costs dans la décision d’investir

    par ex si je dois construire une usine et les dossiers de mutation relatif au terrain sont ils des dépenses spécifiques au projet ou pas

    • CT dit :

      Bonjour,
      votre livre doit être une ancienne édition. Dans la rubrique Erratum du site, vous avez un erratum pour les éditions qui contiennent des coquilles (dont celle que vous mentionnez). Je ne comprends pas la notion de dossier de mutation, mais la réponse est la suivante : si vous devez remplir un dossier de mutation *même si vous n’investissez pas finalement*, alors c’est une dépense perdue. En revanche, si ce n’est seulement que parce que vous devez investir que ce dossier doit être traité, alors c’est une dépense à inclure dans le prévisionnel.
      Cordialement,
      CT

  28. Pierre-Louis dit :

    Bonjour,
    je suis en troisième et je voudrais bien savoir si le livre est adapté pour mon niveau en math 😉 Je suis assez bon mais je voulais être sur que le livre ne comporte pas plein de théorème de math très compliqué 😉 Si il y en a quelques un ce n’est pas un problème je m’arrangerai 😉
    En tout cas j’ai hâte de pouvoir lire votre livre pour pouvoir en apprendre toujours plus !

    Je vais bientôt l’acheter et je vous donnerai bien sur mon ressenti sur Amazon 😉

    Pierre-Louis

    • CT dit :

      Bonjour Pierre-Louis, ce livre est parfaitement adapté pour un niveau de math de 3ème. En effet, en finance d’entreprise, on utilise les 4 opérations de base et les puissances, c’est à peu près tout ! 🙂 Et il n’y a aucun théorème compliqué dans ce livre (à quoi ça servirait ? 😉 ) Bonne lecture,
      Cordialement,
      CT

  29. Sam dit :

    Bonjour M. Thibierge,

    je suis en pleine lecture de votre livre, que je trouve vraiment très bon ! Je n’avais aucune compétence en finance, et progressivement grâce à l’ouvrage je découvre le monde très plaisant de la finance.

    D’expérience, je sais que pour vraiment comprendre les choses il faut de la pratique, et j’aimerais savoir si vous connaissez un bon livre qui me permettrait de réaliser un peu de pratique : un livre d’exercices, d’étude de cas ou un recueil de travaux/projets financiers passés ?

    Bien cordialement,

  30. Benoît dit :

    Bonjour M.Thibierge,

    Merci pour cet ouvrage très intéressant tant au niveau du contenu que de sa pédagogie.

    P.41, j’ai essayé, en vain, d’obtenir le ROE à partir de la rentabilité pour l’actionnaire avant impôt.
    Dans le cas de l’année N-3, j’ai réintégré les produits financiers (0,4) et le résultat exceptionnel (-2,5). En additionnant ces 2 éléments et en les divisant par l’actif économique, on obtient: -0,41%
    J’ai ensuite soustrait ce pourcentage au ROCE et recalculé l’effet de levier. L’effet de levier trouvé est 5,98. J’obtiens ainsi une rentabilité pour l’actionnaire avant impôt de 20%.
    J’ai ensuite appliqué la formule ROE = 20% (1 – tx d’impôts) = 20% * 0,77 = 13,4% et non 12,8% comme indiqué dans le livre.

    Pouvez-vous m’indiquez le chemin à suivre pour retrouver mes billes svp?

    Merci.
    Benoît

    • CT dit :

      Bonjour Benoît,
      je ne découvre votre commentaire que maintenant. Cela nécessite des calculs qui ne sont pas dans le livre (le chapitre d’analyse financière s’arrête avant le calcul de la rentabilité pour l’actionnaire). Si votre demande est toujours d’actualité, envoyez-moi un mail à mon adresse escpeurope (google est votre ami), et je vous répondrai.
      Cordialement,
      CT

  31. MICHEL dit :

    Bonsoir,
    Merci pour votre livre.
    Une seule question à vous poser : Actualisation
    « Le principe de l’actualisation revient à admettre que la même « valeur » (équivalent) est accordée à 1€ qu’à (1+i)N puissance N € (avec N années) »

    1-Pourquoi dit-on la même valeur car 1€ n’est pas égale à (1+i) puissanceN € , dans ce cas là pourquoi actualiser?

    2-page 61 de votre livre vous utilisez le terme indifférent dans la phrase :
    « Il est donc indifférent à Leroidec de dépenser 13 000 € chaque année ou 34 749 € en une fois »

    -L’indifférence est lié au niveau du taux d’intérêt
    -Encore faut-il qu’il soit en possession en une fois de 34 749 € pour être indifférent

    *******************************************************************
    Merci
    Michel HENNEQUIN

    • CT dit :

      Bonjour Michel,

      1. Pourquoi dit-on la même valeur […] dans ce cas là pourquoi actualiser?
      => Prenons un exemple. Je vous propose de recevoir SOIT 100€ aujourd’hui, SOIT 100€ dans un an. Il est probable que vous allez préférer recevoir 100€ aujourd’hui (satisfaction immédiate, sécurité…). Maintenant, supposons que je dise « 90€ aujourd’hui, ou 100€ dans un an ? » Là, vous allez commencer à réfléchir : est-ce qu’il vaut mieux toucher moins, mais tout de suite, ou plus, mais dans un an, avec l’incertitude de ce qui peut se passer en un an ? Troisième proposition : « 50€ aujourd’hui, ou 100€ dans un an ? ». Ici, la plupart des personnes choisiront 100€ dans un an. Ceci pour vous montrer que nous faisons tous, toujours, des comparaisons entre aujourd’hui et plus tard, et nous cherchons des équivalents. Revenons à la proposition 2 : 90€ aujourd’hui ou 100€ dans un an. Aujourd’hui, les livrets A rapportent (disons) 1% par an. Donc, si vous choisissez la solution 1, vous allez percevoir 90€ tout de suite, et si vous les placez sur un livret A, cela vous donnera 90x(1+1%)=90,9€ dans un an. Or, la deuxième solution vous proposait 100€ dans un an… Donc ce raisonnement devient « vaut-il mieux avoir 90,9€ dans un an, ou 100€ dans un an? » Vous voyez que les raisonnements avec les taux d’intérêt permettent de calculer des sommes « à la même date ». Le raisonnement de l’Actualisation est le même, mais cette fois il rapporte tout au présent. 100€ dans un an sont équivalents à 100/(1+1%) = 99,01€ aujourdhui. En effet, si vous touchiez 99,01 aujourd’hui, et que vous les placiez à 1%, vous obtiendriez pile-poil 100€ dans un an. L’actualisation vous permet alors de formuler la proposition 2 de la manière suivante : « vaut-il mieux toucher 90€ aujourd’hui, ou 99,01€ aujourd’hui ? » La réponse est évidente pour un être rationnel…

      Question 2 : je ne vois pas de question de votre part. Je vais répondre sur le terme « indifférent ». Pour Leroidec, 34 749 aujourd’hui ou plusieurs versements futurs de 13 000 ont *la même valeur actuelle*. Il lui est donc économiquement indifférent de choisir l’un ou l’autre. Et s’il n’a pas les 34 479 aujourd’hui, il peut toujours les emprunter, en faisant miroiter les revenus futurs. Prenons un exemple : vous héritez d’un bail commercial qui va vous procurer 1000€ de loyer par an pendant 5 années, puis qui se terminera. Or vous avez besoin d’argent immédiatement pour vous acheter une paire de chaussures Berlutti. Vous pouvez toujours aller voir un banquier, en disant « je n’ai pas d’argent liquide, mais j’ai la promesse de toucher 5 versements de 1000€ ». Le banquier vous jauge, et décrète qu’il va vous prêter au taux de 6% annuel. Il va alors vous prêter une somme qui sera l’addition de 1000/(1+6%) + 1000/(1+6%)^2 + 1000/(1+6%)^3 + 1000/(1+6%)^4 + 1000/(1+6%)^5 = 4 212,36€. Certes, c’est moins que 5000€, mais c’est son calcul de la somme maximum correspondant à 5 remboursements successifs de 1000€. En termes financiers, on dit alors que vous êtes indifférent à la perception immédiate de 4 212,36, ou la perception de 5 loyers annuels de 1000, car les deux possibilités ont la même valeur actuelle.
      J’espère que c’est clair.

      Cordialement,
      CT

      • HENNEQUIN dit :

        bonsoir Monsieur THIBIERGE

        1-Comment se détermine le taux d’actualisation?

        2-Est-ce qu’un taux d’actualisation plus faible (exemple 4%) qu’un taux de 8% détermine de facto notre choix à préférer le présent plutôt qu’attendre n années?

        Merci

        Michel

        • CT dit :

          Bonjour Hennequin,
          1. cela fait l’objet de plusieurs chapitres, donc je ne vais pas tout redire ici. Je vous conseille de lire le chapitre 5, et d’étendre éventuellement au chapitre 6 (détermination du taux d’actualisation d’une évaluation), voire 6bis. En résumé : le taux d’actualisation est fonction du risque perçu (pour le projet ou l’achat considéré), donc plus le risque est élevé, plus le taux sera élevé ; ce risque n’est pas le risque total, c’est un risque après diversification (vous pouvez rajouter une pincée de chapitre 4 ici).
          2. Non. Un taux de 8% signifie juste que c’est plus risqué, et donc potentiellement plus rentable. Si une action Danone a un taux de 4%, et une action Renault a un taux de 8%, cela ne signifie pas que je dois garder mon argent à dormir sur un compte (= préférence pour le présent), pas plus que ça ne signifie qu’il faut préférer l’action Danone. Cela signifie juste qu’un investissement de 100€ dans Danone a intérêt (sans jeu de mot) à valoir au moins 104€ au bout d’un an, pour que 104/(1+4%) > 100€, tandis qu’un investissement de 100€ dans Renault a intérêt (sans jeu de mot) à valoir au moins 108€ au bout d’un an, pour que 108/(1+8%) > 100€.
          Cordialement,
          CT

  32. Abel dit :

    Bonjour,

    Tout d’abord bravo pour cet excellent ouvrage !
    Je précise que j’ai la version Kindle.

    Juste pour signaler une présumée coquille dans le chapitre 1, dans la partie qui traite du ROCE, du ROE et de l’effet de levier.

    Il est écrit que le coût de la dette=Frais_financiers/dette. Et ensuite, On fait l’opération:

    Différentiel = ROCE – Frais_financiers/dette

    … bref on soustrait une quantité normalisé par rapport aux capitaux engagés (=dette+cap_propres) avec une quantité normalisée par rapport à une fraction des capitaux engagés (dette)…

    Donc, ce qui me gêne c’est que, pour caricaturer, une entreprise qui a 10€ de dettes ; 5€ de frais financiers mais un ROCE de 10% et 100€ de capitaux propres, aura un différentiel très négatif (10%-50% = -40%), alors que la dette a un poids « ridicule » dans le passif. N’aurait-il pas fallu normaliser les frais financiers par les capitaux engagés comme :

    Différentiel = ROCE – Frais_financiers/Capitaux_engagés ?

    Merci

    • CT dit :

      Bonjour Abel,
      avant tout merci pour vos compliments 🙂
      Il n’y a (hélas ?) pas de coquille. On ne doit pas « normaliser » en divisant par les capitaux engagés, car le coût de la dette se calcule bien en divisant les intérêts par la dette (dans votre exemple, exagéré, le coût de la dette est effectivement de 50%). Dans cet exemple, on a bien un effet de levier négatif (on s’endette au taux d’intérêt de 50% annuel pour investir dans des capitaux engagés qui rapportent 10% annuel, donc on y perd : chaque euro de dette « rapporte » 10% – 50% = -40% de rentabilité nette. Certes, vous avez raison, cela doit être tempéré par la faible proportion de la dette (10 de dette pour 100 de capitaux propres, soit un Levier de 10/100 = 0,1). On obtient donc que l’effet de levier sera de -40% x 0,1 = -4%. Donc l’actionnaire touchera, avant impôts, 10%-4% = 6%, au lieu de toucher le ROCE de 10%. C’est donc un exemple où l’endettement, même très faible, dégrade la rentabilité finale pour l’actionnaire (effet de levier négatif). Pour plus de détails sur la formule de l’effet de levier, je vous recommande un ouvrage dédié à l’analyse financière.
      Cordialement,
      CT

  33. Nabil Bouden dit :

    Bonjour,

    Tout d’abord bravo pour cet excellent ouvrage, je débute en finance et il est très pédagogue.
    J’ai acheté la version brochée à la Fnac.
    Pouvez-vous me conseiller un ouvrage en comptabilité (générale et analytique) sur le même ton?
    Merci d’avance

  34. Nicolas dit :

    Cher Monsieur,

    Je m’appelle Nicolas et je suis actuellement étudiant en droit des affaires à l’université Assas et je l’espère un futur étudiant de l’ESCP Europe dans un an. Je suis actuellement en train de lire votre livre « comprendre toute la finance » et je tenais tout d’abord à vous féliciter pour la qualité de votre ouvrage.

    Cependant j’ai deux petites questions à vous poser relatives aux amortissements et provisions de la page 21 (dialogue) de votre livre.

    1- La première question est relative à la definition exacte de « amortissements ». Correspond t’elle bien seulement à l’étalement d’une dépense d’investissement passée ou bien également à l’usure de la machine? (Il est vrai que sur les différents sites internet l’usure revient à plusieurs reprises).
    Même question pour les provisions.

    2- Je n’ai pas bien compris pourquoi les amortissements sont ils considérés seulement comme une écriture comptable et pas comme une dépense monétaire? (Dans ma logique lorsque l’on dépense de l’argent pour une machine c’est bien une dépense monétaire)

    En espérant une réponse de votre part, je vous remercie d’avance pour le temps que vous consacrerez, je l’espère, à la lecture de ce message.

    Bonnes vacances.

    Bien cordialement,

    Nicolas

    • CT dit :

      Cher Monsieur,
      imaginez qu’une entreprise investisse pour -100 dans une nouvelle machine, celle-ci devant être amortie sur 5 ans.
      Les -100 seront la dépense réelle, en 2018.
      Mais le compte de résultat 2018 ne fera apparaître « que » un amortissement de -20 (soit -100 / 5 ans = -20 / an). La machine sera alors dépréciée au bilan de 100 (valeur historique) – 20 (amortissement de l’année 2018) = 80 (valeur nette à fin 2018). Et ainsi de suite au fil des 5 ans, de telle sorte qu’à la fin des 5 années, les -100 seront passés dans le compte de résultat, à raison de -20 par an pendant 5 ans. Il n’empêche : la dépense réelle de -100 a eu lieu en 2018.
      L’étalement comptable de cette dépense est aussi une matérialisation de l’usure : au bout d’une année d’activité, la machine ne vaut plus que 80 en valeur nette… mais attention, rien ne garantit que c’est à cette valeur de marché qu’on pourrait la vendre. Donc oui, l’amortissement matérialise une usure, mais pas forcément de manière aussi précise qu’on le croit.

      Pour les provisions, il y a un point commun (ce sont aussi des écritures purement comptables = pas de sortie de cash), et des différences : une provision matérialise *la peur d’une dépense, ou d’une perte, future*. Ainsi, si en août 2018 j’ai peur que mon client ne me paie pas en janvier 2019, je vais passer une provision qui va réduire mon résultat 2018 pour le montant de cette perte future. La perte n’est pas certaine, et si le client paie, j’annulerai la provision par un jeu d’écritures comptables.

      En résumé : vous ne pouvez pas lire (et comprendre) les comptes d’une entreprise si vous n’avez pas une compréhension minimale des mécanismes de la comptabilité. Aussi je vous recommande deux petits ouvrages ma foi assez clairs :
      Comprendre (enfin) la comptabilité : https://amzn.to/2Hld7ua
      La comptabilité pour les nuls : https://amzn.to/2qRx4i0

      Cordialement,
      CT

  35. David dit :

    Bonjour
    J’ai démarré la lecture de votre livre et applique le ratio ROCE à mon entreprise.
    Celle-ci ayant un BFR négatif (nous encaissons plus rapidement que ne payons) le ratio ROCE est négatif et du coup tous les autres ratios en relation aussi (malgré un résultat positif)
    Je ne comprends pas ce que représente ce ratio négatif. D’autres sociétés dans mon métier ont un ratio positif.
    Pourriez vous m’aiguiller?

    • CT dit :

      Bonjour David,
      ce ratio négatif n’est pas interprétable en tant que tel, car une rentabilité négative peut encore se comprendre quand le numérateur ( = le résultat) est négatif, mais quand c’est le dénominateur ( = le capital investi), cela n’a plus de sens ! 🙂
      Dans le cas des sociétés à BFR négatif comme la vôtre, je suggère de faire passer le BFR du côté du passif. Ainsi vous aurez, par exemple :
      Immobilisations 100
      Disponibilités 50
      = capitaux engagés 150
      et au passif par exemple
      Capitaux propres 70
      BFR 60
      Dettes financières 20
      = capitaux engagés 150
      Le BFR est considéré pour ce qu’il est, c’est-à-dire une ressource de financement pour votre entreprise.
      Cela vous permet d’avoir un ROCE positif, mais cela ne permet pas la comparaison (au sens benchmarking) avec les autres sociétés, si elles ont un BFR positif (donc placé du côté actif).
      Cordialement,
      CT
      ** un accusé de réception, voire un merci, font toujours plaisir

  36. BLIEK dit :

    Bonjour
    j’ai acheté votre livre ( la troisième édition ) et je dois reconnaître qu’il est particulièrement intéressant et bien  » enrobé  » de beaucoup d’humour !!!!!! c’est très agréable et facilite la lecture. Une question simple : Comment établir une bonne analyse financière d’une entreprise 8 Merci de votre réponse.

    • CT dit :

      Bonjour Bliek,
      merci pour vos compliments 🙂
      Votre question est simple, mais la réponse dépend des analystes ! Si vous parlez de démarche, je vous conseille de suivre celle du chapitre : cette démarche a été pensée pour être progressive et aller du plus simple au plus compliqué… Si vous voulez aller plus loin, il y a un Excellent ouvrage intitulé Analyse financière chez le même éditeur 🙂
      Bonne fêtes de fin d’année,
      Cordialement,
      CT
      ** un accusé de réception, voire un merci, font toujours plaisir…

  37. Ismael Arfou dit :

    Bonjour à tous, je suis étudiant en finance et j’ai eu un blocage au niveau du tableau de la page 19 ( il s’agit de la 3ème édition). J’aimerais savoir comment vous avez exprimé toutes les lignes en pourcentage des ventes ?

    • CT dit :

      Bonsoir Ismael,
      on prend le compte de résultat en millions d’euros (p. 17), par exemple pour l’année la plus ancienne:
      Ventes 774,7
      – Consommations extérieures – 445,9
      et on rapporte toutes les lignes aux ventes de l’année, par exemple ici:
      Ventes 774,7 / 774,7 = 100%
      – Consommations extérieures – 445,9 / 774,7 = -57,6%
      etc.

      Cordialement,
      CT
      ** un accusé de réception, voire un merci, font toujours plaisir…

  38. Nono dit :

    Bonjour,

    Je n’ai pas encore acheté le livre et je souhaiterais savoir si une quatrième édition de « Comprendre toute la finance » est en cours ?

    Les nouvelles éditions sont-elles plus « complète » (avec certaines mise à jour) que les précédentes ?

    En vous souhaitant une bonne journée !

    • CT dit :

      Bonjour,
      une quatrième édition est prévue, mais je ne saurais vous dire à quelle échéance (probablement pas avant septembre, et même peut-être après). Cette nouvelle édition est en cours d’élaboration, donc je ne peux pas vous donner le détail des mises à jour. Le chapitre sur la politique financière a été partiellement réécrit.
      Cordialement,
      CT

  39. Labossière Louis-max dit :

    Je commence à peine de lire votre ouvrage . J appris pa mal de chose en lisant les 2 premiers chapitres. Dans le chapitre qui traite de l’analyse financière, j’ai remarqué la formule de la CAF ( RN + amortissemment & Provisions ) est différente par rapport à d’autres ouvrages ou la CAF est égal à RN + Amortissment &Prov. + Perte sur cession – Gain sur cession (ou du moins +/- resultat exceptionnel) . Resultat exceptionnel /extraordinaire/autre = Gain sur cession – Perte sur cession

    • CT dit :

      Bonjour Louis-Max, content que vous appreniez « pas mal de choses » 🙂
      Pour la CAF, votre définition est la bonne. Pour des raisons de place, j’ai décidé de ne pas prendre la définition détaillée du plan comptable général – c’est-à-dire celle que vous mentionnez – car (1) elle est longue (2) elle traite d’éléments exceptionnels qui n’arrivent pas souvent dans l’activité et (3) cela ne correspond pas à la définition anglo-saxonne du cash flow (qu’on écrit simplement comme « Net Earnings + Depreciation »). Ces choix de simplification sont discutables, car c’est bien « votre » définition qui est la bonne. Mais je préfère que le lecteur garde l’esprit du calcul (on réintègre les écritures non monétaires) plutôt que la lettre détaillée.
      Cordialement,
      CT

  40. JMIL dit :

    Bonjour Christophe,
    j’ai une petite question à vous soumettre qui concerne le levier financier (P40). Ce dernier est, selon la lecture que j’en fais, lorsque je finance un investissement pour moitié en capital propre et l’autre moitié par un prêt bancaire est équivalent à Prêt bancaire / Capital propre soit = 1.
    Quant est-il lorsque je finance la totalité de cet investissement par un prêt bancaire ?
    Merci,

    • CT dit :

      Bonjour JMIL,
      l’effet de levier mentionné p. 40 est situé dans le chapitre sur l’analyse financière, il ne concerne pas les investissements à venir. Aussi, dans le cadre de l’analyse financière, on n’aura jamais un levier de – disons – 100 de dettes pour 0 de capitaux propres, car aucune société n’a 0 de capitaux propres. Si vous êtes plus intéressé par les effets de la politique financière sur les choix d’investissement (ce qui est une question qui reste encore assez complexe aujourd’hui), je vous conseille de consulter plutôt le chapitre sur la politique financière… même si, probablement, il faut être passé par le Choix d’investissement auparavant. En résumé – très simpliste – le fait de s’endetter de 100 à 2% pour investir dans un projet de 100 qui rapporte 4%, cela a l’air d’être une bonne affaire, a priori. Mais en faisant cela, vous avez augmenté le risque de la société (car plus endettée), et l’actionnaire ajustera son exigence de rentabilité : il n’est pas du tout sûr que les 2% de surplus (4-2) suffisent pour compenser – dans sa tête – le risque supplémentaire qu’il court désormais.
      Cordialement,
      CT

      • JMIL dit :

        Bonsoir Christophe,

        Je vous remercie pour ces explications qui m’amènent à revoir mon analyse.

        Je reprends mon exemple d’un investissement dans un appartement de 100K€ en le financement exclusivement par un credit.

        Le calcul du levier financier peut donc s’exprimer de la facon suivante:
        Levier financier = Dette financiere / Capitaux propres
        Levier financier = 100K€ ( Prêt bancaire ) / 100K€ ( Capitaux propres)

        Les capitaux propres doivent à mon sens intégrer l’ensemble des fonds apportés dans cette operation par l’investisseur (independamment de l’origine des fonds ).

        Pouvez-vous me confirmer que mon analyse est cette fois juste ?

        Encore Merci pour votre coaching.

        Cordialement.

        • CT dit :

          Bonjour JMIL,
          je suis désolé, ça n’est toujours pas bon… 🙂
          Avant tout, il faut comprendre que la situation d’un particulier qui envisage un investissement immobilier n’est pas la même que celle d’une entreprise face à ce même choix. Dans le second cas, l’entreprise a bien deux catégories distinctes de financeurs à contenter : d’une part les banquiers, qui veulent une rémunération pour leur dette (avec les risques qu’elle porte) ; d’autre part les actionnaires, qui veulent une rémunération pour leurs capitaux propres (avec deux risques, pour résumer : le risque opérationnel du business, et le risque financier du niveau d’endettement). Dans le premier cas, le particulier finance l’appartement à 100% par crédit (donc dette) *mais il a des capitaux propres*, sous la forme de son épargne et ses actifs, nets de ses dettes. Si vous vouliez calculer un Levier, il faudrait le faire au niveau total du patrimoine : la formule serait alors (niveau total des dettes) / (niveau total du patrimoine net des dettes actuelles).
          Donc ce serait une approche globale, et non dédiée à cet appartement en particulier. De plus, je ne vois pas l’intérêt, car il faudrait déterminer l’exigence de rentabilité de cet « actionnaire » sur ses « capitaux propres ». Je pense au final que la confusion est régulièrement entretenue par certains banquiers et beaucoup de consultants : ils parlent d’effet de levier alors qu’il s’agit en fait d’opérations financées majoritairement par de l’endettement. Or, dans la seconde acception, il n’est mentionné nulle part qu’on va gagner un surplus de rentabilité (comme c’est le cas dans l’effet de levier). Ça aide à vendre des crédits et des appartements… 😉
          En résumé : c’est parfaitement OK d’acheter un appartement financé à 100% par de la dette (on l’a tous fait 😉 ), mais c’est beaucoup plus difficile, et trompeur, d’essayer de quantifier un taux de rentabilité de l’opération. Nul doute que des consultants prétendent le faire, mais pour ma part, j’émettrais des doutes sur la méthode, la formule, et les hypothèses (ça fait beaucoup !)
          Cordialement,
          CT

  41. Anderson dit :

    Bonjour,

    Tout d’abord, je vous remercie pour ce livre d’une très grande qualité. Sauf erreur de ma part je ne trouve pas la correction des exercices (j’ai la dernière édition). Pouvez-vous m’aiguiller ?

    • CT dit :

      Bonjour Anderson,
      la procédure est la suivante (désolé, je n’ai pas eu le temps de la poster sur le site) : vous m’envoyez un mail (thibierge@escpeurope.eu) avec vos réponses aux questions (par exemple, réponses aux questions du chapitre 1) et je vous renvoie un mail avec les réponses. En d’autres termes, vous ne pouvez avoir accès aux « corrections » que si vous montrez que vous avez travaillé les questions…
      Cordialement,
      CT

  42. Love finance dit :

    Bonjour,

    Merci pour votre ouvrage, très instructif.

    J’ai une question concernant le cas de Nicolas Leroidec. Je ne comprends pas la logique qui consiste à « appliquer » le taux d’intérêt de 6% sur la « Différence » (-13000 euros puis +3000 euros) sur l’ensemble de sa carrière. En effet il s’endette pour payer ses études (et éventuellement le coûts de la vie qui peut être équivalent au salaire du bachelier), donc pour les 3 premières années je peux comprendre l’intérêt d’actualiser la différence. Mais une fois qu’il a commencé à travailler en tant qu’enclumier, le salaire correspondant et le salaire du bachelier ne font pas l’objet d’une quelconque dette….?

    Si vous pouviez m’éclairer sur cette question.

    Bien cordialement,

    • CT dit :

      Bonjour Love Finance,
      merci pour vos compliments !
      Pour le cas de Nicolas Leroide et votre question, il y a deux manières de présenter les choses :
      – la première donne l’intuition derrière le calcul, c’est donc plus une illustration. Imaginons que Leroidec aie pris l’habitude de vivre sur un grand pied. Il consomme régulièrement champagne et plaisirs badins. En bref, il vit sur un salaire de bachelier avec les goûts d’un enclumier. Aussi, son salaire de bachelier ne lui permettant pas de satisfaire ses caprices, il va faire régulièrement des emprunts (crédit à la consommation) pour assurer son train de vie.
      – vous pourriez rétorquer qu’il n’a qu’à se serrer la ceinture, et vous auriez bien raison : il est toujours déconseillé de s’endetter pour des frivolités. Le taux d’intérêt n’est là « que » (mais c’est une restriction importante) pour souligner que l’argent a une valeur qui change au fil du temps. En effet, ce n’est pas la même chose d’avoir tout de suite 25 fois +3 000€ (= 75 000€) et de toucher +3 000€ chaque année pendant 25 ans. Or c’est le second cas, s’il est enclumier : il touchera un surplus de salaire de +3 000€ dans un an, puis un autre dans deux ans, puis un autre dans 3 ans… et vous n’avez pas le droit de les additionner avant de les actualiser « à la même valeur temporelle ».
      Votre question annexe pourrait alors porter sur le taux d’intérêt : pourquoi le choisit-on comme taux d’actualisation ?. Eh bien, tout simplement parce que c’est le taux consenti par le banquier à Leroidec, il est donc représentatif du coût d’opportunité de Leroidec compte-tenu des risques qu’il représente.
      Cordialement,
      CT

  43. Bob dit :

    Bonjour,

    Merci pour ce superbe ouvrage.

    Petite question sur la rentabilité d’une entreprise.

    J’ai bien compris que les amortissements sont des écritures comptables et n’engagent pas de mouvement monétaire (sauf la 1ere année, lors de l’acquisition du matériel).

    Mais admettons qu’une société ne soit pas rentable, dû en grande partie à des dotations aux amortissements élevés. Comment devons nous l’interpréter ? Que la société a surinvesti par rapport à ses capacités ? ou bien un amortissement trop rapide ?
    De même, une société qui serait donc en perte dû principalement à ces écritures comptables, n’est ce pas à nuancer ? Car cela est ainsi « fausser » par ces écritures et non par des éléments « réels » découlant de l’exploitation de la société.

    Merci !

    Bien cordialement,

    • CT dit :

      Bonjour Bob,
      merci pour vos compliments ! 🙂
      Une société qui n’est pas rentable à cause d’amortissements élevés peut conduire à plusieurs hypothèses :
      – ce ne sont pas les amortissements qui sont trop élevés, ce sont les marges avant amortissements qui sont trop faibles (donc problème de création de valeur). C’est d’autant plus dommage qu’on a investi, et que cet investissement n’a pas dégagé assez de résultat…
      – si les amortissements sont trop élevés, il faut se questionner sur la légitimité de l’investissement (qui était donc trop élevé / pas rentable). Qui a décidé, et comment ? Un prévisionnel d’investissement avait-il été fait ? (cf. Chapitre 3)
      – il y a aussi en effet la question du rythme d’amortissement : un amortissement accéléré les premières années peut donner l’illusion d’une faible rentabilité. Là encore, s’il y a eu une analyse prévisionnelle de l’investissement, on pourra mieux comprendre si cette stratégie d’amortissement accéléré est volontaire.
      Enfin, attention à « une société en perte à cause uniquement de ces écritures comptables » : l’amortissement est peut-être une écriture comptable, mais il est censé représenter le poids de l’investissement initial – car celui-ci n’est PAS dans le compte de résultat. Ainsi, supprimer les amortissements nécessiterait de compter alors l’investissement initial, pour faire bonne mesure. C’est notamment ce qu’on fait dans le calcul du free cash flow : celui-ci exclut les amortissements (car c’est un cash-flow), mais il est calculé après déduction de l’investissement 🙂
      Cordialement,
      CT

  44. Eric H dit :

    Bonjour Christophe,
    J’ai commencé à lire votre livre (dévoré le 1er chapitre) et maintenant à appliquer quelques analyses notamment sur ROCE et ROE après avoir présenté mon bilan de manière financière et calculé mes capitaux engagés. Hors mon Endettement net est très notablement négatif ce qui limite le montant de mes capitaux engagés (CP+Dette LT négative ou Immo faible et BFR faible donc AE=CI=Capitaux Engagés faible). Ce qui me donne des ratios étranges notamment un ROCE extremment élevé au regard du ROE faible. Hors les deux ratios, hormis l’impact de l’exceptionnel/du Résultat financier et de l’Impot ne devraient pas être très différents ? L’impact ‘endettement net négatif rend-t’il l’analyse des deux rations ou la présentation non-pertinente ? Devrais je appréhender cela autrement ? Désolé de vous ennuyer avec ma question surement basique. Bien à vous. Eric

    • CT dit :

      Bonjour Eric,
      votre question n’est pas basique, elle est extrêmement intéressante ! Vous trouveriez la réponse dans un autre – excellent – ouvrage du même auteur (ici : https://amzn.to/2HpiGnw) mais je vous la donne ici :
      – un endettement net négatif signifie que vos dispos sont supérieures à vos dettes financières. Dans ces cas-là, vous n’avez pas un endettement net, mais une trésorerie nette (en toute rigueur, des dispos nettes). Et ces dispos nettes sont à mettre à l’actif.
      exemple :
      ACTIF économique
      Immos nettes 100
      BFR 20
      Dispos 40
      PASSIF
      Capitaux propres 140
      Dettes financières 20
      On a bien actif économique = passif = 160 (j’ai mis directement le BFR pour gagner du temps)
      Donc Endettement net = 20 – 40 = -20 => c’est une Dispo nette de +20
      Le bilan financier sera alors
      Immos nettes 100
      BFR 20
      Dispos nettes 20
      Soit un total de capitaux engagés de 140
      Et au passif
      Capitaux propres 140
      Soit un total de capitaux engagés de 140
      C’est donc une société qui « n’a pas de dettes financières », au sens où, à tout moment, celles-ci pourraient être remboursées par des disponibilités.
      Avec cette structure de bilan financier, vous pouvez parfaitement calculer un ROCE et un ROE, et ceux-ci auront plus de sens…
      Cordialement,
      CT

  45. Zakaria dit :

    Bonjour Mr. Thibierge,

    Tout d’abord je tiens à vous dire que votre livre est vraiment bien expliqué et est un superbe moyen d’en apprendre plus sur la finance.

    J’en suis au chapitre 1 et j’aimerai vous apporter mes réponses à la deuxième question du Cas d’application :

    […]

    Pouvez vous corriger cette réponse lorsque vous aurez le temps ? Merci beaucoup !!

    • CT dit :

      Bonjour Zakaria,
      merci pour vos compliments ! Je me suis permis d’éditer votre commentaire pour supprimer votre réponse à la deuxième question : ainsi, le mystère reste entier pour les autres lecteurs/lectrices 😉
      Je vous ai envoyé le corrigé par mail.
      Cordialement,
      CT

  46. Mustapha dit :

    Bonjour,

    Est-ce que la prime de fusion est accordée lorsqu’une société est unie avec une autre par fusion absorption. 

    Merci de vos avis

    • CT dit :

      Bonjour Mustapha,
      il faudrait donner plus de détails ! C’est dans le cadre de quelle opération ? Est-ce plutôt une question de comptabilisation, d’évaluation ? Cela serait utile que vous donniez un cas précis (et pourquoi votre demande).
      Cordialement,
      CT

  47. Romuald Vieux dit :

    Bonjour,

    j’essaye les exercices du chapitre 2 mais je suis confronté à une difficulté sur la deuxième partie du premier exercice.
    Pour la première partie, 7*2500 < 5*3600 donc la nouvelle solution de financement est avantageuse.

    J'ai l'impression qu'il me manque une information pour la seconde partie.
    On sait qu'on devra rembourser 7*2500 soit 17500. Mais c'est 17500€ ne correspondent pas au montant emprunté mais au montant emprunté + le coût de l'emprunt.
    Bref, je connais l'annuité constante mais le montant emprunté ce qui me pose problème pour calculer le taux d'intérêt.

    • CT dit :

      Bonjour Romuald,
      attention à votre réponse à la première partie : « un euro aujourd’hui n’est pas égal à un euro demain », donc vous n’avez pas le droit d’additionner 7 sommes (ou 5) qui sont à des dates différentes…
      Du coup, votre deuxième partie démarre sur des prémisses fausses. Le bon chiffre n’est pas 17 500, mais la valeur actuelle (VA) de l’emprunt.
      J’espère que ces indications vous mettront sur la piste.
      Cordialement,
      CT

  48. Romuald VIEUX dit :

    Bonjour,

    Je profite de ce nouveau confinement pour m’intéresser à la finance d’entreprise et je suis tombé sur votre ouvrage Comprendre toute la finance que j’apprécie particulièrement pour son ton et sa pédagogie.

    Dans le livre (4ème édition), il y a une application numérique page 93 sur la VAN qui compare 3 projets de même durée.
    image.png
    Une des conclusions indique que si l’entreprise a la capacité d’investir 20 000 alors elle doit choisir le projet Jean Bondyork car celui-ci a la meilleure VAN.
    Mais si on considère un investissement cumulé de 20 000 sur les 2 autres projets, on arrive à une VAN de 8 000 (je ne sais pas s’il est correct d’ajouter la VAN de 2 projets de même durée de cette manière). Si cette addition est correcte, il semblerait qu’il soit préférable d’investir sur les 2 autres projets.
    Est-ce que ce raisonnement est plausible ?

    Par ailleurs, je profite de ce message pour vous demander si vous pouvez, s’il vous plaît, me transmettre les corrigés différents exercices. J’ai commencé les exercices des 2 premiers chapitres, mais j’ai des doutes sur les réponses que je m’efforce d’apporter. Je serai ravi et rassuré de pouvoir confronter mes réflexions aux corrigés.

    Merci d’avance pour la prise en compte de mes questions.

    Bien cordialement,
    Romuald Vieux

    • CT dit :

      Bonjour Romuald,
      vous faites bien de voir des choses positives à ce reconfinement, par exemple pour aborder cet ouvrage qui m’a coûté 8 ans d’efforts et d’innombrables larmes (de rire ?)
      Votre remarque est extrêmement intéressante, car elle est juste ! C’est une erreur de ma part dans le choix des montants de VAN pour mes exemples, et je corrigerai cela dès la prochaine édition. Ici, à partir du moment où l’entreprise dispose de 20 000 à investir, il est en effet bien meilleur d’investir dans les deux projets Enrico Chonaille + Miss Piggy, car cela coûte 20 000 et cela rapporte 3+5 = 8 000 de VAN (contre 6 000 pour Jean Bondyork). Et si vous en doutiez : oui, vous avez le droit d’additionner les deux VAN, car elles sont toutes les deux exprimées dans la même unité, à savoir des euros d’aujourd’hui.
      Pour votre seconde question, je ne peux hélas pas y accéder dans ces termes. Comme indiqué sur la page « Questions-réponses et corrigés », vous ne pouvez obtenir les corrigés que si vous montrez patte blanche auparavant, en m’envoyant vos propres réflexions. Donc envoyez-moi votre travail au mail indiqué, et je vous enverrai en retour les corrigés correspondants. Désolé d’être inflexible là-dessus, mais c’est tout simplement la seule manière d’apprendre…
      Cordialement,
      CT

  49. Fernandes dit :

    Bonjour,
    Je ne retrouve pas les corrigés des cas d’applications ? Pouvez vous me guider svp ?
    Je viens de finir le chapitre 1 et je trouve que le livre est top

    • CT dit :

      Bonsoir Fernandes,
      merci pour vos compliments. La procédure pour obtenir les corrigés est donnée dans l’onglet intitulé sans surprise « Questions-Réponses et Corrigés » 😀
      Cordialement,
      CT

  50. Guiraud dit :

    Bonjour,
    Cela fait 2,5 semaines que je lis et m’entraine en ayant récupérer des bilans et comptes résultats de diverses sociétés.
    Je m’éclate et trouve cela très intéressant . Le livre est très pédagogique avec de l’humour.
    Merci beaucoup
    Franc

  51. Ronan D dit :

    Bonjour,
    J’aime beaucoup le livre. Néanmoins, j’aurai été très intéressé pour obtenir les corrigés des cas d’application pour chaque chapitre afin de vérifier que j’ai bien tout assimilé.
    Serait-il possible svp de me les transmettre ?

    • CT dit :

      Bonjour,
      comme indiqué dans cette page https://christophethibierge.com/CTF/questions-reponses/ , il suffit de m’envoyer un mail (thibierge@escp.eu) avec vos réponses aux questions (par exemple, « réponses aux questions du chapitre 1 ») et je vous renvoie un mail avec les réponses. En d’autres termes, vous ne pouvez avoir accès aux « corrections » que si vous montrez que vous avez travaillé les questions…
      Cordialement,
      CT

  52. Benauwt Alexis dit :

    Bonjour,
    Je suis au démarrage du livre que je trouve très plaisant et facilement compréhensible.
    Merci pour cette vulgarisation de la finance.
    Ma question est : ou puis-je trouvé les « corrigés »? par ex : cas d’application P15, P55, afin de m’assurer que j’en fais une bonne analyse
    Merci

    • CT dit :

      Bonjour Alexis,
      merci pour vos compliments, et bonne lecture pour la suite !
      La manière d’obtenir les corrigés est décrite dans l’onglet « Questions-Réponses et Corrigés » (en haut à droite). Je me cite (on n’est jamais si bien servi que par soi-même) : il suffit de m’envoyer un mail (thibierge@escp.eu) avec vos réponses aux questions (par exemple, « réponses aux questions du chapitre 1 ») et je vous renvoie un mail avec les réponses. En d’autres termes, vous ne pouvez avoir accès aux « corrections » que si vous montrez que vous avez travaillé les questions…
      Cordialement,
      CT

  53. fabien dit :

    Bonjour,
    Je suis actuellement à la fin du chapitre 3. Ce livre est passionnant!

    J’aurais deux questions concernant l’annexe Business Plan à la fin du chapitre 3:
    > Si je comprends bien le free cash flow est équivalent (sur le principe) au cash flow prévisionnel de la société « LE Water »? Aussi, est il pertinent d’actualiser le free cash flow d’un business plan financier et de déterminer la VAN, TRI, DRD et IP?
    > De plus est il pertinent dans un business plan de calculer les ratios vus au chapitre 1?

    Quand je parle de pertinence je parle pour présenter le business plan à des investisseurs ou à un banque par exemple.

    Merci d’avance pour votre retour,

    Fabien,

    • CT dit :

      Bonjour Fabien et merci pour vos compliments !
      Voici mes réponses, ainsi que quelques précisions :
      > le cash-flow prévisionnel d’une société en création (startup) est le même que le prévisionnel d’un investissement (comme dans le cas du Water). Vous pouvez donc parfaitement calculer une VAN etc. en actualisant ce cash-flow, et vous aurez ainsi la valeur actuelle estimée de votre projet entrepreneurial.
      > les ratios du chapitre 1 sont en effet très intéressants à calculer, avec un avantage et deux bémols :
      – avantage : vous démontrez aux investisseurs et banquiers que vous maîtrisez leurs outils et leur manière de penser ;
      – bémol 1 : une société en démarrage peut mettre du temps à exhiber des performances « standard », notamment en termes de rentabilité. Il faut donc accompagner ces calculs d’une analyse qui vise à mieux faire comprendre la dynamique au fil du temps.
      – bémol 2 : le chapitre 1 ne couvre pas tous les ratios intéressants en analyse financière, à la fois faute de place, et parce que ce n’est pas le propos de ce chapitre. Mais il existe un excellent livre (pas cher) du même auteur, fort opportunément appelé « Analyse financière », qui couvre bien plus en détail ces éléments 🙂
      Cordialement,
      CT

      • Fabien Pinçon dit :

        Bonjour Christophe,
        Merci pour votre retour éclairant, c’est apprécié !
        Merci également pour la recommandation de ce second ouvrage.
        Cordialement
        Fabien,

        • CT dit :

          Je crois que c’est la première fois, en plus de 11 ans, que j’ai un remerciement pour une de mes réponses 😀
          Excellente journée,
          Cordialement,
          CT

  54. Merlin ANOUE dit :

    Bien le bonjour à vous Mr Christophe, merci pour cet ouvrage édifiant et nécessaire pour tout profane de finance ou financier.

    ANOUE Merlin

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